La Femme d'un homme

Je me réjouissais de lire ce livre que j'ai découvert sur ce site, je suis un peu déçue car s'il est vrai que je l'ai lu rapidement et avec plaisir, je m'attendais sans doute à autre chose, peut-être plus d'analyse, plus de profondeur. Et pourtant, les ingrédients sont là et plus j'y pense plus je trouve que les sentiment sont décrits de façon épurés et avec beaucoup de réalisme.
J'ai trouvé ce livre dans le rayon thriller, policier , je ne sais pas si c'est la place que je lui aurais donnée.

Jodi la quarantaine a épousé Todd. Elle se veut une femme accomplie, élégante, toujours disponible, impeccable. Elle est psychologue et à l'écoute de ses patients.
Todd, homme d'affaire plutôt instable. Pour lui, Jodi est le "roc" sur lequel il se campronne en permanence.
Belle histoire d'amour, d'un couple en pleine crise. L'histoire classique du mec qui a une maîtresse.
Par contre, Jodi se révèle plutôt manipulatrice que victime. Je suis restée stupéfaite quant à la fin! Tragique, irréversible, destructrice de la part de ce personnage principal (Jodi) que je percevais comme une femme solide, réfléchie, incapable d'une telle réaction. Belle histoire d'un couple à la dérive.

J'ai été un peu déçue par ce roman. Il est décrit comme un best-seller, et les commentaires de la 4ième de couverture, prometteurs m'avaient fait espérer une histoire un peu plus surprenante.
Les personnages ne sont pas sympathiques et sont surtout sans émotion, glacés. J'avais l'impression de lire un fait divers dans le journal. le style y est sans doute pour beaucoup. bien écrit mais sans émotion.
L'histoire ne m'a pas émue même si le sort de Jodi est peu enviable. Comment peut-on ressentir le moindre sentiment, qu'il soit bon ou mauvais, envers des personnages qui semblent n'en ressentir aucun ? J'en suis même arrivée à me demander à la fin "Que va t'-il arriver à Freud (ce pauvre chien) dans cette histoire ?" le reste m'importait peu.
La fin m'a à peine surprise.

Jodi n'a jamais voulu se marier. Voici vingt ans qu'elle vit avec Todd et le souvenir de leurs premières années fusionnelles suffit encore à embellir un quotidien de plus en plus ordinaire. Voilà une femme qui n'a jamais voulu d'enfant… Son Homme est son univers, son point d'attache, son étoile du Nord. Psychologue, Jodi a suivi une formation « Adlerienne » et sa propre analyse l'a conduite, strate après strate à faire des découvertes. En particulier, pourquoi sa fantastique famille, si équilibrée, n'était qu'un mythe, pourquoi elle-même choisit le silence, l'apathie et l'obscurité plutôt que de refuser ou de s'opposer.
Todd, de son côté, est en plein démon de midi. Il a toujours ou presque trompé Jodi qu'il aime cependant sincèrement. La force du quotidien, du cocon maternel qu'elle lui offre, ses talents culinaires, ne sont pas pour rien dans son attachement, mais il voudrait tout avoir : les jeunettes qui lui sautent dessus, l' enfant que Jodi lui a toujours refusé, promener son chien, traîner les bars, picoler avec les copains, et bosser, bosser, pour faire plein d'argent.
Tout pourrait aller pour le mieux dans ce monde imparfait si Natasha, que le couple a vu grandir, fille du meilleur ami de Todd ne s'éprenait de lui et ne décidait qu'il lui appartient, à elle, et pas à Jodi ou à qui que ce soit d'autre… même pas à lui…
la suite sur le site de Jeanne Desaubry
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..

Je n'ai pas été emballée par ce roman (thriller ?). Apparemment encensé aux Etats-Unis, ce livre est comparé aux "Apparences" de Gillian Flynn. Malheureusement, mise à part une trame identique, à savoir l'alternance des chapitres entre les deux protagonistes, la comparaison s'arrêtera là. Ce roma n'offre ni suspense, ni rebondissement qui tient le lecteur en haleine. Il s'agit plutôt d'une "étude comportementale" sur l'infidélité, le couple, le fait de refuser de voir la vérité en face. Certains chapitres sont faits de longues diatribes sur la psychologie (le métier de Jodi). Les personnages ne sont pas attachants. Et la fin est décevante.

Une adaptation du livre est prévue au cinéma par et avec Nicole Kidman. Peut-être le film sera-t-il plus intéressant...

Je remercie Babelio et les éditions du Livre de Poche, qui m'ont fait parvenir le livre. Ma déception est en partie due à ma lecture des "Apparences", que j'avais beaucoup aimé. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux ouvrages.
Lien : http://caromleslivres.canalb..

Lire La femme d'un homme a été une étrange expérience car à aucun moment, je n'ai éprouvé la moindre émotion. En réfléchissant un peu - j'aime vivre dangereusement -, je crois qu'un lecteur lambda ne peut pas ressentir de compassion pour des personnages qui en sont dépourvus. En effet, Jodi et Todd sont désincarnés, ils sont juxtaposés sans rien partager, ils gèrent la déliquescence de leur couple comme une panne de lave-vaisselle, juste un ennui mécanique, auquel il conviendra de trouver une solution. Ou pas.


Ils ne sont vraiment pas sympathiques ces deux-là, en gros, on se moque de ce qui leur arrive. Jodi est psychologue, mais il ne suffit de parler de psychologie et d'avoir fait les études ad-hoc pour saisir les nuances de l'âme humaine. D'ailleurs, elle n'a que 3 ou 4 patients filtrés, refusant les bipolaires, schizophrènes, suicidaires, addicts au jeu ou à l'alcool, dépressifs, trop complexes pour en encombrer sa patientèle. Proactive (?), elle se borne à conseiller d'aller dans une salle de sports, améliorer son apparence comme mettre des lentilles de contact ou aller chez le coiffeur, faire des petits gestes qui pourraient avoir des effets exponentiels, tout ce que conseille une copine sans que ça coûte un bras. A la maison, même tableau, elle tapote les coussins d'un canapé ou prépare un bol d'Ovomaltine et ce faisant, prétend être une maniaque de l'ordre domestique inféodée à son homme. Bien que le mot “rituel” soit souvent employé, il ne recouvre rien. Chacune des activités minimales de Jodi ressemble à un hobby.


Todd ne vaut pas mieux et quand selon ses propres mots, il se met « dans le pétrin », on s'en fiche comme du reste. Il n'y a rien à tirer de cette histoire qui n'a aucun sens, et les rebondissements plaqués à la truelle aboutissent à un épilogue flou, sans davantage d'intérêt que ce qui le précède. Seul Freud le chien tire son épingle du jeu et se montre sympathique. Insuffisant !

Je vois que les éditeurs s'amusent depuis quelques temps à comparer les livres entre eux. Qui n'est jamais allée en librairie et n'est jamais tombé sur un livre dont l'auteur serait le nouveau Untel ou dont l'intrigue, si vous avez aimé "trucmuche", fera forcément mouche? C'est ce qui se passe avec La femme d'un homme, dont on nous vante ainsi les mérites: "Si vous avez aimé Les apparences, alors ce livre est fait pour vous". Choix malheureux, car si ce livre n'est pas si mauvais que ce les critiques pouvaient en dire, il n'en reste pas moins loin desdites Apparences, même s'il est vrai que certains détails sont similaires, comme la lenteur du récit, les personnages assez peu attachants, le mari infidèle, le couple en apparence parfait...

J'ai très longuement hésité avant de lire ce livre. Je l'ai acheté le jour de sa sortie, puis il est resté sur mes étagères, attendant patiemment son tour. Sauf qu'entre temps, les critiques négatives se sont mises à pleuvoir, du coup j'ai pris peur et mon envie de le lire s'est envolée.
J'ai finalement décidé de lui laisser sa chance et j'en suis finalement contente. Il faut dire que j'avais vu tellement peu d'avis positifs que je n'attendais pas grand chose de ce roman, du coup difficile d'être déçue!

Et pourtant, c'est franchement loin d'être le livre de l'année. Il y a pas mal de défauts, et j'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre en quoi il mérite d'être classé thriller, tant cet aspect arrive tardivement. J'ai plus eu l'impression de lire un roman sur la déchéance d'un couple entamé par la routine, une belle analyse psychologique tout en finesse, mais ça s'arrête là.

Autre problème, je ne me suis attachée à aucun des personnages. Jodi est une belle femme, mais qu'est-ce qu'elle est passive! Elle est froide, détachée, tout glisse sur elle, comme si c'était une autre qu'elle qui vivait tous les évènements. J'ai eu du mal à comprendre son manque de réaction, son homme la quitte mais elle ne fait rien pour le récupérer et trouve anormal qu'au bout de vingt ans il veuille la mettre dehors de l'appartement sous prétexte que durant ces vingt ans elle a cuisiné pour lui, repassé son linge et tenu la maison de manière impeccable.

Todd est également pas mal dans son genre, il apprécie les attentions de Jodi, ses bons petits plats et le fait qu'elle soit une femme d'intérieur accomplie, mais il s'ennuie. Il va donc chercher le frisson d'une vie sexuelle active avec d'autres femmes, et notamment auprès de Natasha, la fille d'un de ses amis. Quand la jeune fille se retrouve enceinte, Todd doit faire face à ses responsabilités... ce qu'il ne fait pas.
Lui aussi est très passif face aux évènements qui suivent cette annonce, il hésite, tergiverse, et au final se contente d'accepter les décisions prises par d'autres en se disant "j'ai forcément fait le bon choix".
En fait, Todd veut le beurre, l'argent du beurre et la crémière qui va avec, il veut vivre auprès de Jodi, qui lui offre le confort, et auprès de Natasha, qui le fait se sentir jeune, et il aimerait que les choses continuent ainsi, que tout le monde se contente de la situation telle qu'elle.

Il est vrai également qu'il ne se passe pas énormément de choses durant ce roman. On nous décrit la vie de Todd et Jodi, et surtout la garde-robe de cette dernière, ce qu'ils font quand ils se lèvent, le déroulement de leur journée... du coup j'ai eu l'impression d'avancer très lentement, et il faut attendre d'être dans les 50 dernières pages pour qu'enfin l'action s'installe et que le rythme s'accélère, jusqu'à la fin. Et quelle fin! Totalement immorale et pourtant parfaite, c'est la fin idéale pour ce genre de livres.

Du coup, j'avoue qu'avec tout ça, le rendu est plutôt négatif, pourtant je ne me suis pas vraiment ennuyée. J'ai suivi les déboires de Todd avec intérêt, le fil des pensées de Jodi avec l'envie parfois (bon ok, souvent) de la secouer pour qu'elle réagisse. Je pense qu'en fait j'attendais si peu de ce livre qu'il était impossible qu'il me déçoive.
Alors oui, malgré ses nombreuses ressemblances, je trouve La femme d'un homme moins réussi que Les apparences, pourtant je vous conseille quand même de le lire histoire de ne pas écouter les avis trop négatifs à son sujet et de vous faire votre propre opinion.
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Le résumé promet bien des choses, mais ne donne rien du tout. Je me suis ennuyée du début à la fin ! L'histoire a commencé à la page 100 (soit 1/3 du livre). Il y a énormément de longueurs. Les personnages n'ont aucun caractère, aucune personnalité et aucun intérêt. Impossible de s'identifier a eux, je ne peux pas imaginer une seconde qu'une femme trompé agisse comme Jodi le fait ! On ne connaît même pas le dernier mot de l'histoire. On reste dans le doute sur ce qui s'est vraiment passé.
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Effectivement, le parallèle avec Les Apparences de Gilian Flynn est assez évident. Par contre la déception est moins grande car je n'en attendais pas grand chose. On nous promet quand même une lecture qui laisse sans souffle et une fin dévastatrice... pffffffff du grand n'importe quoi ! Pas une once d'empathie pour les personnages, une lecture ennuyeuse : lui, elle, lui, elle... leur quotidien, leur passé, leurs états d'âme... oui, et ??

Tout d'abord étant grande fan de thriller, je ne mets pas ce livre dans cette catégorie. Pour moi, c'est un roman, pas un thriller.
L'histoire de la fin d'un couple et même si ça se lit bien il n'y a rien d'original dans tout ça. Je ne pense pas le garder en mémoire longtemps !