Les dix mille portes de January

Cette lecture a été une très belle découverte pour ma part. le début est, je dois l'avouer, très long car on ne comprends pas bien le rapport. Mais une fois que les pièces s'assemblent le résultat est très chouette à lire. L'histoire est innovante et bien pensée. J'ai adoré.

Excellent récit de découverte de soi et de son histoire familiale. de nos attentes en tant qu'enfant par rapport à nos parents. Sur une base fantastique, on peux très bien transposer l'histoire à son vécu personnel. Grandir, c'est passer des portes, me semble-t-il. Une découverte du monde et de ses racines, voilà comment je décrirais ce roman. Très bien écrit. A lire.

J'ai adoré le livre du début à la fin, la façon dont le livre est écrit m'a immédiatement emportée dans cette histoire. Je me suis attachée aux différents personnages et aurait presque souhaité que l'histoire continue. Juste déçue par la rapidité de la fin de l'histoire, comme je l'ai dit j'aurai souhaité que l'histoire continue.

Je suis passée à peu de choses d'un coup de coeur avec les dix mille portes de January. Cela étant, cela ne tient qu'à ma façon de lire.
Je n'aime pas trop les fins ouvertes, je préfère quand j'ai vu le personnage principal accomplir sa quête, trouver sa paix et son bonheur. Je n'aime pas trop quand le personnage doit repartir à l'aventure pour trouver la quiétude.

Ce livre a quelque chose de Anne de Green Gables et de la maison au milieu de la mer céruléenne. C'est léger et en même temps poignant.

L'histoire de January m'a fait l'effet d'un conte, d'une quête initiatique et onirique, comme un passage obligé avant l'âge adulte. Sauf que l'aventure de January diffère un peu des standards du genre.

J'ai tout aimé chez January, de son côté rêveur à son tempérament volcanique, de sa force de volonté à sa gentillesse et sa bonté, surtout dans le(s) monde(s) terrible(s) dans le(s)quel(s) elle évolue.
Même dans les pires situations, elle ne se laisse pas abattre, elle ne baisse pas les bras.
Elle accepte la réalité des portes avec une simplicité désarmante, découvrant par la même occasion ses origines et son avenir.
« Pièce unique en son genre », elle découvre vite que le monde n'est pas fait pour ceux qui sortent du moule. Elle l'apprend durement, en le payant cher (avec ses espoirs et ses croyances).

C'était émouvant, de la voir grandir, s'affirmer et prendre confiance en elle. Elle finit par se rebeller pour se battre pour les gens qu'elle aime.

L'histoire prend son temps pour s'installer. A vrai dire, au départ, je ne savais pas trop où on allait. L'action n'est pas menée tambour battant mais, au final, c'est un plaisir de faire une pause, de prendre son temps et d'essayer de comprendre cette histoire de portes et notre destination.
Je parle d'un presque coup de coeur car, selon moi, la fin a été précipitée. C'est souvent le cas avec les one-shots. Je le sais. Mais peut-être que j'ai vraiment eu du mal à quitter January, surtout en sachant que je n'avais pas toutes mes réponses et que je m'inquiétais encore pour elle (même si elle est suffisamment débrouillarde pour s'en sortir à merveille).

La plume de l'auteure (et la traduction lui rend bien justice !) est poignante et retranscrit à merveille les émotions. A travers chaque mot, on ressent l'espoir, la peur, le bonheur et la perte, tout ce que peut ressentir January en fait. C'est si bien écrit qu'on est complètement immergé dans sa vie, son esprit et son coeur.

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Les dix mille portes de January est un roman marquant qui vous envoûte jusqu'à la dernière page. En le lisant, vous savez qu'il restera en vous pendant un long moment. C'est une invitation à voyager entre les mondes, les époques, entre les pages et les mots.
Ce roman de Alix E. Harrow propose un récit touchant et un brin mélancolique, qui embarque le lecteur aux côtés de January pour une quête éperdue à travers l'imaginaire. Amour fou, fuite, identité; par bien des aspects, l'histoire m'a fait penser au merveilleux Livre de Perle de Timothée de Fombelle, mon livre préféré. Si le fond de l'intrigue diffère entre les deux ouvrages, c'est sûrement une raison pour laquelle j'ai tant apprécié cette lecture.
Ce livre se distingue de bien d'autres grâce à son double récit et à sa narration si particulière. Si l'alternance entre les différentes intrigues peut être un peu déstabilisante au début, on finit par suivre cette double histoire et à se laisser mener par des narrateurs parfois non identifiés, on accepte de se perdre entre plusieurs dimensions, de tenir compagnie à des personnages souvent inconnus.
Le tout est conté à travers une narration surprenante qui s'adresse directement au lecteur, ce qui crée une véritable proximité avec January. La jeune femme se confie à nous, nous livre son histoire sans autres intermédiaires que les mots. le lecteur devient alors personnage du roman, secondaire certes, mais il a bien son importance. Et qu'est-ce que c'est prenant ! Surtout quand la plume est aussi belle, aussi poétique que le récit !
Cependant, la seule ombre au tableau concerne le principe des dix mille portes. Ces fameuses portes, mystérieuses, attirantes, promettaient une infinité de mondes à explorer ! Malheureusement, nous n'en découvrons que trois, dont le nôtre entre la fin du XIXe et le début du XXe s. Disons le, c'est décevant. Alors oui, les deux autres sont bien présentés, mais c'est si peu... J'aurais aimé passer le seuil de plus d'univers, connus ou non; il y avait tant de possibilités ! Après il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit pas d'une saga et que dans cette optique, le récit (Suite)
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Depuis son plus jeune âge, January Ruddy vit aux bons soins d'un homme fortuné et passionné d'archéologie, Octavius Locke. Pendant que son père court d'un continent à l'autre à la recherche d'artefacts rares pour le compte de M. Locke, January, orpheline de mère, mène une existence confortable dans la vaste demeure, un manoir rempli d'objets précieux. Un jour arrive entre ses mains, trouvé dans un antique coffret, un insolite volume relié de cuir, d'aspect fort usé, intitulé en lettres dorées à demi-effacées « Les Dix Mille Portes ».

Il convient de choisir judicieusement ses mots pour restituer tout l'émerveillement que procure ce roman signé de l'Américaine Alix E. Harrow. Émerveillement, donc, en premier lieu, le mot est lâché et il n'est pas trop fort. La romancière fait se dérouler une intrigue à plusieurs voix : celle de January, personnage-narrateur qui s'adresse directement à nous, et celle d'un certain Yule Ian, l'auteur des fameuses « Dix Mille Portes », qui nous conte l'histoire — véridique ? — d'Adelaïde Lee Larson, une jeune fille du XIXème siècle, comme un alter-ego de papier de January. La succession des chapitres nous fait passer d'une héroïne à l'autre. Alors qu'Adelaïde se lance avec fougue dans un périple à la recherche d'un amour perdu, January part en quête de son père, disparu au cours d'une mission à l'autre bout du monde, et que son employeur M. Locke donne pour mort... Les aventures des deux jeunes héroïnes nous touchent d'autant plus qu'elles célèbrent à chaque page la magie irremplaçable des histoires et des livres, portes magiques vers d'innombrables autres mondes. le destin de January et ceui d'Adelaïde pourraient bien se rejoindre, et l'art avec lequel les deux trames sont tissées témoigne de la maestria d'Alix E. Harrow, conteuse hors pair à l'écriture élégante, expressive et généreuse.
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Une prose inventive et un point de vue enfantin nous entraînent dans un monde de gentlemen collectionneurs qui cachent leur manque de scrupules sous leur exquise politesse. Il est très facile d'entrer dans cette histoire qui mélange exotisme fantastique et rapport de classes dans la société du début du XXe siècle.