Ma vie de Bacha Posh

Pour apporter le bonheur et un futur fils dans la famille, Obayda devient Obayd, elle se « transforme » en garçon. En Afghanistan, cette pratique est assez courante. Obayda devenue Obayd nous raconte son histoire.

Obayda/Obayd est une jeune fille perdue lors de sa transformation. Elle qui a été élevé comme une fille, donc avec plus d'interdits et de restrictions que les garçons, elle ne sait pas comment se comporter et agir comme eux. Très vite, elle fait la connaissance de Rahim, ce garçon qui comme elle, était une fille. Ensemble, ils vont évoluer et apprendre à être des garçons et à s'éduquer eux-mêmes. Je suis un peu perplexe quant au personnage de Obayd, je pensais que sa transformation serait plus difficile à intégrer que ce qu'il s'est passé et donc qu'il nous livrerait bien plus de sentiments.

Ce roman n'est pas un livre d'action, l'histoire est assez plate, il y a quelques rebondissements intéressants mais globalement il ne se passe pas grand-chose. Cet ouvrage est là pour nous raconter la vie quotidienne d'un Bacha Posh, malgré tout, j'aurai aimé un peu plus de dynamisme.

En ce qui concerne les thèmes abordés, nous pouvons rapidement voir l'inégalité entre les hommes et les femmes et cette pratique de transformer sa fille en Basha Posh.

Je ne suis pas satisfaite de ma lecture, il se passe peu de choses, la lecture est un peu longue et ennuyeuse. Toutefois, je suis ravie d'avoir découvert ce livre, sans celui-ci, je n'aurai sûrement jamais connu ce qu'est un Bacha Posh et je suis toujours contente d'enrichir ma culture et de le partager autour de moi. Pour conclure, d'un point de vue culturel, ce livre est très intéressant, d'un point de vue dynamisme, il ne faut pas s'attendre à une lecture palpitante.
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Un joli roman sur cette tradition étonnante et déroutante. Une écriture simple, des personnages sympathiques et attachants, assez peu de danger malgré le village tenu par un seigneur de guerre, un roman honnête pour les jeunes lecteurs. Une réflexion intéressante sur les filles et les garçons, avec les préjugés et l'instruction des filles mais tout cela sans aucune considération religieuse ! le parallèle entre ce que vivait la famille à la capitale et dans le village montre toute la diversité de l'Afghanistan et les possibilités pour les filles d'étudier. Je regrette seulement que le personnage de Rahim/Rahima et de son destin tragique ne soit pas plus élaboré, même si le roman aurait sans doute été moins accessible pour de jeunes lecteurs, il me semble que c'est un sujet suffisamment important (le mariage forcé) pour ne pas être éclipsé quand le personnage disparaît de la vie de Obayda. Hormis ce dernier point, un beau roman d'émancipation !

La famille d'Obayda a dû quitter Kaboul pour vivre dans la famille de son père, estropié depuis l'explosion d'un camion. Avant la rentrée scolaire, les parents d'Obayda décide de la faire passer pour un garçon - tradition afghane du basha posh...
Un roman intéressant qui permet aux jeunes lecteurs de découvrir la vie quotidienne en Afghanistan. Moins noir que le roman de Charlotte Erlih, plus optimiste même si le travail des femmes afghanes et encore moins l'égalité sont abordés.