- Quand t'auras une femme, fiston, ne la laisse pas chanter. Les filles qui chantent, au bout d'un temps, elles se prennent pour des oiseaux...
...et, un jour, elles s'envolent.
Les bandits castristes sont comme les vers de terre : le plus difficile n'est pas de les tuer mais de les trouver.
Qui en sait beaucoup parle le moins.
L’été à La Havane, on passe son temps à regretter l’hiver. L’air est épais, chaud. Trop chaud. Et humide. Chargé de puanteur et d’électricité. Au moindre effort, vous dégoulinez de sueur. A la moindre contrariété, vous explosez.
Cuba, 1958. Un jeune homme sans histoires va se voir confier une valise, pleine de billets, dérobée au proche d'un grand mafieux Cubain. La fuite est inévitable ! Au passage Joaquin embarque avec lui la petite pépé du chef de la pègre locale, elle aussi promise à une triste fin. Sur la route des Etats Unis les deux jeunes vagabonds font faire une surprenante rencontre... Suite au tome 2.
Cette bande dessinée est magnifique. Les dessins de Philippe Berthet nous plongent directement au cœur de la Havane à la veille de la révolution entre bandits, mafia, belles filles et histoire d'amour. Vous lisez cette BD et en même temps vous êtes face à un de ces vieux films hollywoodiens qui ont tant de charme et qui vous font battre le coeur à + 11000. Et comme pour les vieux films vous voudrez relire et relire encore, ou devrais-je dire, admirer et admirer encore Perico !