L'Année de la sauterelle

J'avais été captivé par Pilgrim et étais impatient de lire "l'année de la sauterelle". C'était bien parti ... les premiers chapitres sont de la même veine, et puis le rythme change, (cela devient lent), le style change (cela devient plat), le thème change (le roman d'espionnage devient de la SF), et cela devient tellement convenu, tellement déjà vu, tellement prévisible que j'étais content de terminer ce pavé (la fin est prévisible 200 pages avant la fin). Grosse déception.

Le précédent roman de l'auteur m'avait captivé fortement. J'ai donc entamé cette lecture avec un appétit évident.
J'ai trouvé intéressant, bien que souvent très lent, les premiers trois quarts du roman. Dans le dernier quart on plonge dans la science fiction avec des déformations de l'espace temps qui m'ont totalement déstabilisé. J'ai insisté jusqu'à la fin du livre en pratiquant la lecture en diagonale (j'ai horreur de ne pas finir un livre entamé).
En résumé, je n'ai pas aimé, déçu d'avoir perdu du temps, je m'attendais à quelque chose de plus réaliste et plus attractif.

Pilgrim est pour moi un modèle du genre. Je l'ai lu avec tellement de plaisir!il reste un de mes livres d'espionnage favori. Mais quelle déception avec l'année de la sauterelle ! Après une première partie un peu longue, l'histoire bascule dans un mauvais James Bond, ni crédible ni inspirant, bourré de clichés , j'ai eu du mal , beaucoup de mal à terminer le livre. Comme si l'auteur avait perdu le fil et s'était contenté de remplir les pages avec des scènes d'action interminables , aussi rocambolesques qu'inutiles.

Quelle déception ! Pas fan de polars ni de romans d'espionnage, j'avais pourtant adoré Je Suis Pilgrim. Dans le nouveau roman de Hayes, après une premier moitié haletante, on tombe dans le grotesque, l'invraisemblable et le pathos américain pur jus. J'ai arrêté à la page 570 (sur 698). C'est rare que j'arrête un livre, mais là on est dans le navet, la série Z.