AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 105 notes
5
7 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dix ans se sont écoulés depuis la sortie sur le marché du dernier roman de l'auteur anglais “Je suis Pilgrim”. Un livre qui m'a marqué par sa qualité littéraire et ce mélange subtil entre polar et roman d'espionnage. Une véritable réussite.
Dix ans donc, alors que l'on découvre aujourd'hui “L'année de la sauterelle”, amputé de quelques centaines de pages par rapport à son prédécesseur. Il n'en reste pas moins un magnifique récit qui mêle une nouvelle fois, roman policier, espionnage mais également …anticipation.

Quel meilleur support que la CIA dont les moyens techniques et financiers semblent infinis pour évoquer des missions d'espionnage sur des terrains extérieurs.
Alors que Daesh est définitivement anéanti suite aux attaques incessantes des alliés occidentaux sur leur califat, une partie s'est reconstituée comme l'hydre de la mythologie grecque, se réincarnant en l'Armée islamique des Purs.. Mais ce qui alerte définitivement Langley est un simple morceau de papier, fixé au dos d'une pièce détachée de voiture, laissé par un des soldats des Purs. Papier, qui après avoir été analysé et décrypté par les experts de la CIA, donne à penser que l'Armée des Purs prépare un feu d'artifice. Dans le langage du renseignement, cela équivaut à un acte terroriste de grande ampleur.
Pour le Directeur de la CIA - Falcon Rourke- cela signifie l'urgence d'agir, de rencontrer ce fameux messager en territoire hostile, de l'exfiltrer puis de le débriefer sur ce projet potentiellement dévastateur ourdi par ces islamistes radicaux, toujours décidés à marquer l'histoire comme leur frère Ben Laden l'a fait avant eux.
Pour Rourke, la seule solution est d'envoyer sur le terrain un agent expérimenté, spécialisé dans la pénétration des Zones interdites d'accès, de sympathiques régions du monde comme la Corée du Nord, la Russie ou les zones tribales du Pakistan, où l'existence d'un agent occidental est toujours par défaut un défi. Ridley Walker est cet homme-là, rompu aux traques les plus ardues comme celle du Mage, mission qu'il va devoir stopper afin de se concentrer sur l'urgence du moment : rejoindre l'Iran incognito afin de tenter d'exfiltrer le messager avec sa famille. Mais un homme va se mettre en travers de sa route . Un homme bien connu des services de renseignement américains : une brute sanguinaire dépourvue de toute humanité, un ancien Spetsnaz (force spéciale russe) ayant rejoint l'Etat Islamique, dont le tatouage dorsal représente une sauterelle. Un certain al-Tundra censé être mort en Irak après le largage de plusieurs bombes mais aujourd'hui ressuscité pour le pire. Une mission à haut risque qui va se transformer en quête existentielle pour Ridley …et le bien de l'humanité.

Difficile de ne pas succomber une nouvelle fois à la force de ce récit au scénario millimétré et aux drames d'un réalisme poignant. Certes le rythme du récit est plus lent que dans Pilgrim mais cela nous permet de rentrer tout à fait dans ces stratégies incroyables mis en place par l'Agence, minutieusement préparées, analysées, challengées puis définitivement validées. Rien n'est laissé à l'improvisation et Ridley peut également compter sur quelques gadgets toujours utiles pour se sortir d'un mauvais pas . L'essentiel reste cependant la force de caractère de l'agent, son expérience et son endurance tout terrain. Sans parler de cet assurance à toute épreuve gage de survie en milieu hostile ou lors d'un événement malencontreux qui peut tout faire basculer.
En face de Ridley, l'auteur nous propose un vrai méchant de compétition. Un barbare qui mérite sa réputation et qui comme les invasions de sauterelles ressemble à un fléau de Dieu.
Difficile de ne pas être tenu en haleine par cette traque incroyable, totalement hors du temps. Car celle-ci va effectivement subir quelques soubresauts…
Outre ces deux personnages qui crèvent l'écran, l'auteur ne néglige pas les seconds rôles qu'ils soient du bon ou du mauvais côté du manche même si les ”bons” sont effectivement en surnuméraires d'autant qu'ils appartiennent à la CIA, organisme tentaculaire s'il en est.
On comprend les dix ans qui séparent ces deux romans tant le travail de recherches a dû être colossal afin que tout soit crédible même quand le récit sort soudain du cadre. Mais ça, il vous appartient de le découvrir.
Commenter  J’apprécie          280
Quand on commence un livre de Terry Hayes, c'est tout un univers qui s'ouvre à nous !
Ici on découvre l'histoire palpitante de Ridley, un agent de la CIA !

J'avais lu auparavant Je suis Pilgrim, son précédent livre, et il fût un réel coup de coeur. Alors quand j'ai vu qu'il sortait ce livre-ci je ne pouvais pas passer à côté !
Ayant vu le nombre de pages, ainsi que le résumé je me méfiais néanmoins de ce que j'allais découvrir en commençant cette histoire. Mais, dès les premières pages mon appréhension s'est vite résorbée et j'ai été directement conquise par la plume de l'auteur, que j'avais tant aimé dans Je suis Pilgrim.
C'est un vrai plaisir de retrouver cette écriture si fluide avec un rythme soutenu qui font en sorte qu'on n'a aucunement envie de reposer ce livre ! On survole les 686 pages, tellement cette histoire est complète, captivante, qu'il n'y a pas une seule lenteur et qu'il y a un réel attachement avec les personnages !
Cependant, le dernier chapitre m'a un peu surprise et étant plus terre à terre, je ne suis pas sûre que j'ai complètement adhéré à cette tournure de l'histoire, enfin je n'en dirai pas plus !

Des personnages plus qu'attachants, une histoire palpitante et jubilatoire, bref ne passez pas à côté de ce livre ! Un livre qu'on n'oublie pas facilement, un coup de coeur pour moi !
Merci Babelio et la maison d'édition JC Lattès pour cette excellente lecture lu lors de la masse critique mauvais genre !
Commenter  J’apprécie          272
Les cavaliers de la tourmente
Comme tous ceux qui avaient été subjugués par Je suis Pilgrim, j'attendais avec impatience de lire le deuxième thriller de Terry Hayes : c'est chose faite grâce à NetGalley et à l'éditeur Jean-Claude Lattes que je remercie vivement.
L'année de la sauterelle, plus de 1000 pages (en édition numérique), est un thriller d'espionnage mais pas que. S'inscrivant dans un contexte géopolitique brûlant, il fait aussi une petite incursion dans l'anticipation et ça, très franchement, ça m'a totalement déstabilisée !
Je rembobine !
Daech est à terre, mais son idéologie perdure et les adeptes pour reprendre le flambeau ne manquent pas. A la frontière de l'Iran et de l'Afghanistan, c'est l'Armée des Purs qui, sous la houlette d'un homme charismatique, ultra-violent, russe, ex membre des Spetsnaz, que les Américains croyaient mort, qui fomente un attentat de grande ampleur. La CIA envoie l'un de ses meilleurs agents, Ridley Walker, un spécialiste des « zones interdites d'accès », sur les traces de Abu Muslim al-Tundra « Un musulman venu de la neige… des terres incultes… l'homme des sombres hivers… ». La traque sera implacable, ponctuée de dangers inimaginables. Elle emmènera Ridley très loin, et l'amènera à faire des choix impossibles.
Le point fort du roman est de faire pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'espionnage, et plus particulièrement de la CIA. Moyens mis en place pour recueillir les renseignements, écoutes, analyses, réunions au sommet : on a vraiment l'impression de participer à l'élaboration de la stratégie de l'Agence américaine pour empêcher les terroristes d'agir. Les personnages sont tout aussi importants. Ridley, l'agent très spécial, doté d'une force de caractère extraordinaire et d'une intuition quasi-surnaturelle qui lui permet de se sortir de situations désespérées en anticipant les réactions de ses adversaires (en tentant également de les comprendre), est loin d'un James Bond. Il est terriblement humain, tout comme al-Tundra d'ailleurs, dont l'histoire, poignante, l'a entraîné « du côté obscur de la force ». Autour d'eux gravitent de nombreux personnages secondaires qui ont tous une importance capitale pour le récit.
A nouveau, Terry Hayes a frappé fort. Pourtant, la marche était haute !
Je situe toutefois ce thriller un tout petit peu au dessous de Je suis Pilgrim –en raison d'un twist déstabilisateur qui intervient dans la dernière partie- mais il est néanmoins très réussi.
Attention, risque de dépendance très élevé !
#Lannéedelasauterelle #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          140
À mon avis, Terry Hayes a du trouver ma liste au Père Noël tant il a tapé juste: complexes industriels désaffectés, sous-marin, pays en -stan, écriture inclusive et plein de trucs dont je ne peux vous parler sans un énorme spoil. J'ai lu quelques chroniques mitigées et je peux comprendre qu'on n'adhère pas à la dernière partie ou aux descriptions presque cinématographiques de l'auteur. Mais pour moi, ça coche toutes les cases. On est sur un giga-coup de coeur absolu façon World War Z. le prochain, ce sera comme le 29 février, dans 4 ans donc.

L'histoire? Si vous êtes comme moi et que vous avez adoré « je suis pilgrim », avez-vous vraiment besoin de la connaître? Bon, puisque ça insiste… On est un thriller d'espionnage qui vous baladera de l'océan Indien aux grandes steppes anciennement soviétiques, en passant par Langley, siège de la CIA, évidemment. Vous en apprendrez tant sur le renseignement que vous demanderez si c'est vraiment possible tout ça et probablement que non, l'auteur en a certainement inventé une partie. Ou pas.

Les presque 1000 pages vous occuperont sans doute un moment mais l'art consommé du rebondissement et du cliffhanger de fin de chapitre vous feront oublier que ça fait 10 jours que vous lisez le même livre. Confessons même qu'à l'aube de la quatrième partie vous penserez même vous être trompé d'ouvrage tant le basculement des genres est surprenant!

Un livre qui n'est peut-être pas pour tout le monde mais qui était certainement pour moi!
Commenter  J’apprécie          112
Un thriller ou un roman d'aventures captivant et intense.

Difficile de poser ce livre tant il nous coupe du monde.

« L'année de la sauterelle » raconte l'histoire d'un agent spécialisé qui s'introduit dans les zones les plus dangereuses du monde et interdites d'accès. Il s'agit entre autres de l'Iran, de l'Afghanistan ou encore de certains endroits en Russie. Kane ou Ridley Walker, agent de la CIA, affronte sous couverture les dangers des régions hostiles. Nous plongeons dans l'isolement et la solitude de Ridley, ses pensées, ses réflexions. Un personnage fort intéressant et attachant. Mais tous les personnages le sont. Happée par le récit et le danger des missions, j'ai savouré les nombreuses scènes d'action et je me suis sentie en état de tension constant.

Ce roman d'aventures a rassasié ma curiosité et ma soif de savoir, il est richement documenté et nous en ressortons enrichis culturellement.

J'ai passé des moments incroyables et j'espère qu'il sera adapté un jour au cinéma !
Commenter  J’apprécie          50
"**L'année de la sauterelle** de Terry Hayes : Un Tourbillon d'Espionnage et d'Originalité". Dans son dernier ouvrage, Terry Hayes nous transporte au coeur d'un monde où les frontières ne sont que des lignes floues, où l'espionnage est une danse dangereuse et où la survie dépend de chaque pas. Dans "L'année de la sauterelle", nous suivons un agent de la CIA lancé dans une mission périlleuse aux confins du Pakistan, de l'Iran et de l'Afghanistan. Pour lui, l'objectif est clair : s'infiltrer, accomplir sa mission et quitter la zone, quel qu'en soit le prix.

Mais alors que notre protagoniste se trouve entraîné dans les méandres de ces régions hostiles, où la violence est reine, il découvre que sa mission a des implications bien au-delà de ce qu'il avait imaginé. Lorsque l'exfiltration d'une source cruciale le conduit à croiser la route d'un terroriste présumé mort, les enjeux explosent. La sécurité de tout l'Occident est désormais en jeu, et notre agent se retrouve pris dans un jeu de dupes où chaque mouvement pourrait être le dernier.

Ce qui rend ce roman si captivant, c'est son incroyable originalité. Ce thriller d'espionnage prend des tournures inattendues, nous plongeant dans un tourbillon d'événements où rien n'est jamais ce qu'il semble être. Terry Hayes parvient à maintenir un suspense haletant du début à la fin, nous entraînant à travers des rebondissements imprévisibles et des révélations bouleversantes.

La narration à la première personne donne une authenticité saisissante à l'histoire, nous plongeant au coeur des pensées et des émotions de notre héros. On ressent son adrénaline, sa peur, mais aussi sa détermination à accomplir sa mission, coûte que coûte. Les décors exotiques, des rues sombres du Pakistan aux couloirs feutrés de la CIA, ajoutent une dimension visuelle et sensorielle à l'histoire, nous transportant littéralement dans un monde en plein chaos.

Et bien que le roman aborde des sujets sensibles comme le terrorisme islamiste et les tensions géopolitiques, Terry Hayes parvient à les traiter avec finesse et nuance, sans jamais verser dans la caricature ou le sensationnalisme. Chaque détail est soigneusement documenté, chaque intrigue est minutieusement construite, créant une trame résistante à toute critique.

En conclusion, "L'année de la sauterelle" est un chef-d'oeuvre d'espionnage, un roman qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. Avec son mélange habile de suspense, d'action et d'émotion, Terry Hayes nous offre un voyage inoubliable dans les coulisses du monde de l'espionnage. Un livre à dévorer sans modération, qui ravira aussi bien les amateurs du genre que les néophytes en quête d'aventure et de frissons. Bravo à l'auteur pour cette oeuvre remarquablement bien réalisée.
Commenter  J’apprécie          51
J'avais extrêmement hâte de lire un nouveau Terry Hayes. Son précédent livre, Je Suis Pilgrim, est tout en haut de la liste de mes livres préférés.
J'ai retrouvé dans L'année de la Sauterelle tout ce que j'avais adoré dans le précédent. L'immersion totale dans la vie d'un agent de la CIA est parfaitement retracée et documentée. Mon petit bémol est sur la fin et cette histoire un peu improbable à la limite de la science-fiction... mais, globalement, cela reste excellent ! En espérant qu'il ne faudra pas de nouveau attendre 10 ans pour lire le prochain.
Commenter  J’apprécie          00


Autres livres de Terry Hayes (1) Voir plus

Lecteurs (962) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}