Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse de cithare

🪕 Moi qui est l'habitude des univers chargés par une ambiance très médiévale -bonjour witcher souvent eurocentré, j'ai pu élargir mes horizons en découvrant un univers qui s'inspire de la Chine Ancienne ; où mon arme favorite -l'épée à été remplacé par l'art de la stratégie. Et pour cela, je remercie sincèrement @hecateetoile qui a su me charmer avec son post sur cette même lecture.

La première chose qui m'a choqué est la tournure qu'a pu prendre le roman et la façon qu'à l'autrice pour chambouler le coeur des lecteurs. On suit un scénario qui évolue sans cesse, très souvent dans une course effrénée. Les mots prennent le rythme de l'histoire de nos héroïnes de guerre pour arriver à des dénouements souvent inattendus -je pense surtout à celui que l'on rencontre à la fin du tome-. À ce stade de péripéties, d'action inespérée et de révélation, j'ai de suite compris qu'il s'agirait d'un coup de coeur. C'est ce genre de roman que je dévore facilement, qui me rend accro s'en savoir pourquoi tandis que le point final se rapproche doucement.

Au final, pourquoi j'ai tant aimé ce roman? Car j'aime le personnage du Zéphy Ascendant, quelqu'un ayant une confiance en ses capacités et qui veut les pousser jusqu'au bout. Quelqu'un qui possède une certaine once égoïsme dans son comportement ainsi qu'une médisance hypocrite, mais c'est justement ce qui fait la force du Zéphyr. Il ne s'agit pas d'un personnage entièrement gris, ses actions bien qu'elles semblent être pour sa propre gloire sont en réalité le reflet d'une loyauté sans faille.

🗡 avis par @roicrocodile via instagram

ce roman est plaisant à lire, avec une plume agréable et un vrai suspens présent. J'ai apprécié le personnage de Zéphyr, même si j'ai été déstabilisée par son évolution et la seconde partie du roman. Son adoration pour Ren est aussi un peu compliquée à comprendre, mais on s'attache à elle. J'ai bien aimé la relation qu'elle va développer avec Choucas, qui est un personnage que j'aime bien. Cette plongée dans cette grande histoire de la Chine est intéressante, et j'ai apprécié de la découvrir de cette manière. On découvre la stratégie dans l'art de la guerre, et la manière dont tout le monde avance ses pions. C'est une lecture sympathique, que je vous conseille donc si vous aimez la fantasy et la plongée dans les mythes chinois. J'ai également apprécié les thèmes développés dans le récit. C'est un premier tome sympathique à lire, et je lirais la suite avec plaisir.
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Bien. Il est difficile de passer après Les livres de la terre fracturée et heureusement, je ne m'attendais pas à une lecture du genre. Car j'aurais été bien déçue. Puisque malgré le conflit géopolitique et l'inspiration (j'insiste sur le mot "inspiration" et non "réécriture") des Trois royaumes, ce premier tome est enfantin. Ou plutôt qu'enfantin, de part son écriture assez simpliste, je dirai plutôt adolescent.

Je ne dirai pas que j'ai adoré, pour autant cette lecture fut assez plaisante mine de rien. Les personnages, pour la plupart blindés de défauts, sont attachants. Notre personnage principal, Zéphyr, est d'une arrogance sans pareille mais, après un plot twist dont je ne révélerai rien, apprend peu à peu l'humilité et devient alors plus humaine, ne voyant plus les autres comme des pions d'un jeu d'échecs.

Honnêtement, si il y a bien un point fort dans ce roman, ce sont bien les personnages (Nuage, Ren et Choucas, vraiment incroyables ces trois-là!). Quant aux défauts...outre le style décriture assez puérile, il y en a plusieurs c'est certain.

La romance rapide, qui peut-être imputée au fait que le roman s'adresse aux adolescents pour commencer. Ou même les stratégies militaires qui semblent aussi irréalistes que stupides par moments. Mais qui prennent tout leur sens lorsque le surnaturel apparaît en deuxième partie de roman.

Nous ne sommes pas dans une épopée historique mais dans une histoire fantastique. Et cela, le lecteur pourra ne pas apprécier. Car au final, le coeur de cette grande guerre est bel et bien magique. Personnellement, cela ne m'a pas réellement choquée, au contraire même, j'ai trouvé cela bienvenue. Puisque le thème sous-jacent de l'humanité, de ce qui nous définit en tant qu'être humain, ne me lassera jamais.

Cette histoire est un conte de fée, rien de plus, rien de moins. Et honnêtement, au vu du retournement de situation de fin, j'ai plutôt hâte de voir la suite!

Un roman que je ne conseillerai pas à tout le monde mais qui est vraiment reposant, un bon moment tranquille en somme.

De la fantasy, en Corée, avec des femmes pour personnages principaux. Difficile de dire non. Même si j'avais un peu peur d'un côté peut-être un peu trop Young Adult à mon goût, j'ai passé un bon moment avec ce premier tome d'une saga reprenant le roman Les Trois royaumes, un roman historique chinois du XIVè siècle. La grande différence entre cette réécriture et son modèle, ce sont les personnages, qui deviennent ici majoritairement féminins. Les belligérantes et leurs alliées sont des cheffes de guerre puissantes menant des batailles pour le pouvoir ou la vengeance.

Nous suivons Zéphyr, stratège de Xin Ren, qui s'oppose à Miasma, conseillère féroce qui s'est octroyé le pouvoir de l'impératrice. Zéphyr est jeune, mais elle est très douée. Elle est prête à tout pour assurer la victoire de sa seigneuresse. Quitte à se livrer à son ennemi pour opérer depuis l'autre côté. Cependant, des rencontres inattendues vont perturber ses plans et la mettre en grand danger.

Zéphyr est une jeune femme courageuse, déterminée et rusée. La confiance que Xin Ren place en elle est une force qu'elle entretient avec diligence, et son dévouement pour sa cause est sans limite. Même aux côtés de Miasma, Zéphyr fait tout pour favoriser Xin Ren et mettre à mal ses ennemis, malgré une rencontre inattendue…

Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est le renversement qui a lieu vers la moitié du récit et qui fait prendre à ce dernier une nouvelle envergure. Cela dit, pour ce qui est de ce premier tome, cet aspect est encore très peu exploité, et manque d'impact même après la révélation. Mais c'est tout de même prometteur pour la suite de saga.

J'ai donc passé un bon moment avec La Joueuse de cithare. Je craignais que ce soit un peu trop Young adult pour moi, mais finalement, ça a été. le côté réécriture est très intéressant. Bien que puérils par certains côtés pour une partie d'entre eux, les personnages sont convaincants et attachants. Et s'il y a un pan de romance, il reste assez en retrait, du moins pour le moment. Un début de ce qui semble être un ennemies to lovers, mais en plus complexe encore.
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Vous adorez les romans remplis de stratégie politique ? Sur une ambiance asiatique et sur fond de réécriture d'un classique de la littérature chinoise ? Avec en plus une imposante majorité de femmes en rôle de Leader ?

La joueuse de cithare c'est tout ça ! On y suit Zéphyr qui est la stratège de son pays et qui va décider de passer chez l'ennemi, du moins en apparence.

Et vraiment être dans sa tête c'était fou et tellement intéressant. Je me suis surprise à autant accrocher à toutes ses analyses politiques et tous les enjeux qui y étaient rattachés. Vraiment une premier partie de roman que j'ai tout simplement adoré !

A la moitié du roman, l'histoire prend une tournure totalement différente qui m'a beaucoup surprise et j'ai eu davantage de mal à accrocher au début pour finalement réussir à y adhérer par la suite.

Je suis très curieuse du deuxième et dernier tome de cette duologie et j'ai hâte de le découvrir. Je pense que la suite ne manquera pas de me surprendre de nouveau… J'ai hâte !
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J'avais adoré Ceux qu'il nous faut retrouver de la même autrice. de ce fait, lorsque j'ai vu que les éditions Lumen le proposaient sur NetGalley, je n'ai pas hésité une seconde.

Dans ce roman, on n'est plus du tout dans le même genre. Adieu la science-fiction et bonjour Chine médiévale et fantasy.

Globalement, ce fut plutôt une bonne lecture. Toutefois, elle n'est pas parfaite.

Le début du récit m'a paru un peu abrupt. J'ai eu l'impression de prendre l'histoire en cours de route. C'était un peu déconcertant.
Une révélation majeure à l'intrigue apparaît vers la moitié du roman. Je ne l'avais pas du tout vu venir... mais cet élément nouveau ne m'a pas plu également.
Personnellement, je me serais bien passée de l'aspect fantasy de cette histoire pour se concentrer sur l'aspect stratégique. J'ai beaucoup apprécié les manipulations, les alliances, les stratégies qui se mettent en place au fil des pages.

Par ailleurs, j'aurais apprécié un traitement différent des personnages. Mis à part Zéphyr dont on en apprend plus au cours de la lecture, les autres ne sont que peu développés. C'est vraiment dommage. Je suis très intriguée par Choucas et j'espère qu'il gagnera en profondeur.

En bref, malgré quelques défauts, ce roman m'a fait passer un bon moment de lecture. Ma curiosité a été suffisamment piquée pour que je veuille découvrir la suite.
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Un peu trop de stratégies et de politique pour moi dans ce roman, pourtant fort bien construit. Ce n'est pas cette partie qui m'a séduite, loin de là. Mais, avec une héroïne qui m'a captivée d'entrée de jeu, et une tournure intéressante avec l'arrivée d'autres personnages intriguants, il a réussi à me séduire par ces divers autres aspects. Suffisamment en tout cas pour que j'attende la suite de cette duologie.

“La joueuse de Cithare” est le premier tome du “royaume des trois”, une réadaptation d'un trésor de la littérature chinoise. Stratégies politiques, batailles militaires, relations interpersonnelles, sororité… voilà tout ce qui compose ce roman. Trois seigneuresses s'affrontent et tiennent l'Empire entre leurs mains.

Le résumé m'a séduite très vite et principalement le personnage de Zéphyr. J'avais très envie de lire ce roman qui mettait en avant une stratège et ses stratégies militaires et politiques, le tout dans une période historique. Même si elle s'inspire d'un livre qui retrace une période historique, il ne s'agit pas d'un roman historique. Elle a inventé la dynastie Xin et les éléments de cette histoire, mais nous sommes quand même plongés dans le passé (certes fictif) de la Chine. Tout ça m'a plu. Par contre, je ne m'attendais pas au virage fantasy du milieu du roman qui fait prendre à “la joueuse de Cithare” une toute autre direction…

Le royaume des trois
Avant que la fantasy n'apparaisse dans le roman et nous fasse prendre un énorme virage, nous suivons Zéphyr, grande stratège de Xin Ren. Sa mission n'est pas simple car sa seigneuresse n'a pas de terre ni de réelle armée. Pourtant, elle s'est levée contre Miasma et la puissance de l'Empire.
Le roman débute sur la “fuite” des forces de Xin Ren. La jeune femme est adulée de tous, à tel point qu'elle est accueillie où elle le souhaite, ce qui met en danger ses hôtes. Dès que l'armée impériale se rapproche, elle fuit avec les populations locales. Zéphyr doit faire en sorte que tout se passe au mieux.
Son grand défi ? Demander une alliance à la seigneuresse du Sud. Pour ça, elle va être obligée de faire semblant de trahir Xin Ren et rejoindre les rangs de Miasma. Là-bas, elle rencontre Choucas, le stratège de Miasma. Sa mission est dangereuse : il ne faut pas que Miasma et encore moins son stratège (aussi intelligent qu'elle) ne percent ses intentions et doutent d'elle.
J'ai beaucoup aimé et préféré cette partie du roman. Pour la suite, je dirai qu'elle est étonnante. Peut-être est-ce présent dans l'oeuvre qui a inspiré “la joueuse de cithare” ? Je ne sais pas.

Pourquoi la cithare ?
Ce titre m'a interpellé. Je me demandais s'il s'agissait d'une expression pour parler de stratégie : “le joueur de cithare” est-il une manière de définir un stratège ? Pour une raison quelconque ? C'est presque le cas puisque les stratèges apprennent à jouer de la cithare. Comme un instrument magique, la cithare permet de percer les secrets de l'autre.
Il y a donc une grande importance à ce que Zéphyr soit “la joueuse de cithare”. Mais je vous laisserai découvrir ça en profondeur en lisant le roman. Je suis curieuse de connaître la suite de cette histoire.

Le conseil de la bibliothécaire : “La joueuse de Cithare” peut s'adresser à tous à partir de 13 ans (environ.) Si vous avez envie de lire un roman qui s'inscrit dans une culture chinoise et qui met en avant un personnage féminin au prise avec la politique au point de devoir être stratège, je vous conseille vivement (un coup de coeur !) : “la trilogie de l'empire” de Raymond E. Feist et Janny Wurts.
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Dès les premières lignes, on sait à qui on a affaire ! J'ai beaucoup aimé l'assurance que dégage Zéphyr, son calme, et surtout son esprit affuté digne de Sun Tsu. D'ailleurs certains intitulés de chapitres semblent être un clin d'oeil à ses stratagèmes comme "Quelque chose à partir de rien".

J'ai eu un énorme coup de coeur pour la première partie, ou plutôt la première stance de ce livre. J'ai adoré suivre les stratégies de Zéphyr, qui sont plutôt culottées, si bien que la stratège est toujours sur le fil du rasoir et le lecteur aussi. Je ne compte plus le nombre de fois où j'étais en mode oh lalala, là ça ne va jamais passer

J'ai été un peu moins emballée par la seconde et la troisième stance. Les intrigues politiques, les complots et les stratégies militaires sont toujours au rendez-vous, mais pour des raisons que je tairais afin de ne pas spoil, ça n'avait pas vraiment la même saveur. C'est ce qui a fait que ça n'a pas été un coup de coeur pour moi. J'ai tout de même apprécié de les lire, elles apportent des éléments importants à l'intrigue et de sacrés rebondissements (j'en ai pas vu venir la moitié 👀). du coup j'ai énormément hâte de lire la suite.

Ce roman m'a beaucoup fait penser à ma trilogie préférée, la Trilogie de l'Empire de Janny Wurts et Raymond E. Feist

La joueuse de cithare est définitivement une lecture unique en son genre qui ne ressemble à aucune autre, et mon ressenti sur ce livre est aussi assez unique. J'ai aimé énormément de choses dans ce roman et, pourtant, je reste sur une impression un brin mitigée, sans réussir à vraiment mettre le doigt sur le pourquoi du comment.

Le rythme de l'histoire est assez rapide. J'avais peur, en commençant ma lecture, que ce soit l'inverse le temps que tout se mette en place, et ça m'a vite rassurée de voir que les éléments s'enchainaient rapidement. Parfois un peu trop même. Cela offrait de grandes scènes de batailles épiques, mais j'avais aussi l'impression que certains points manquaient de développement, que je n'avais pas le temps d'assimiler ce qu'il se passait, ce que je découvrais, que l'autrice m'embarquait déjà ailleurs.

Par contre, je suis tombée sous le charme de la façon dont Joan He nous dévoile un récit de guerre magistral, avec tous les enjeux, toutes les tactiques militaires, et toute la politique qui vont avec. Je salue d'ailleurs la volonté de l'autrice de réécrire ce conte en remplaçant les protagonistes masculins par des protagonistes féminins. J'ai aimé la force, le caractère et la complexité de chacun des personnages que l'on rencontre, et j'ai eu un gros coup de coeur pour Zéphyr, à la destinée si extraordinaire, mais à la personnalité si louvoyante, très difficile à cerner.

Zéphyr est prête à tout pour réussir et ne va pas hésiter à se jouer des autres, à les manipuler et à mentir à plus d'une reprise. Tout est bon pour atteindre son but, même si cela l'entraine à duper les autres et à les abreuver de mensonges. Les autres personnages ne sont pas en reste, et ils ont tous un rôle à jouer. Ce qui fait que le lecteur est toujours incertain et ne sait jamais s'il peut vraiment faire confiance à tous ceux qui entourent Zéphyr. Et j'adore toujours autant me sentir aussi embrouillée dans une lecture, ne pas réussir à véritable cerner tous les personnages, ce qui entraine toujours de sacrées surprises, bonnes comme mauvaises.

En définitive, ce premier tome dévoile un univers unique en son genre, et nous propose de découvrir une réécriture genderswap d'un grand conte chinois. Les personnages m'ont marquée, tous plus insaisissables les uns que les autres, et j'ai beaucoup aimé l'incertitude que cela créé dans l'intrigue. Zéphyr est également très complexe et a une personnalité qui m'a fascinée. J'ai également beaucoup aimé la façon dont l'autrice arrive à intégrer de la fantasy dans un récit historique chinois, et je trouve que ce mélange fonctionne parfaitement. Mais le rythme de l'histoire s'emballe parfois beaucoup trop, et j'ai souvent eu l'impression d'être laissée de côté par l'autrice, qui avait tant de choses à nous raconter. J'espère que cela s'améliorera par la suite.
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