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3,68

sur 72 notes
La Joueuse de Cithare est un récit qui m'aura surprise de nombreuses fois, et dans le bon sens.
Très attirée par le résumé - et la magnifique couverture, il faut bien l'avouer - j'ai été un peu refroidie par quelques retours le concernant. Malgré tout, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure et quelle bonne idée j'ai eu!

Le récit promettait un roman de fantasy, sans réelle magie mais avec beaucoup d'intrigues politiques, puisque notre protagoniste principale est une stratège, dans le camp le plus perdant qui soit puisqu'elle suit une seigneuresse sans terres et sans ressources - mais non sans valeurs. Aimant beaucoup les intrigues politiques dans les romans, c'était forcément d'un parti-pris qui allait me plaire.
En revanche, on sent le côté young adult avec des relations qui se tissent rapidement, si rapidement que ça fait un peu artificiel. Mais ça fait partie du genre, on le sait quand on s'engage dans la lecture.

Ce qui est surprenant c'est la deuxième partie du roman qui offre un virage à 180 degrés. Honnêtement, elle est impossible à deviner. le lecteur tombe de haut. Un virage tellement ahurissant qu'au début on se demande si on va complètement adhérer à la suite de cette histoire. Et pourtant, malgré mes réserves, j'ai poursuivi et là encore j'ai bien fait.

Notre héroïne est un personnage complexe, loi d'être parée de toutes les vertus. Si on cherche un personnage de ce type, on a Ren. Zephyr est là pour faire progresser Ren dans ses combats. Si pour cela elle doit se salir les mains, ne pas être morale, qu'à cela ne tienne. Malgré le fait qu'elle soit un personnage réellement gris, c'est un personnage que j'ai apprécié, avec ses qualités et ses failles.

Pour ce qui est de la fluidité de la plume, je dois bien reconnaître qu'à certains moments, ça semble un peu alambiqué. Mais le récit reste très prenant, jusqu'à la fin.

L'autrice affirme qu'elle a voulu rendre hommage à ses racines, mais aussi à ses passions et à la jeune fille qu'elle était. On le sent. Ce récit est une réécriture d'un conte chinois. Très patriarcal, l'autrice lui a donné une atmosphère féministe. Peut-être un chouïa trop à mon goût. Autant, j'apprécie qu'il y ait de nombreux personnages féminins au premier plan, autant je trouve qu'il y a trop peu de personnages masculins pour que cela soit crédible.

Je m'arrête sur ce bémol. J'attends avec impatience la suite qui promet d'être encore mieux.
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En grand amateur de culture asiatique, je n'ai pu résister à l'appel de ce roman dont je me suis empressé d'être preneur. Avec sa délicieuse couverture et son alléchant résumé, je n'ai pu me résoudre à laisser traîner La joueuse de Cithare dans ma PAL et je ressors globalement satisfait de cette lecture dont l'ambiance m'a plus que convaincu, à l'inverse des protagonistes esquissés par Joan He.

Ma conviction n'aurait pu naître sans la nerveuse plume ni le chamboulant style de cette dernière. En effet, l'auteure nous transporte sans filet dans une sombre première partie, dédiée à une violente guerre, ne me laissant aucun répit. Ainsi, j'ai autant été chamboulé que captivé par cette initiale esquisse merveilleusement construite et captivante. L'ambiance des champs de bataille est parfaitement maîtrisée et c'est haletant que j'ai parcouru la première moitié de cette oeuvre. Sans s'encombrer de détails Joan He s'inspire et transpose un duel de clans vivifiant à parcourir et immersif à souhait. Les champs de batailles et leurs nombreux campements offrent de palpitantes scènes d'action et j'ai été subjugué par la délicieuse et succulente orientation politique et stratégique de ce conflit. Sans être des plus complexe pour autant, le conflit dévoilé n'en demeure pas moins intrigant et pertinent à découvrir et je suis ravi d'avoir pu être témoin d'une telle ambition. Accompagné de Zéphyr, j'ai découvert les violents et fins stratèges coulisses d'un combat d'antan ou bien des secrets sont dissimulés. En tant que fine stratège, cette dernière m'a ouvert les portes d'un royaume aussi passionnant que tacticien. Néanmoins et bien que j'ai dévoré cette haletante première partie, j'admets avoir parfois souffert d'une telle précipitation dans sa construction et bien des réponses semblaient manquer à l'appel.
Fort heureusement, la seconde partie bien plus psychologique et nuancée que sa prédécesseuse permet à Joan He d'approfondir sa magistrale épopée et la solidifier fortement. Les enjeux commencent à s'entrevoir derrière les nombreux combats et les ambitions de chaque clan se dessinent au fur et à mesure de la guerre. Ainsi et sans pour autant manquer de panache, j'ai tout autant été séduit par cette salvatrice orientation, offrant un merveilleux contraste et me permettant de souffler quelques instants. Je suis donc totalement enthousiaste quant à l'intrigue palpitante et quant à l'ambiance magistrale de ce premier volet mais je ne peux, malheureusement, affirmer l'être autant quant aux protagonistes présentés.

A commencer par la présence d'un nombre important de personnages aux noms et autres surnoms m'ayant bien souvent embrouillé. Il m'a fallu du temps pour comprendre qui était qui et dans quels clans leurs appartenances tendaient. Une fois repères en main, ma lecture s'est fortement simplifiée même si, et avec regrets, j'admets ne pas être parvenu à m'attacher pleinement à l'un d'eux. A commencer par notre héroïne Zéphyr. Cette fine et fière stratège assure et remplit parfaitement et pleinement son rôle mais manque cruellement d'humanité dans une bien trop large partie du récit. Quand bien même grâce à cette dernière j'ai eu la chance de découvrir le rôle majeur de ces personnes stratégiques au sein d'une bataille, j'aurais apprécié que davantage d'humanité se glisse en cette dernière. Pour autant et en ce qui concerne ses qualités de pion sur l'échiquier, cette dernière m'a plus qu'impressionné et sa présence m'a pleinement revigoré. D'autant plus que derrière cette maîtresse de guerre sa cache une grande part d'ombre et certaines révélations m'ont pris à revers tant je ne les ai pas vu venir. C'est donc perplexe que j'ai tourné la dernière page de son aventure et j'espère une saisissante évolution quant à ce personnage. Ce constat reste de mise quant aux autres protagonistes esquissés même si j'ai été ravi du traitement de chacun. Peu restent sur la touche et beaucoup auront leur rôle a jouer dans le conflit dévoilé et cela m'a pleinement ravi. D'autant plus qu'une fois les masques et autres remparts tombés, les émotions prennent parfois le pas sur les combats et la tendresse de certaines relations permettent également une douce accalmie. Néanmoins et malgré ce léger manque, la diversité de cette gallérie de personnage m'a quant à elle plus que diverti et satisfait.

Entre guerriers, seigneurs et autres castes, c'est un magistral récit de guerre qui m'a été dévoilé. Ainsi, j'ai été subjugué par l'ambiance nerveuse et rude retranscrite avec réalisme des champs de batailles ainsi que par la timide magie les accompagnant par moments. J'aurais seulement apprécié ressentir la même ferveur quant aux personnages esquissés manquant d'humanité du fait de leurs rôles majeurs dans ce palpitant et addictif conflit. C'est donc avec enthousiasme et intérêt que je dévorerai la suite de cette trépidante épopée, s'inspirant de faits réels, offerte par Joan He.
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Un livre remplis de guerre, de politique, de trahison et de subterfuge qui a été un plaisir absolu à lire !

Ce roman s'inspire des Trois Royaumes qui est l'un des grands classiques de la littérature chinoise, qui lui même s'inspire d'une période de l'histoire chinoise qui porte le même nom. Je connaissais un peu l'histoire des Trois Royaumes, du coup je m'attendais déjà à un livre passionnant !

Zéphyr est un sacré personnage. Elle porte à elle seule les machinations politiques du livre en tant que stratège. J'adore son esprit et sa manière de réfléchir. C'était un tel plaisir de voir comment elle résolvait les problèmes avec toutes sortes d'approches. Elle a toujours une longueur d'avance.

Aussi, j'ai adoré la façon dont tout est caché au lecteur à ce niveau là… Zéphyr a une idée et s'efforce de la réaliser, mais même si nous sommes dans sa tête, nous apprenons le résultat final en même temps que tous les autres personnages ! Je trouve que ça donne beaucoup plus d'impact.

Zephyr rencontre également un certain nombre de personnages secondaires qu'elle utilise à son avantage. Parmi eux, on trouve des guerriers et des seigneuresses... Je crois que mon préféré était Choucas.

Le seul petit bémol c'est le fait que les noms soient traduits littéralement. Pourtant certains personnages ont des noms typiquement chinois (exemple : Xin Bao) donc pourquoi ne pas avoir fait pareil pour tous les personnages ?

Mais bon, ça m'a absolument pas empêché d'apprécier ma lecture ! J'ai hâte de lire le tome 2 !
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Un peu trop de stratégies et de politique pour moi dans ce roman, pourtant fort bien construit. Ce n'est pas cette partie qui m'a séduite, loin de là. Mais, avec une héroïne qui m'a captivée d'entrée de jeu, et une tournure intéressante avec l'arrivée d'autres personnages intriguants, il a réussi à me séduire par ces divers autres aspects. Suffisamment en tout cas pour que j'attende la suite de cette duologie.
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“La joueuse de Cithare” est le premier tome du “royaume des trois”, une réadaptation d'un trésor de la littérature chinoise. Stratégies politiques, batailles militaires, relations interpersonnelles, sororité… voilà tout ce qui compose ce roman. Trois seigneuresses s'affrontent et tiennent l'Empire entre leurs mains.

Le résumé m'a séduite très vite et principalement le personnage de Zéphyr. J'avais très envie de lire ce roman qui mettait en avant une stratège et ses stratégies militaires et politiques, le tout dans une période historique. Même si elle s'inspire d'un livre qui retrace une période historique, il ne s'agit pas d'un roman historique. Elle a inventé la dynastie Xin et les éléments de cette histoire, mais nous sommes quand même plongés dans le passé (certes fictif) de la Chine. Tout ça m'a plu. Par contre, je ne m'attendais pas au virage fantasy du milieu du roman qui fait prendre à “la joueuse de Cithare” une toute autre direction…

Le royaume des trois
Avant que la fantasy n'apparaisse dans le roman et nous fasse prendre un énorme virage, nous suivons Zéphyr, grande stratège de Xin Ren. Sa mission n'est pas simple car sa seigneuresse n'a pas de terre ni de réelle armée. Pourtant, elle s'est levée contre Miasma et la puissance de l'Empire.
Le roman débute sur la “fuite” des forces de Xin Ren. La jeune femme est adulée de tous, à tel point qu'elle est accueillie où elle le souhaite, ce qui met en danger ses hôtes. Dès que l'armée impériale se rapproche, elle fuit avec les populations locales. Zéphyr doit faire en sorte que tout se passe au mieux.
Son grand défi ? Demander une alliance à la seigneuresse du Sud. Pour ça, elle va être obligée de faire semblant de trahir Xin Ren et rejoindre les rangs de Miasma. Là-bas, elle rencontre Choucas, le stratège de Miasma. Sa mission est dangereuse : il ne faut pas que Miasma et encore moins son stratège (aussi intelligent qu'elle) ne percent ses intentions et doutent d'elle.
J'ai beaucoup aimé et préféré cette partie du roman. Pour la suite, je dirai qu'elle est étonnante. Peut-être est-ce présent dans l'oeuvre qui a inspiré “la joueuse de cithare” ? Je ne sais pas.

Pourquoi la cithare ?
Ce titre m'a interpellé. Je me demandais s'il s'agissait d'une expression pour parler de stratégie : “le joueur de cithare” est-il une manière de définir un stratège ? Pour une raison quelconque ? C'est presque le cas puisque les stratèges apprennent à jouer de la cithare. Comme un instrument magique, la cithare permet de percer les secrets de l'autre.
Il y a donc une grande importance à ce que Zéphyr soit “la joueuse de cithare”. Mais je vous laisserai découvrir ça en profondeur en lisant le roman. Je suis curieuse de connaître la suite de cette histoire.

Le conseil de la bibliothécaire : “La joueuse de Cithare” peut s'adresser à tous à partir de 13 ans (environ.) Si vous avez envie de lire un roman qui s'inscrit dans une culture chinoise et qui met en avant un personnage féminin au prise avec la politique au point de devoir être stratège, je vous conseille vivement (un coup de coeur !) : “la trilogie de l'empire” de Raymond E. Feist et Janny Wurts.
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Dès les premières lignes, on sait à qui on a affaire ! J'ai beaucoup aimé l'assurance que dégage Zéphyr, son calme, et surtout son esprit affuté digne de Sun Tsu. D'ailleurs certains intitulés de chapitres semblent être un clin d'oeil à ses stratagèmes comme "Quelque chose à partir de rien".

J'ai eu un énorme coup de coeur pour la première partie, ou plutôt la première stance de ce livre. J'ai adoré suivre les stratégies de Zéphyr, qui sont plutôt culottées, si bien que la stratège est toujours sur le fil du rasoir et le lecteur aussi. Je ne compte plus le nombre de fois où j'étais en mode oh lalala, là ça ne va jamais passer

J'ai été un peu moins emballée par la seconde et la troisième stance. Les intrigues politiques, les complots et les stratégies militaires sont toujours au rendez-vous, mais pour des raisons que je tairais afin de ne pas spoil, ça n'avait pas vraiment la même saveur. C'est ce qui a fait que ça n'a pas été un coup de coeur pour moi. J'ai tout de même apprécié de les lire, elles apportent des éléments importants à l'intrigue et de sacrés rebondissements (j'en ai pas vu venir la moitié 👀). du coup j'ai énormément hâte de lire la suite.

Ce roman m'a beaucoup fait penser à ma trilogie préférée, la Trilogie de l'Empire de Janny Wurts et Raymond E. Feist
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La joueuse de cithare est définitivement une lecture unique en son genre qui ne ressemble à aucune autre, et mon ressenti sur ce livre est aussi assez unique. J'ai aimé énormément de choses dans ce roman et, pourtant, je reste sur une impression un brin mitigée, sans réussir à vraiment mettre le doigt sur le pourquoi du comment.

Le rythme de l'histoire est assez rapide. J'avais peur, en commençant ma lecture, que ce soit l'inverse le temps que tout se mette en place, et ça m'a vite rassurée de voir que les éléments s'enchainaient rapidement. Parfois un peu trop même. Cela offrait de grandes scènes de batailles épiques, mais j'avais aussi l'impression que certains points manquaient de développement, que je n'avais pas le temps d'assimiler ce qu'il se passait, ce que je découvrais, que l'autrice m'embarquait déjà ailleurs.

Par contre, je suis tombée sous le charme de la façon dont Joan He nous dévoile un récit de guerre magistral, avec tous les enjeux, toutes les tactiques militaires, et toute la politique qui vont avec. Je salue d'ailleurs la volonté de l'autrice de réécrire ce conte en remplaçant les protagonistes masculins par des protagonistes féminins. J'ai aimé la force, le caractère et la complexité de chacun des personnages que l'on rencontre, et j'ai eu un gros coup de coeur pour Zéphyr, à la destinée si extraordinaire, mais à la personnalité si louvoyante, très difficile à cerner.

Zéphyr est prête à tout pour réussir et ne va pas hésiter à se jouer des autres, à les manipuler et à mentir à plus d'une reprise. Tout est bon pour atteindre son but, même si cela l'entraine à duper les autres et à les abreuver de mensonges. Les autres personnages ne sont pas en reste, et ils ont tous un rôle à jouer. Ce qui fait que le lecteur est toujours incertain et ne sait jamais s'il peut vraiment faire confiance à tous ceux qui entourent Zéphyr. Et j'adore toujours autant me sentir aussi embrouillée dans une lecture, ne pas réussir à véritable cerner tous les personnages, ce qui entraine toujours de sacrées surprises, bonnes comme mauvaises.

En définitive, ce premier tome dévoile un univers unique en son genre, et nous propose de découvrir une réécriture genderswap d'un grand conte chinois. Les personnages m'ont marquée, tous plus insaisissables les uns que les autres, et j'ai beaucoup aimé l'incertitude que cela créé dans l'intrigue. Zéphyr est également très complexe et a une personnalité qui m'a fascinée. J'ai également beaucoup aimé la façon dont l'autrice arrive à intégrer de la fantasy dans un récit historique chinois, et je trouve que ce mélange fonctionne parfaitement. Mais le rythme de l'histoire s'emballe parfois beaucoup trop, et j'ai souvent eu l'impression d'être laissée de côté par l'autrice, qui avait tant de choses à nous raconter. J'espère que cela s'améliorera par la suite.
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Premier tome d'une duologie qui réinterprète Les Trois Royaumes, Joan He le féminise presque complètement (en dehors des soldats anonymes, on peut compter les hommes sur les doigts d'une main) et y apporte une bonne dose de magie. C'est une grande épopée qui nous est contée par Zéphyr, la plus fine stratège du pays, qui s'est mise au service de Xin Ren, la plus idéaliste et la plus aimée du peuple parmi les prétendantes au trône de l'empire. Entre préparatifs de guerre, plans et stratégies pour parvenir à ses fins (les siennes ou celles de sa seigneuresse ?), réminiscences d'un passé difficile, adversaires complexes et sentiment de toute puissance, Zéphyr parviendra-t-elle à influer tout le cours de l'histoire ? Malgré l'agacement parfois ressenti par le sentiment de supériorité de l'héroïne et des personnages secondaires trop esquissés, voilà un récit épique et fantastique plein de rebondissements, qui nous tient en haleine jusqu'au bout !
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Zéphyr, notre héroïne, est une stratège, la meilleure, au service de Xin Ren, une descendante de l'actuelle impératrice Xin Bao. Ren ne se soucie que du peuple maltraité par la gestion de la régente de Xin Bao, Miasma, qui déclenche guerre sur guerre pour maintenir sa mainmise sur ce pouvoir par intérim qu'elle savoure.

Zéphyr a bien l'intention de mettre Ren à la place de Miasma, et pour ce faire, il faut qu'elle rallie le Sud et l'Ouest à leur cause. Or la première province ne se soucie que de ses problèmes perso, quant à la seconde, régentée par l'oncle de Ren, ce dernier ne veut absolument pas faire de vagues.

Zéphyr va donc déployer tout son talent : alliances, promesses, mensonges, trahisons, manipulations... le tout en finesse et avec le sourire. Elle développe chez le lecteur un sentiment pour le moins ambigu qui oscille en permanence entre l'admiration et le rejet, et justement entretient le moteur de lecture : on veut la connaître mieux, réussir à se faire une opinion ferme.
La suite sur le blog ;)
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Je remercie la maison d'édition LUMEN qui m'a envoyé ce roman en service presse numérique. Spoiler alert : j'ai tellement aimé le livre que je suis allée me l'acheter un version physique pour l'avoir dans ma bibliothèque.

Dans un premier temps, l'objet est beau : l'illustration est sublime, représentative et les dorures sont très belles. le livre est très qualitatif.

Ensuite, en ce qui concerne l'histoire, et bien ce roman est un coup de coeur. J'étais mitigée au début de ma lecture, pas forcément facile de rentrer dans l'histoire, surtout par la présence des nombreux personnages. le petit récapitulatif au début du roman est d'une précieuse aide (et les illustrations sont très belles). Les cent premières pages passées, je suis rentrée à fond dans l'histoire même si je ne connaissais rien du classiques "Les Trois Royaumes". Les stratégies, les plans, les réflexions, la construction des chapitres est un régale. Passé le premier tier du livre, j'étais captivée. Et pourtant, les romans mélangeant guerre/stratégie de guerre et magie, ce n'est généralement pas mes lectures préférées.

Qui plus est, j'ai adoré le personnage de Zéphyr qui est une protagoniste qui sort de l'ordinaire. Ses relations avec les personnages secondaires est un délice et on s'attache vite à cette jeune stratège.

J'attends le tome deux (dernier tome) avec une impatience démesurée.

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