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4,21

sur 2168 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"-Ils m'ont enseigné la broderie, dit Kaede.
Mais on ne peut tuer personne avec une aiguille.
-Détrompez-vous, assura Shizuka, d'un ton désinvolte.
Je vous montrerai comment faire."

"Vous êtes amoureux de la mort, comme tous ceux de votre classe."
"Toutes les apparences étaient trompeuses."

I've read this book translated from English to French by Philippe Giraudon.
This review contains spoilers.
3 / 5

Writing : The writing is undoubtedly efficient. The author has studied the work and it shows. It is fluid, with a rich vocabulary, and free of clumsy mistakes. This said, I did not find it particularly remarkable.
Plot and characters: As slick as the writing is, we cannot say as much about the story. The setting is intriguing: low fantasy, medieval, Japanese-inspired country. But the worldbuilding is not even present. See, our main character starts developing some supernatural abilities; acute hearing, dexterity, and more… Why? Because it's hereditary. No other explanation. And of course, these only appear at puberty, how convenient for it to be during the time frame of the story. Therefore the setting becomes boring: we don't get anything more than the typical (and stereotypical) images associated with Japanese culture; the samurai, the ninjas, the empires, the monks… Don't get me started on the romance: love at first sight. It's lazy, it's uninteresting, and it's a dead end.
One good point: The ending was clever. I love that Kaede killed the bad guy, and her appearance with his sword in one hand and his head in the other was one badass scene.

Diversity : Obviously all the characters are Japanese. Although it tries to some extent, the book is still quite misogynistic, the female characters are left aside, and Kaede still wants to be married at 15 to a boy she's talked to like 3 times, or… die. Not so cool.

Edition: Beware as the characters are quite small.

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Il s'agit d'une histoire de lutte de clans, dans le Japon du XVème siècle. L'auteure a énormément travaillé son sujet, et l'environnement de l'intrigue est parfaitement rendu. C'est un univers d'ambitions, de compétition et de vengeance, et le cadre d'une logique guerrière qui nous surprend et nous échappe un peu. Pour venger son honneur, il faudra tuer. Il faudra peut-être aussi renoncer à ses amours. Et même sacrifier sa vie.
Tout ce contexte est intéressant, mais on regrettera une complexité sans doute excessive de l'ensemble. Nous parlons ici du premier tome de la série. Il y en a cinq. Pour ma part, je m'arrête là.
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A titre personnel je devais absolument finir ma pal de livres classé en priorités, le dernier, étant "Le clan des otori". Je l'ai pris parce que je devais le lire et pas parce que j'en avais envie et de ce fait, j'ai gâché ma lecture. Peu être que je n'étais pas dans le bon mood ; mais je ne suis pas particulièrement trouvé ce roman à la hauteur de mes attentes, après que l'on m'a venté les mérites depuis des années..

C'est le premier roman d'une saga assez conséquente, qui se passe dans un japon médiéval imaginé à l'époque féodale, il y a un coté assez fantastique puisque certains personnages sont dotés de dons particuliers.

C'est l'histoire de Takeo qui va être sauvé par un puissant membre du clan des otori, alors que son village a était massacré par un clan adverse. Il va se retrouver dans une lutte sanglante entre seigneurs de guerres et leurs stratégies politiques. Il va se découvrir des dons prodigieux qui pourrai l'amener dans un tout nouveau destin.

Mais qui est il vraiment ? Un simple paysan, un nouveau seigneur dans la ligné, ou assassin hors pair?
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Je me suis laissé agréablement emporter par cette aventure à l'atmosphère orientale et moyenâgeuse.
De l'action, des personnages attachants, des paysages. Tout y est pour que l'on ait envie de poursuivre.
Malheureusement, j'ai calé à la 50ème page du tome 2, dans lequel je me suis ennuyé. Dommage.
Mais le tome 1 peut suffire car il a sa propre conclusion.
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Le clan des Otori t1 le silence du Rossignol... je dépile et il était dedans depuis nombre d'année...

Pitch :
Tomasu a eu une bonne idée d'aller se balader dans la montagne.. Parce qu'à son retour au village, l'horreur est de mise, il ne lui reste plus que la fuite... dans sa fuite éperdue il va rencontrer à point nommé un homme... Shigeru Otori qui va décider de le prendre sous son aile... Malgré les dangers que représente ce jeune adolescent... Pour Tomasu cela voudra dire un changement de nom, d'habitudes et un apprentissage.. une éducation, les lettres les armes et puis sur ce qu'il est vraiment... qui était son père, qu'il n'a jamais connu...

Bon me revoilà à contre courant... je commence a avoir l'habitude, et pire je fais même pas exprès...
Non... quand je commence un livre et quel qu'il soit, j'y vais toujours sans a priori, les a priori et la lecture ça va pas ensemble.. faut se laisser faire par l'histoire, par l'auteur... sinon déjà qu'un avis de lecture c'est un peu (beaucoup) subjectif.. alors si on a des a priori c'est foutu d'avance... et je soupire.

Alors bon, déjà c'est un bouquin, malgré le fait qu'il soit paru maintenant en collection Folio blanche (ça c'est une histoire de sous), et bien malgré ça, c'est un livre destiné aux ados... écrit et pensé pour eux... ça personnellement je m'en fiche, j'en ai lu d'autres, j'en ai apprécié d'autres, c'est juste pour prévenir...

- Alors dis nous ? T'as trouvé ça comment ?
- Bien écrit.. très bien écrit, de jolies descriptions, un chant lexical complexe et abondant...
Oui une jolie plume, un beau vocabulaire, de belles images, la dame sait décrire, montrer, tout le chant lexical de l'ouie, et de l'eau... l'eau un élément important de ce livre, tant sur le concret, que sur toutes les métaphores qu'elle peut apporter... non à ce niveau-là dame sait y faire...
- Et puis quoi d'autres ?
- Heu...
- C'est tout ?
- (soupir désespéré)... Oui... mais je dois dire peut-être parce que j'ai passé l'âge... quoi que même pas sûre...

Oui, hélas, c'est tout, ça n'a pas fonctionné avec moi... pas du tout même... j'en suis même toute déconfite.. Parce que les histoires fantasy, et les mondes japonisants médiéval, j'aime plutôt... Mais hélas ça n'a pas marché du tout... je me suis même forcée (oui forcée) à le finir...
et ce pour différentes raisons qui me sont propres.

Et comme d'habitude quand j'aime pas... et bien y a bien souvent une histoire de fond...
Déjà y a un foutu prosélytisme religieux merdique, que j'aime pas...
Ensuite y a la honte du sexe... que j'aime pas non plus...
Et puis y a des clichés à la pelle... le gentils ne peuvent être que boooooo.. les méchants tous très très méchant que laids (c'est un exemple).
Et puis tellement d'autres choses du même tonneau... qui m'ont fait plus que soupirer...

Ensuite niveau narratif, y a des trucs qui ont plutôt coincés pour moi, des choses que l'on retrouve bien souvent en lectures adolescentes d'ailleurs (mais pas que).
Tout arrive avec une facilité déconcertante...

Y a le côté, héros qui fait tout tranquille à l'aise Blaise, genre les autres leur faut des années pour apprendre des trucs.. lui pof, décontrasté je suis trop fort... oh j'ai un pouvoir nouveau, hop je sais faire mieux que le maître qui m'apprend..
Franchement pour de la lecture adolescente et pour rester dans le ninja, je préfère mille fois Naruto (et dieu sait que dans Naruto y a des problèmes), où c'est plus crédible dans le sens de l'effort...
Oui la valeur de l'effort, et pourtant dans un roman destiné à la jeunesse, n'est pas du tout mise en avant... voir même le contraire... bof bof...
La romance à trois balles... avec premier regard qui transperce.. là j'ai soupiré... La fille que c'est la plus belle fille du monde, et pâmoison, fièvre et tout et tout quand elle rencontre le jeune premier... et je lève un sourcils me demandant si ça marche encore ce genre de truc...

Et une fin à mon sens aberrante...

Je lirais pas les autres, même si je les ai ( j'avais acheté les trois d'un coup, dommage), ce tome un ne m'en a pas donné du tout envie.. et oui dommage...
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Dans un univers largement inspiré du Japon féodal, "Le silence du rossignol" est un roman de fantasy très light. Orphelin suite au massacre de son village, Tomasu est recueilli par le seigneur Otori Shigeru. Au coeur des complots politiques et de la tyrannie, Tomasu devient Takeo : l'héritier de son protecteur, l'élève des différents partis souhaitant l'utiliser à leurs fins et l'amant de la jeune Shirakawa Kaede. le destin de cette dernière transite lui aussi de mains en mains mais tout semble s'emboîter pour réunir ces deux adolescents singuliers.

Un roman que je trouve light parce que dépourvu de fioritures. le contexte japonisant se maintient sans jamais être suffisamment prégnant pour nous dépayser complètement. L'intrigue politique m'a surpris de part son dénouement aussi rapide qu'inattendu. [Masquer] Habituellement, les vengeances se consomment froides, au bout de longs cycles aux multiples rebondissements. Ici, c'est plié, emballé et expédié. [/Masquer] du coup, je suis curieux de voir sur quoi portera la suite…

Challenge PAVÉS 2019
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(...) Il s'agissait d'une relecture: j'avais lu les 2 1ers tomes de cette série lors de leur sortie, avant de la mettre de côté le temps que tous les tomes paraissent: lorsque j'avais voulu lire le tome 3, j'étais perdue, trop de temps avait passé entre sa sortie et celle du tome 2. Cette fois, j'espère bien lire la série en entier!

Pour ce qui est de trame de l'histoire, mon souvenir de ce livre était beaucoup plus précis que ce à quoi je m'attendais, ce qui fait que je n'ai pas été surprise par ma lecture autant que j'aurais aimé l'être. On suit le jeune Takeo dans son éducation, le développement de ses dons et l'évolution de sa relation avec sa famille d'adoption. En parallèle, certains chapitres sont consacrés à Kaede, le personnage féminin principal, otage depuis l'enfance dans un clan ennemi, qui connaît également quelques péripéties.

Sur la forme, j'avoue que j'espérais mieux. le texte m'a semblé moins touffu que dans mon souvenir. Il y avait certaines facilités et l'éducation de Takeo semblait un peu trop rapide. A ma première lecture, j'avais eu un gros crush pour sire Shigeru, cette fois il m'a paru manquer un peu d'approfondissement. Ce qui s'explique par le fait que le personnage est tout en retenue, probablement ce qui m'avait séduite la 1e fois ^^ J'ai bien apprécié Kaede, par contre, j'ai trouvé que l'aspect condition des femmes dans ce Japon féodal imaginaire était bien traité. Certains autres personnages m'ont exaspérée, en particulier tout ce qui touche à la Tribu et à ses membres. Je n'entre pas dans les détails pour ne pas vous spoiler.

La plume est agréable, c'est fluide et assez addictif. Les pages se tournent facilement et on est pressé de savoir ce qui va se passer, même quand, comme moi, on sais déjà ce qui va arriver. Même si j'ai revu mon opinion sur ce livre légèrement à la baisse, du fait que le format était plus jeunesse que dans mon souvenir, le Silence du Rossignol reste une très bonne lecture, que j'ai dévorée très vite.

Une série à découvrir! 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Le cerf qui s'unit
Au trèfle de l'automne
On dit
Q'il n'engendre qu'un faon
Unique et ce faon
Mon garçon solitaire
Part pour un voyage
de l'herbe en guise
d'oreiller (Manyoshu)


C'est un beau roman, c'est une belle histoire.
C'est une romance du Japon féodal, légèrement teintée de fantasy - un mélange entre "Le Seigneur des anneaux" et le "Shogun" de Clavell, qui glisse par moments dans l'ambiance fantastique de cette sympathique BD qui est "Okko".
De plus, les critiques sont presque unanimes; alors comment expliquer les sentiments mitigés que j'ai à la sortie de cette lecture ?

L'histoire est bien. Le pacifique village des "Invisibles" est mis à sac par le clan belliqueux des Tohan. Seul Tomasu, un jeune homme, est sauvé in extremis par Shigeru, seigneur du clan adversaire des Otori. Adopté par Shigeru dans un dessein bien précis, il entame alors sa formation sous un nouveau nom, Takeo. Doté de pouvoirs bien particuliers, il va peut-être un jour devenir la personne capable de déjouer le piège du "parquet du Rossignol" dans la forteresse des Tohan. Ce parquet qui se met à "chanter" dès qu'on pose le pied dessus...
Et son coup de foudre pour la belle Kaede, la future épouse de son maître, ne gâche en rien cette aventure palpitante.

Rien à dire non plus en ce qui concerne le style. La plume de Lian Hearn est riche et poétique, les descriptions des paysages sont pleines d'images, les réflexions sur la philosophie et la simplicité de l'art japonais sont vraiment belles.

Alors ? Difficile de mettre le doigt dessus - mais ce n'est ni "Shogun", ni "Le Seigneur des Anneaux". Je ne me suis pas ennuyée, mais la petite fenêtre au milieu de la page qui vous aspire dans l'histoire ne s'est pas ouverte...
J'avais davantage l'impression d'entendre une belle légende - comme si les personnages du livre avaient déjà leur côté "légendaire", un peu comme Roland ou Lancelot.
Trop de bushido tue le bushido ? Les héros courent après leur destin sans se permettre une petite réflexion hors contexte ou un trait d'humour, qui les rendrait un peu plus humains au lecteur.
Amour, honneur et vengeance sont les seuls mots clés.
Malgré ce petit "je ne sais quoi" qui me gêne, je vais peut-être lire aussi les tomes suivants... Mais pas tout de suite.
J'ai davantage envie de reprendre un livre comme "La quête" de Lyndon - il y a ce Normand toujours de mauvais poil, ce Grec timide et ce Viking, qui... ben, voilà, des personnages qui respirent !

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Au premier abord, ce roman semblait réellement rafraîchissant. Mais quand on découvre Takeo, ce personnage digne d'un mauvais mmorpg, qui réussit tout ce qu'il entreprend et qui se retrouve doté de méga supers pouvoirs, sans parler de son affiliation, on se dit, en soupirant "Another teen age story...". Sauf que cette histoire de samouraïs grandioses forcément divisés entre le bien et le mal - what else, hein - et de ninjas ténébreux est bel et bien destinée aux adolescents, donc c'est de bonne guerre : les descriptions sont néanmoins inspirées et on retrouve un très bel esprit dans ce roman qui se lit vite, mais qui se fera oublier, sans doute, tout aussi rapidemment.
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[Livre audio lu par Thierry Hancisse]

Le peu d'attention que l'action demande m'a laissé toute latitude pour me concentrer sur mes travaux de broderie. Des idées originales dans un cadre éculé. Des scènes rapides et des caractères définis d'un trait de pinceau qui se prêtent parfaitement à une mise en audio soignée. Cette aventureuse initiation d'un jeune homme, entre bravoure et droiture à faire vibrer un coeur adolescent, ont dépanné mes heures de travaux à l'aiguille malgré mon âge un peu trop avancé pour ce genre d'enthousiasme valeureux et romantique.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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