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En commençant le roman, j'ai vite eu l'impression que les noms des lieux et des personnages m'étaient familiers. Et pour cause : Minerva Dodger, l'héroïne de ce premier tome, est la soeur de Lovingdon, le héros du premier tome des Scandaleux Gentlemen, "Le duc qui fuyait l'amour". On retrouve donc le même univers : les bals et les salons de la bonne société londonienne, mais aussi le monde plus trouble des clubs de jeux ou de rencontres...

L'intrigue est sans grande surprise (mais après tout je ne lis pas ce genre de romances pour le suspense). Les personnages sont sympathiques bien que certains traits de leur caractère soit un peu exagérés, les prétendants de Minerva sont même carrément caricaturaux. Et puis les problèmes se résolvent un peu facilement.

La plume de Lorraine Heath est agréable et les pages se tournent toutes seules, ou presque.

A noter que le héros souffre de dyscalculie, ce qui est bien gênant pour jouer aux cartes ou gérer un domaine. Plus sérieusement, c'est intéressant que ce genre de difficultés soient mises en lumière, y compris dans des fictions aussi légères.

J'ai ainsi passé un bon moment avec "Pour lui plaire" même si je ne suis pas sûre qu'il marque très longtemps ma mémoire.
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Une nouvelle auteure pour moi, une belle découverte :-)

Quatre Vauriens, quatre orphelins, quatre frères ; un duc, un comte et son frère jumeau, un vicomte ; un marquis enfin, veuf et fou qui ne rejoindra le fantôme de sa femme bien-aimée qu'à l'heure où son fils et ses trois pupilles seront heureux. Tout un programme !

Le premier, un Duc donc, trouvera l'amour d'une manière des plus inattendues du moins dans cette société victorienne qui reste assez guindée. Il faut dire que rencontrer une vierge dans un club très privé réservé aux femmes mariées qui désiraient avoir un amant, ce n'est pas courant. Et je n'en dit pas plus, il faut que le mystère reste entier ;-)

Une plume vive et colorée, une auteure qui maîtrise le siècle où se déroule son récit, des personnages des plus attachants, de l'humour bien dosé et une histoire riche en rebondissements, que demander de plus :-p

Ce premier tome de la série « Les vauriens de Havisham » est dans les tons d'un conte de Noël, juste ce qu'il faut en cette période de fêtes.
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Londres, 1878 : Minerva, jeune femme bénéficiant d'une riche dot, en est à sa sixième saison. Elle ne se trouve pas particulièrement jolie, mais surtout elle a un caractère indépendant, a ses propres idées et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Ses frères lui ont appris à se défendre, et elle a hérité du don des affaires de son père. Dans la bonne société londonienne de la fin du XIXe siècle, ce ne sont pas des qualités qu'on recherche pour une future épouse dans la noblesse. Miranda a pris l'habitude de rejeter les coureurs de dot, et décide qu'elle ne se mariera pas. Mais elle se rend dans un club privé connu des femmes de l'aristocratie, où elles sont masquées et peuvent choisir un amant. Car Miranda veut connaître, au moins une fois, ce qu'est d'être avec un homme.

Ashe est un duc devenu orphelin très tôt et confié pendant son enfance à un vieil homme un peu fou. Adulte, il est devenu aventurier et a fait maints voyages, se passionne pour la photographie et surtout, est toujours entouré d'une grappe de femmes tant son charme est magnétique. Mais il préfère se rendre au club privé où il sait qu'il peut choisir une femme bien née pour une nuit, sans conséquence.

Le postulat de départ est osé. Ce roman pourrait être cousu de fils blancs, pourtant l'auteure sait nous réserver quelques péripéties. de plus, elle a forgé des caractères de personnages attachants, notamment le duc qui a des blessures non guéries. le jeu du chat et de la souris entre les deux héros — car Miranda est masquée au club — apporte un peu de sel à l'intrigue, ainsi que sa famille protectrice et méfiante. Car si sa mère vient de la noblesse, son père vient des bas-fonds et s'est enrichi grâce au sens des affaires, et Miranda n'a rien d'une mijaurée.

Un récit amusant à lire, servi par une écriture fluide, et qui fait passer un très bon moment !

Lien : https://alafey.wordpress.com..
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Je ne sais pas vous, mais il y a certains mots dans les titres qui ont tendance à me faire prêter un oeil plus attentif à un roman. C'est le cas quand je vois "vauriens", le mot a un charme que je pense à coup sûr retrouver ensuite dans l'histoire. Ce fut le cas avec Les vauriens de Havisham, une romance victorienne piquante et émouvante, comme je les aime.

Lorraine Heath est une autrice prolifique de romances historiques dont j'avais déjà apprécié par le passé la trilogue : Les amants de Londres. J'étais donc assez sûre d'aimer celle-ci et ce même sans avoir lu la saga qui la précède, mais publiée chez Harlequin : Les vauriens de St James.

Pourquoi étais-je sûre d'aimer ? Parce que la saga met en scène trois amis, trois orphelins qui se sont élevés ensemble à Havisham après la mort tragique de leurs parents et je sais que ce genre d'incident rapproche les gens, et que forcément ils allaient être très liés. C'est le cas. Ashe, Edward et Locke sont très proches et seront à chaque fois là pour chacun d'entre eux, élément que j'adore dans les sagas romantiques comme celle-ci.

C'est Ashe, l'aîné des trois, qui ouvre le bal et on peut dire que son histoire est d'emblée sulfureuse, ce qui m'a de suite plu. Elle démarre dans un tripot de luxe où les nobles viennent s'encanailler entre eux dans l'anonymat, la règle étant que les femmes sont masquées et peuvent le rester aussi longtemps qu'elles le veulent, et qu'en prime ce sont elles qui choisissent et décident. Forcément quand on me propose que les femmes mènent la danse, j'aime ! Ashe, traumatisé par l'accident de ses parents, cherche dans ces femmes qui paradent devant lui une forme d'oubli artistique, y voyant des corps qu'il aimerait magnifier sous son appareil photo, qu'il manie très bien. Il va alors avoir un coup de foudre pour une paire de jambes : celles de l'anonyme Lady V. Mais qui se cache derrière ce pseudonyme ?

Lady V, c'est Minerva Dodger, une vieille fille qui repousse toutes les demandes en mariages car les hommes n'en ont qu'après l'énorme dot qui lui a donnée son père, mais elle, elle veut être aimée pour elle et a un peu perdu l'espoir avec le temps. Elle décide donc de se faire plaisir en allant dans le fameux club pour perdre sa virginité et en tapant dans l'oeil d'Ashe, qu'elle connaît de réputation avec ses aventures et ses voyages, elle ne savait pas dans quoi elle allait être entraînée.

J'ai beaucoup aimé la maturité de l'histoire des héros et leurs caractères à l'aune de cela. Même s'ils jouent beaucoup sur les masques et jouent au chat et à la souris avec le secret de Minerva, ils savent ce qu'ils veulent au fond. le traumatisme d'Ashe qui se traduit par une passion pour la photo m'a beaucoup plu. J'ai aimé que Minerva sache autant ce qu'elle veut et fasse tout pour l'obtenir, même en tenant tête aux hommes de sa famille. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé celle-ci, qui est bien plus libérale et moderne, que beaucoup dans ce type de saga. C'était rafraîchissant de voir des hommes apprendre à leur fille et soeur à se défendre et les voir lui faire confiance en affaire ou parler politique avec elle. Vive les Dogder et associés !

Leur romance faite de chassés croisés dans des lieux un peu sulfureux, comme le club Nightingale ou la salle de jeux que possédait autrefois le père de Minerva a de suite rendu leur romance piquante. Ils s'entendent bien tous les deux et doivent juste apprendre à baisser leurs barrières. J'aurais aimé que l'autrice s'attarde un peu plus sur Ashe, qui apprend enfin à gérer la perte de ses parents, notamment en revenant vivre chez eux, et qui doit avouer et vivre avec sa dyscalculie, car l'autrice évoque et oublie un peu trop rapidement son transfert du traumatisme de l'accident sur les bouts de corps qu'il prend parfois en photo. Mais j'ai apprécié ce qu'elle a fait de Minerva, cette femme que la bonne société rejette parce qu'elle est intelligente et sait soutenir et défendre ses opinions. C'était émoustillant de la voir assumer ses désirs de femmes et touchant de la voir douter autant d'elle et des compliments qu'Ashe pouvait lui faire.

Leur romance démarre fort, puis prend son temps, et les ultimes complications narratives furent logiques, l'autrice ne poussant pas trop loin le mélodrame comme parfois. Ça sonnait au contraire assez juste tant c'était ce qu'il y avait à faire au vu des complexes de l'une et des problèmes d'argent de l'autre mais de leur amour commun. La place de leurs amis et famille fut vraiment un atout ici, car aucun n'a sa langue dans sa poche et que ça donne de jolis échanges bien piquants mais on y sent aussi tout l'amour qu'ils ont les uns pour les autres et c'est touchant. Ça donne aussi envie de les retrouver. J'aurais par exemple adoré lire l'histoire de son frère par alliance et sa meilleure amie, car ça avait l'air lui aussi d'un sacré vaurien autrefois.

Ce démarrage de la saga se fait sous les meilleurs auspices avec une romance piquante et émouvante, qui parle joliment de l'égalité homme-femme dans les désirs et les couples mais aussi la vie de tous les jours. J'ai aimé avoir des héros avec une belle envergure, des traumas mais aussi de belles forces et une intelligence peu commune dans des domaines bien spécifiques. C'était vraiment agréable d'apprendre à découvrir tout ce petit monde et j'ai hâte de découvrir plus en profondeur les autres vauriens !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Une série que j'avais hâte de découvrir. Pourquoi ? J'ai eu l'occasion très récemment de découvrir l'univers de l'auteure et cela m'avait beaucoup plu. Que dire à part…

Une fois de plus, Lorraine Heath ne déçoit pas !

Une plume qui est toujours précise, attrayante et entraînante. Une intrigue qui est peu commune, qui est adroitement menée, qui est intense en émotions et qui est riche en rebondissements. Des sentiments forts qui sont parfaitement retranscrits. Un ton vibrant et un rythme soutenu où il n'y a pas de place à l'ennui. Une fois ma lecture commencé, impossible de le lâcher. Je me suis laissée happer par ce torrent émotionnel. Fou rire, sourire, compassion, colère, étonnement, tristesse et quand arrive la fin on en ressort avec ce sentiment de bien-être.

Le petit plus ?

La particularité de l'auteure que j'apprécie énormément c'est son immense talent pour dresser le portrait de ses personnages. Ils sont très différents de ceux qu'on a l'habitude de rencontrer dans ce genre de romance et l'époque Victorienne. Ils sont toujours aussi bien travaillés et arrivent toujours à vous prendre au dépourvu.

Un duo imparfait qui se complète parfaitement.

Un duo que j'avais rencontré dans une autre série Scandaleux Gentlemen et qui ont su attiser ma curiosité. Mais rassurez-vous, si vous n'avez pas lu cette série cela n'est pas dérangeant. Ils sont uniques dans leur genre et vous réservent bien des surprises. On s'attache facilement à eux.

Une héroïne qui après six saisons infructueuses a accepté le fait qu'elle ne se mariera jamais. Minerva Dodger. Elle est consciente qu'elle est juste banale, qu'elle devrait modérer sa manière d'agir en donnant son point de vue et que seule sa dote conséquente attire les prétendants. C'est pourquoi elle a pris la décision de visiter un club exclusif pour connaître l'expérience du plaisir de la chair. Pour une fois dans sa vie, elle voudrait être appréciée pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle possède. Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas c'est que son chemin croise celui du Duc d'Ashebury…

Un héros qui est connu pour sa réputation de Vaurien et peut avoir n'importe quelle femme dans son lit. Cependant, il est hanté par les démons du passé et souffre d'un handicap qui va le mettre dans une situation financière précaire. Mais ce à quoi il ne s'attendait pas c'est que son chemin croise celui de cette mystérieuse jeune femme intelligente et pétillante qui n'a pas peur de donner son avis, qui attise sa curiosité et qui éveille en lui une sensation qu'il n'aurait jamais cru ressentir.

En bref

Un très bon début pour ce premier opus de Les Vauriens de Havisham. Où Humour, Tendresse, Secrets, Doutes, Émotions et Passion sont au rendez-vous. Tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment. Et je suis impatiente de connaître l'histoire de l'énigmatique et arrogant Edward Alcoltt.
Lien : http://wp.me/p5AuT9-2oL
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Mille ans après tout le monde, j'ai découvert Lorraine Heath et ses Vauriens de Havisham, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçue !

Le premier tome de la série nous plonge dans l'Angleterre de la deuxième moitié du XIXe siècle, avec une héroïne au caractère bien trempé. Minerva sait ce qu'elle veut - et surtout ce qu'elle ne veut pas : un époux plus intéressée par sa dot que par son intelligence ou sa conversation ! Sa détermination et sa franchise semblent la condamner à rester vieille fille. Elle décide donc d'au moins perdre sa virginité pour connaître une fois les délices de la sensualité, et se rend dans un club un peu spécial où elle fera (évidemment !) la rencontre d'un duc tout à fait séduisant…

J'ai beaucoup aimé la qualité de la plume de l'autrice, la profondeur psychologique des personnages (même les secondaires sont très bien travaillés), la vraisemblance des détails historiques et les dialogues ciselés.
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[...] Ashe, de son côté, a également une personnalité marquante. C'est assez troublant la façon dont il choisit d'épurer son âme, d'effacer l'obscurité de son enfance par le biais de la photo. C'est un artiste avant d'être un aristocrate. C'est ce qui m'a plu dans cette lecture. [...]
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
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une jolie romance, j'avais beaucoup aimé ma lecture, j'avoue que je n'en rappelle plus grand chose, sinon que c'était agréable
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J'avoue je l'ai lu en diagonale. J'adore Loraine Heath. Je sais que certaines fois, ces romances sont longues à démarrer mais là...j'attends encore !
Il faut dire que le postulat de départ ne m'emballait pas outre mesure. Minerva est une vieille fille. STOP ! Dans les romances historiques c'est un concept relatif. C'est une aristocrate qui écume les saisons londoniennes depuis quelques années sans pour autant décrocher le jackpot, c'est à dire le mariage. Pourtant c'est avant tout un choix de Minerva mais elle décide de franchir le Rubicon de la sensualité c'est à dire de perdre sa virginité. Et comment ? Et bien dans un club ou un homme sera là pour ça...
WTF

Je pourrais mettre autant de points de suspension pour montrer que le raisonnement de la jeune femme m'a semblé très farfelue. J'ai du mal à voir une vierge fut-elle très curieuse choisir sa première fois dans ce type d'établissement...

Enfin elle est masquée !
OUF... le scénario devient plus crédible !

Vous comprendrez que l'histoire m'a semblée vraiment trop grotesque. Ça y est je l'ai dit ! Dès lors j'ai pris trop de distance avec le récit et je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Cette découverte de sensualité est cousue de fils blancs et l'alchimie entre les deux personnages est complètement factice.

Je pense lire le tome 2 et j'espère que j'arriverai à retrouver tout le plaisir que j'ai eu à lire les romances de cette auteure de talent !
Lien : https://lachroniquedespassio..
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Ce romance est un livre « doudou », vous savez ces livres qui vous mettent du baume au coeur et viennent vous faire du bien quand vous en avez besoin. C'est une romance historique pleine de passion, de désir qui loin d'offrir un excès de sexualité offre surtout un échange passionnant entre deux personnages que tout oppose mais qui s'allie à merveille. C'est plutôt original et réussi son petit effet, le lecteur est emporté au coeur d'une histoire où le double-jeu des personnages ne le laissera pas indifférent.

Minerva dodger n'est pas le genre de femme qui plaît et attire les hommes. Depuis maintenant six saisons, elle se rend aux bals mondains sans avoir rencontré son futur mari. Il faut dire que la demoiselle n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à partager ses opinions et ses réflexions qui ne sont pas du goût de la plupart des hommes. Pourtant des demandes en mariage, elle en a eu, mais la jeune femme a une dot si importante qu'elle attire tous les chasseurs de dot de la société. Mais Minerva aspire à bien plus qu'un mari, elle rêve d'amour, de désir et de passion. C'est pourquoi elle décide de renoncer au mariage et de perdre son innocence en se rendant au club de Nightingale, un club privé où les maris viennent retrouver leur maîtresse et où les femmes, dont l'anonymat est savamment gardé, viennent également prendre du bon temps. Elle y rencontre le Duc d'Ashebury, un des vauriens d'Havisham à la réputation sulfureuse, qui loin de la laisser indifférente, aurait même tendance à la surprendre et à lui attiser le feu au corps.

L'auteure dresse le portrait de deux personnages qui sont plutôt mal assortis, qui ne ce sont jamais vraiment parlés alors qu'ils se croisent régulièrement dans les bals mondains et qui pourtant dans un contexte anonyme et intime vont peu à peu se rapprocher.

Minerva Dodger est une jeune femme de caractère, élevée avec ses frères par un roturier qui a réussi en ouvrant une salle de jeu, un père à la réputation sauvage prêt à tout pour protéger sa fille. de cette éducation, Minerva garde certains traits masculins de l'époque qui était relativement mal vu chez une femme ; une répartie intelligente et cinglante, une droite maîtrisée, des conversations ouvertes sur le monde et l'économie, une franchise directe ainsi qu'une certaine autorité, le genre de chose qui repousse les hommes plus qu'il ne les attire. Minerva rêve d'amour et certainement pas d'un mariage arrangé et de bonne facture, en six années aucun homme ne s'est aventuré à tenter quoi que ce soit avec elle, pas même un baiser, seul sa dot semble avoir sur eux un effet attractif. Minerva se sent donc assez banale, peu séduisante et accepte son sort de future vieille fille, préférant renoncer au mariage. C'est un personnage féminin franchement attachant qui offre une touche d'humour rafraîchissante, elle est peut-être vierge mais loin d'être innocente, elle a de la conversation, n'hésite pas à dire tout haut ce qu'elle pense quitte à blesser, adore les jeux d'argent et mal se comporter en volant les cigares de son père et fouinant dans sa réserve de scotch. sous les trait de Lady V de se rendre dans ce club privé, le Nightingale, légende urbaine londonienne où les moeurs sexuelles ne seraient plus un tabou. La passion et le désir animeraient les hommes et les femmes. Minerva souhaite connaître ce sentiment d'être désirée d'un homme pour autre chose que son argent et espère bien connaître une folle nuit de passion. Asche va beaucoup l'intriguer, la détromper sur les rumeurs et sa réputation, et elle va peut-être même y voir des choses qui ne lui semblait pas possible, encore moins avec le Duc d'Ashebury, intensément courtisé par les femmes.

Le duc d'Ashebury, Nick pour les intimes, fait parti de ceux que l'on appelle les vauriens d'Havisham. L'homme vit sa vie comme il l'entend entre aventure aux quatre coins du monde et aventure amoureuse sans lendemain. Il faut dire qu'il est plus que séduisant et que son indomptabilité en attire plus d'une. Pourtant, le Duc doit faire face à des difficultés financières dues à ce qu'il considère comme une tare. Il porte aussi un passé qui le hante encore ayant perdu ses parents à l'âge de huit ans dans un violent accident ferroviaire. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé avec les jumeaux Almott et Loke, élevé par un marquis fou, sans véritable marque d'affection si ce n'est le lien fraternel qui unit aujourd'hui, les quatre « frères ». Nick ne croit donc pas en l'amour. J'ai bien aimé ce personnage masculin sous ses airs de charmeur notoire, il y a tout de même un certain respect pour l'innocence de celle qui se fait appeler Lady V, un discours galant et plein de bon sens, le personnage est bon malgré sa réputation, qui a profondément du mal à dépasser ce passé qui le ronge et à assumer ses difficultés financières, persuadé d'être déshonorant vis à vis de ses parents décédés. Ashe guette les femmes du club, cherchant celle qui lui fera momentanément oublier ses cauchemars, et jette son dévolue sur cette jeune femme toute de blanc vêtue et au masque de plume, Lady V. Sa rencontre avec Lady V l'enthousiasme d'un point de vue charnel, celle avec Minerva l'intrigue par sa personnalité unique dans la gente féminine.

Autour des deux protagonistes principaux, des personnages secondaires viennent apporter un avant goût des titres à venir, on pense inévitablement à Edward Almott, dont le jumeau marié s'est assagi et posé auprès de sa femme, ce qui n'est pas au goût du vaurien qui ne croit qu'en l'alcool, aux femmes et aventures extravagantes, ce n'est pas un très beau portrait pourtant le personnage et son humour grandiloquent sont certainement plus profonds que cela, affaire à suivre dans le tome 2.

Lorraine Heath joue relativement bien de sa plume pour écrire une belle romance sensuelle et très intense. Elle use aussi malheureusement de ces codes typique de la romance historique avec cette façon bien singulière qu'on les personnages de tout le temps ressasser leur problème, Minerva qui avec son physique banal et sa dot faramineuse pense ne jamais connaître l'amour, Asche qui vit mal le décès de ses parents et pire encore ce handicap qui l'empêche de gérer correctement ses affaires, mais honnêtement on s'immerge tellement avec plaisir dans cette lecture divertissante, addictive et pleine de bons sentiments qu'on occulte les défauts.

En bref, une romance très addictive entre deux personnages bien individualisés et antagonistes, l'un étant une espèce de vilain petit canard souffrant de ne pas être aimé pour ce qu'elle est, l'autre séduisant bourreau des coeurs qui s'échappe de ses tourments dans la décadence, le tout dans un subtile jeu de séduction et de double-jeu, on passe un sacré bon moment en compagnie de ses vauriens. J'avoue avoir très envie de connaître les prochaines histoires des vauriens encore célibataires, Edward, le débauché et alcoolique notoire détesté par sa belle soeur et l'énigmatique Locke élevé par un père devenu fou à la suite du décès de sa femme. Un excellent début de série pour ce premier tome !

Je remercie Louve du forum Mort Sure et son partenaire les éditions J'ai Lu pour ce partenariat.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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