AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 17 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En commençant le roman, j'ai vite eu l'impression que les noms des lieux et des personnages m'étaient familiers. Et pour cause : Minerva Dodger, l'héroïne de ce premier tome, est la soeur de Lovingdon, le héros du premier tome des Scandaleux Gentlemen, "Le duc qui fuyait l'amour". On retrouve donc le même univers : les bals et les salons de la bonne société londonienne, mais aussi le monde plus trouble des clubs de jeux ou de rencontres...

L'intrigue est sans grande surprise (mais après tout je ne lis pas ce genre de romances pour le suspense). Les personnages sont sympathiques bien que certains traits de leur caractère soit un peu exagérés, les prétendants de Minerva sont même carrément caricaturaux. Et puis les problèmes se résolvent un peu facilement.

La plume de Lorraine Heath est agréable et les pages se tournent toutes seules, ou presque.

A noter que le héros souffre de dyscalculie, ce qui est bien gênant pour jouer aux cartes ou gérer un domaine. Plus sérieusement, c'est intéressant que ce genre de difficultés soient mises en lumière, y compris dans des fictions aussi légères.

J'ai ainsi passé un bon moment avec "Pour lui plaire" même si je ne suis pas sûre qu'il marque très longtemps ma mémoire.
Commenter  J’apprécie          380
Londres, 1878 : Minerva, jeune femme bénéficiant d'une riche dot, en est à sa sixième saison. Elle ne se trouve pas particulièrement jolie, mais surtout elle a un caractère indépendant, a ses propres idées et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Ses frères lui ont appris à se défendre, et elle a hérité du don des affaires de son père. Dans la bonne société londonienne de la fin du XIXe siècle, ce ne sont pas des qualités qu'on recherche pour une future épouse dans la noblesse. Miranda a pris l'habitude de rejeter les coureurs de dot, et décide qu'elle ne se mariera pas. Mais elle se rend dans un club privé connu des femmes de l'aristocratie, où elles sont masquées et peuvent choisir un amant. Car Miranda veut connaître, au moins une fois, ce qu'est d'être avec un homme.

Ashe est un duc devenu orphelin très tôt et confié pendant son enfance à un vieil homme un peu fou. Adulte, il est devenu aventurier et a fait maints voyages, se passionne pour la photographie et surtout, est toujours entouré d'une grappe de femmes tant son charme est magnétique. Mais il préfère se rendre au club privé où il sait qu'il peut choisir une femme bien née pour une nuit, sans conséquence.

Le postulat de départ est osé. Ce roman pourrait être cousu de fils blancs, pourtant l'auteure sait nous réserver quelques péripéties. de plus, elle a forgé des caractères de personnages attachants, notamment le duc qui a des blessures non guéries. le jeu du chat et de la souris entre les deux héros — car Miranda est masquée au club — apporte un peu de sel à l'intrigue, ainsi que sa famille protectrice et méfiante. Car si sa mère vient de la noblesse, son père vient des bas-fonds et s'est enrichi grâce au sens des affaires, et Miranda n'a rien d'une mijaurée.

Un récit amusant à lire, servi par une écriture fluide, et qui fait passer un très bon moment !

Lien : https://alafey.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          60
Je ne sais pas vous, mais il y a certains mots dans les titres qui ont tendance à me faire prêter un oeil plus attentif à un roman. C'est le cas quand je vois "vauriens", le mot a un charme que je pense à coup sûr retrouver ensuite dans l'histoire. Ce fut le cas avec Les vauriens de Havisham, une romance victorienne piquante et émouvante, comme je les aime.

Lorraine Heath est une autrice prolifique de romances historiques dont j'avais déjà apprécié par le passé la trilogue : Les amants de Londres. J'étais donc assez sûre d'aimer celle-ci et ce même sans avoir lu la saga qui la précède, mais publiée chez Harlequin : Les vauriens de St James.

Pourquoi étais-je sûre d'aimer ? Parce que la saga met en scène trois amis, trois orphelins qui se sont élevés ensemble à Havisham après la mort tragique de leurs parents et je sais que ce genre d'incident rapproche les gens, et que forcément ils allaient être très liés. C'est le cas. Ashe, Edward et Locke sont très proches et seront à chaque fois là pour chacun d'entre eux, élément que j'adore dans les sagas romantiques comme celle-ci.

C'est Ashe, l'aîné des trois, qui ouvre le bal et on peut dire que son histoire est d'emblée sulfureuse, ce qui m'a de suite plu. Elle démarre dans un tripot de luxe où les nobles viennent s'encanailler entre eux dans l'anonymat, la règle étant que les femmes sont masquées et peuvent le rester aussi longtemps qu'elles le veulent, et qu'en prime ce sont elles qui choisissent et décident. Forcément quand on me propose que les femmes mènent la danse, j'aime ! Ashe, traumatisé par l'accident de ses parents, cherche dans ces femmes qui paradent devant lui une forme d'oubli artistique, y voyant des corps qu'il aimerait magnifier sous son appareil photo, qu'il manie très bien. Il va alors avoir un coup de foudre pour une paire de jambes : celles de l'anonyme Lady V. Mais qui se cache derrière ce pseudonyme ?

Lady V, c'est Minerva Dodger, une vieille fille qui repousse toutes les demandes en mariages car les hommes n'en ont qu'après l'énorme dot qui lui a donnée son père, mais elle, elle veut être aimée pour elle et a un peu perdu l'espoir avec le temps. Elle décide donc de se faire plaisir en allant dans le fameux club pour perdre sa virginité et en tapant dans l'oeil d'Ashe, qu'elle connaît de réputation avec ses aventures et ses voyages, elle ne savait pas dans quoi elle allait être entraînée.

J'ai beaucoup aimé la maturité de l'histoire des héros et leurs caractères à l'aune de cela. Même s'ils jouent beaucoup sur les masques et jouent au chat et à la souris avec le secret de Minerva, ils savent ce qu'ils veulent au fond. le traumatisme d'Ashe qui se traduit par une passion pour la photo m'a beaucoup plu. J'ai aimé que Minerva sache autant ce qu'elle veut et fasse tout pour l'obtenir, même en tenant tête aux hommes de sa famille. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé celle-ci, qui est bien plus libérale et moderne, que beaucoup dans ce type de saga. C'était rafraîchissant de voir des hommes apprendre à leur fille et soeur à se défendre et les voir lui faire confiance en affaire ou parler politique avec elle. Vive les Dogder et associés !

Leur romance faite de chassés croisés dans des lieux un peu sulfureux, comme le club Nightingale ou la salle de jeux que possédait autrefois le père de Minerva a de suite rendu leur romance piquante. Ils s'entendent bien tous les deux et doivent juste apprendre à baisser leurs barrières. J'aurais aimé que l'autrice s'attarde un peu plus sur Ashe, qui apprend enfin à gérer la perte de ses parents, notamment en revenant vivre chez eux, et qui doit avouer et vivre avec sa dyscalculie, car l'autrice évoque et oublie un peu trop rapidement son transfert du traumatisme de l'accident sur les bouts de corps qu'il prend parfois en photo. Mais j'ai apprécié ce qu'elle a fait de Minerva, cette femme que la bonne société rejette parce qu'elle est intelligente et sait soutenir et défendre ses opinions. C'était émoustillant de la voir assumer ses désirs de femmes et touchant de la voir douter autant d'elle et des compliments qu'Ashe pouvait lui faire.

Leur romance démarre fort, puis prend son temps, et les ultimes complications narratives furent logiques, l'autrice ne poussant pas trop loin le mélodrame comme parfois. Ça sonnait au contraire assez juste tant c'était ce qu'il y avait à faire au vu des complexes de l'une et des problèmes d'argent de l'autre mais de leur amour commun. La place de leurs amis et famille fut vraiment un atout ici, car aucun n'a sa langue dans sa poche et que ça donne de jolis échanges bien piquants mais on y sent aussi tout l'amour qu'ils ont les uns pour les autres et c'est touchant. Ça donne aussi envie de les retrouver. J'aurais par exemple adoré lire l'histoire de son frère par alliance et sa meilleure amie, car ça avait l'air lui aussi d'un sacré vaurien autrefois.

Ce démarrage de la saga se fait sous les meilleurs auspices avec une romance piquante et émouvante, qui parle joliment de l'égalité homme-femme dans les désirs et les couples mais aussi la vie de tous les jours. J'ai aimé avoir des héros avec une belle envergure, des traumas mais aussi de belles forces et une intelligence peu commune dans des domaines bien spécifiques. C'était vraiment agréable d'apprendre à découvrir tout ce petit monde et j'ai hâte de découvrir plus en profondeur les autres vauriens !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          60
Une série que j'avais hâte de découvrir. Pourquoi ? J'ai eu l'occasion très récemment de découvrir l'univers de l'auteure et cela m'avait beaucoup plu. Que dire à part…

Une fois de plus, Lorraine Heath ne déçoit pas !

Une plume qui est toujours précise, attrayante et entraînante. Une intrigue qui est peu commune, qui est adroitement menée, qui est intense en émotions et qui est riche en rebondissements. Des sentiments forts qui sont parfaitement retranscrits. Un ton vibrant et un rythme soutenu où il n'y a pas de place à l'ennui. Une fois ma lecture commencé, impossible de le lâcher. Je me suis laissée happer par ce torrent émotionnel. Fou rire, sourire, compassion, colère, étonnement, tristesse et quand arrive la fin on en ressort avec ce sentiment de bien-être.

Le petit plus ?

La particularité de l'auteure que j'apprécie énormément c'est son immense talent pour dresser le portrait de ses personnages. Ils sont très différents de ceux qu'on a l'habitude de rencontrer dans ce genre de romance et l'époque Victorienne. Ils sont toujours aussi bien travaillés et arrivent toujours à vous prendre au dépourvu.

Un duo imparfait qui se complète parfaitement.

Un duo que j'avais rencontré dans une autre série Scandaleux Gentlemen et qui ont su attiser ma curiosité. Mais rassurez-vous, si vous n'avez pas lu cette série cela n'est pas dérangeant. Ils sont uniques dans leur genre et vous réservent bien des surprises. On s'attache facilement à eux.

Une héroïne qui après six saisons infructueuses a accepté le fait qu'elle ne se mariera jamais. Minerva Dodger. Elle est consciente qu'elle est juste banale, qu'elle devrait modérer sa manière d'agir en donnant son point de vue et que seule sa dote conséquente attire les prétendants. C'est pourquoi elle a pris la décision de visiter un club exclusif pour connaître l'expérience du plaisir de la chair. Pour une fois dans sa vie, elle voudrait être appréciée pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle possède. Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas c'est que son chemin croise celui du Duc d'Ashebury…

Un héros qui est connu pour sa réputation de Vaurien et peut avoir n'importe quelle femme dans son lit. Cependant, il est hanté par les démons du passé et souffre d'un handicap qui va le mettre dans une situation financière précaire. Mais ce à quoi il ne s'attendait pas c'est que son chemin croise celui de cette mystérieuse jeune femme intelligente et pétillante qui n'a pas peur de donner son avis, qui attise sa curiosité et qui éveille en lui une sensation qu'il n'aurait jamais cru ressentir.

En bref

Un très bon début pour ce premier opus de Les Vauriens de Havisham. Où Humour, Tendresse, Secrets, Doutes, Émotions et Passion sont au rendez-vous. Tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment. Et je suis impatiente de connaître l'histoire de l'énigmatique et arrogant Edward Alcoltt.
Lien : http://wp.me/p5AuT9-2oL
Commenter  J’apprécie          40
Mille ans après tout le monde, j'ai découvert Lorraine Heath et ses Vauriens de Havisham, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçue !

Le premier tome de la série nous plonge dans l'Angleterre de la deuxième moitié du XIXe siècle, avec une héroïne au caractère bien trempé. Minerva sait ce qu'elle veut - et surtout ce qu'elle ne veut pas : un époux plus intéressée par sa dot que par son intelligence ou sa conversation ! Sa détermination et sa franchise semblent la condamner à rester vieille fille. Elle décide donc d'au moins perdre sa virginité pour connaître une fois les délices de la sensualité, et se rend dans un club un peu spécial où elle fera (évidemment !) la rencontre d'un duc tout à fait séduisant…

J'ai beaucoup aimé la qualité de la plume de l'autrice, la profondeur psychologique des personnages (même les secondaires sont très bien travaillés), la vraisemblance des détails historiques et les dialogues ciselés.
Commenter  J’apprécie          30
[...] Ashe, de son côté, a également une personnalité marquante. C'est assez troublant la façon dont il choisit d'épurer son âme, d'effacer l'obscurité de son enfance par le biais de la photo. C'est un artiste avant d'être un aristocrate. C'est ce qui m'a plu dans cette lecture. [...]
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (44) Voir plus



Quiz Voir plus

les gardiens de l'ombre, pleine lune

Comment s'appelle le personnage principale ?

Lucas
Lindsey
Britany
Kayla

9 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Les gardiens de l'ombre, Tome 1 : Pleine lune de Lorraine HeathCréer un quiz sur ce livre

{* *}