J'avoue, au moment de débuter ce billet, sécher un peu pour évoquer cette novella de
Robert A.Heinlein, paru initialement en 1942.
Waldo, le personnage titre, est un Terrien handicapé qui, grâce à une intelligence hors norme, va faire fortune et s'offrir des conditions de vie idéale, à savoir en apesanteur, entouré de tous les gadgets lui permettant d'interagir avec son environnement immédiat et éloigné. Intellect supérieur, isolement et conscience de ne pas être comme les autres vont amener
Waldo à avoir une très haute opinion de lui même et, de fait, le personnage n'est pas des plus sympathiques… Jusqu'au jour où le système énergétique mondial commence à avoir des ratés, obligeant l'ingénieur James Stevens à faire appel à lui pour résoudre le problème. Stevens, aidé du docteur Gus Grimes - médecin personnel et seul ami de
Waldo - vont chercher le misanthrope dans sa tanière et l'amener à socialiser avec le reste du monde.
La novella de
Heinlein présente plusieurs thématiques et je suis restée un peu déboussolée car, parmi elles, je n'ai pu déterminer la vision de l'auteur : entre transhumanisme avant l'heure, théorie du multivers, magie ou simple critique sociale, le récit de
Heinlein part un peu dans tous les sens, sans réellement fermer le propos.
Outre quelques vieilleries stylistiques - mais qui ne pénalisent en rien la lecture -, j'ai été davantage gênée par les passages du coq à l'âne, avec notamment de longs paragraphes hard science, un peu surprenants.
« Oui… bon… », tel pourrait être mon ressenti final : une lecture anecdotique.