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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Montana, la vallée de Yaak, je m'y suis précipitée y ayant tant apprécié les immersions qu'offre Rick Bass.
Mais, la comparaison s'arrête au décor et l'engouement va faiblir au fil des pages .

Pourtant, ça démarre assez bien .
Retour aux années 80 et on va suivre Peter, l' assistant social , dans son travail d'abord puis dans sa vie personnelle.
A ce stade du roman, il y a du rythme et du mouvement . L'auteur a le souci de présenter le cadre et les personnages d'une façon hyperréaliste peut-on dire .
On pénètre dans un monde de misère sociale de l'Amérique profonde fait de délires et de désespoir ,de déviances et de violence et rien n'est épargné au lecteur.
Un sujet que manifestement l'auteur semble maîtriser car il expose avec justesse une étude fouillée des pathologies mentales et des troubles de la personnalité liés à la misère ; il livre un portrait sans fard, rude et cru d'un monde marginal , devenu des "cas sociaux ".

Puis, peu à peu , c'est la personnalité de Peter qui se révèle : d'abord en filigrane puis en gros plan :Peter et sa famille vont se fondre dans la décadence de ce monde en péril.
Intéressant donc , et j'ai cherché le message .
Sans doute , l'auteur a-t-il voulu exprimer un sentiment de découragement et mettre en lumière la décadence d'une société de consommation en montrant les plus faibles ou les plus malchanceux sur le bord de la route à qui , au mieux , on ne propose que des aides bancales ou illusoires .

Mais voilà ...au fil des pages de ce pavé , l'intérêt faiblit, l'ennui me guette , la forme me dérange .
Je flaire la volonté d'innover : le récit est ponctué de sortes de parenthèses , des chapitres rédigés comme des interrogatoires qui mettent en scène la vie de la fille de Peter ,une ado rebelle, en détresse elle aussi .
Un effet de style qui ne m'a pas convaincue . Pas vraiment plaisant à lire .Bizarre.
Et puis , surtout , je me lasse du remplissage .
Car remplissage il y a ! Des longueurs ,des situations qui tournent en boucle , des répétitions et des dialogues stériles . Et le tout est servi par un style ordinaire quand il n'est pas médiocre . Ou alors faut-il évoquer la qualité de la traduction ?
Ce roman pour moi a manqué de souffle et il est bien trop long et je ne sais que penser de certaines descriptions : j'ai parfois eu une impression malsaine de voyeurisme.
Et quand-même un mot sur la quatrième de couverture : cet auteur serait " l'héritier des grandes oeuvres de nature-writing " ? Pauvre Jim Harrison ...
Pour l'instant, il ne ressemble qu'à lui-même .

Une lecture que je n'étais pas fâchée de terminer mais un peu dépitée car déçue par un livre qui a plu à bon nombre .Alors, pour finir sur une note d'optimisme, j'ai envie de croire qu' il est toujours permis d'espérer , c'est un premier roman , voyons la suite !
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Merci tout d'abord à Babelio et aux éditions Belfond pour l' envoi de ce roman.

Montana et histoire sociale et psychologiquement forte: j'étais au départ très enthousiaste...Mais mon avis est mitigé, finalement.

Deux choses ont refroidi mon intérêt: tout d'abord, le personnage de Pete ne m'a pas emballée, je l'ai trouvé peu sympathique, pourtant son métier d'assistant social le prédisposait à créer une empathie chez le lecteur; cela n'a pas été le cas pour moi car son alcoolisme et son défaitisme m'ont agacée.

D'autre part, le livre m'a paru très long, notamment les dialogues sans grand intérêt.Même si la rencontre et l'évolution des relations entre Pete et Jeremiah, le fondamentaliste plutôt halluciné, est prenante, beaucoup de détails se révèlent peu passionnants.

Cependant, j'ai apprécié cette radiographie saisissante des gens vivant en marge de la société américaine, ces laisser- pour- compte désabusés et à la dérive.

J'ai été plus intéressée , finalement, par la présentation en parallèle, , sous forme d'interview, du parcours désespéré et hallucinant de Rose, alias Rachel, la fille de Pete, disparue et que son père recherche avec acharnement.Quel horreur, cette fugue et ces errances, entre drogue et prostitution...

J'ai aimé aussi le personnage de Benjamin, le fils de Jérémiah, le seul survivant parmi les enfants,son attachement à Pete est fort touchant et son histoire est terrible.

En tout cas, l'auteur a de la force dans l'écriture et le propos, et cela est très prometteur pour un premier roman.A suivre...

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Ne dit-on pas que que les cordonniers sont les plus mal chaussés ? Eh bien il semble que cette règle puisse s'appliquer aussi à d'autres professions. Aussi, les médecins seraient les plus mal soignés, les cuisiniers les plus mal nourris, les coiffeurs les plus mal coiffés et les instituteurs les plus mal éduqués (gnark gnark gnark) … euh bon ok je m'égare.
Par contre, ce livre démontre que pour les travailleurs sociaux la règle s'applique, elle s'applique même parfaitement bien à Pete Snow. En effet, on peut dire que cet assistant social est bien servi (et au plus près) concernant les sujets d'étude, entre son frère repris de justice en cavale, son ex-femme complètement barje, défoncée, limite nymphomane et enfin, cerise sur le gâteau, sa malheureuse fille qui s'enfuit et se prostitue aux quatre coins du pays. Sans parler de son propre cas, car il en tient lui même une bonne - de couche. En trois mots, irresponsable, alcoolique, paumé. D'ailleurs, comme dans l'histoire de la poule et de l'oeuf, on ne sait pas trop quelle est l'origine du problème : est-ce parce qu'il est comme ça que tout ce qui lui arrive lui arrive ? Ou au contraire, est-ce à force de côtoyer ces marginaux, ces désespérés et autres illuminés qu'il a fini par leur ressembler ? Ce point restera non élucidé mais la question est sociologiquement intéressante.
Bref, quoi qu'il en soit il a du pain sur la planche le pauvre homme et comment voulez-vous avec tout ça qu'il fasse la différence entre vie professionnelle et vie personnelle ? Ben oui, voilà, c'est aussi ce que je pense : il ne peut pas, c'est impossible. Résultat des courses, il est complètement dépassé et il a beau se démener comme un diable, son action se révèle la plupart du temps peu utile, voire contre productive. Sans compter que dans ce coin perdu du Montana la misère sociale est grande et les épaves humaines - comme les feuilles mortes - se ramassent à la pelle. Aide-toi toi-même et le ciel t'aidera, je crois qu'il n'y rien de plus à espérer par là bas (et surtout n'en attendez pas trop des services sociaux)...
Donc voilà, si vous avez envie de faire des rencontres borderline dans les montagnes et forêts grandioses du Montana, vous pouvez entreprendre cette excursion dans la Vallée du Yaak. Pour ma part, j'ai commencé par partir relativement enthousiaste sur ces petits sentiers rocailleux mais j'ai rapidement trouvé que Smith Henderson, à l'instar de son héros, semble dépassé par son histoire et s'égare parfois dans des détours inutiles.
Lien : http://tracesdelire.blogspot..
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C'est grâce à Babelio que j'ai découvert ce roman qui décrit des conditions sociales compliquées dans l'Amérique des années 80. D'emblée, si vous avez le blues, je vous conseille de cesser cette lecture.
Ce livre est un roman noir, un des portraits les plus sinistres de l'Amérique profonde. On ressort de cet ouvrage avec beaucoup de tristesse dans la mesure où nous sommes spectateurs de la violence qui règne dans des familles défavorisées, en proie à l'alcoolisme, la drogue ou le fanatisme religieux. Ce sont des gens qui vivent en marge de la société, dont les enfants subissent le mode de vie de leurs parents. Lorsqu'ils ne souffrent pas de la faim, de la violence ou d'abus sexuels, ces derniers sont envoyés dans des familles d'accueil lorsque les parents ne peuvent plus assumer leurs devoirs. Leur souffrance m'a touchée, car étant moi-même maman depuis quelques années, je ne peux pas concevoir qu'on puisse infliger autant de mal à son propre enfant. Après, qui suis-je pour juger ?
Même le personnage principal, Pete Snow l'assistant social, n'est pas indemne : son penchant pour l'alcoolisme, un divorce qui se passe mal, sa fille de quatorze ans qui fugue et sombre dans la prostitution.
Le style d'écriture est fluide, mais avec quelques longueurs. le ton est doux, mais parfois monotone. On a envie de voir les personnages évoluer mais la plupart restent englués dans leurs conditions sociales, enfermés dans une spirale destructrice.
C'est une histoire réaliste, pessimiste et glauque où on ressort avec un arrière-goût amer et des accents de déprime. Lire ce livre mobilise une énergie folle et aspire toute pensée positive. Il faut prévoir quelques morceaux de chocolat et un bon bain chaud ensuite !
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Pete est assistant social en charge du placement d'enfants maltraités extrait de leurs famille. Il vit une phase de dépression :
-Il est harcelé par le contrôleur judiciaire de son frère qui en liberté surveillé ne souhaite pas regagné la prison où il est incarcéré ;
-son père meurt ;
-il a quitté son foyer suite à l'infidélité de sa femme ;
-sa fille ne lui adresse plus la parole et fugue.

Il rencontre un père avec son fils qui vivent dans les bois. Il souhaite les aider à réintégrer la société. La nature est présente tout au long des pages.

De multiples histoires sociologiques se croisent. Les 500 pages se lisent vite et l'on suit avec passion toute une multitude de personnages.
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Début des années 1980, Pete Snow est assistant social à Tenmile, dans le nord du Montana. Sur cet immense secteur isolé de la Yaak Valley, il ne manque pas de travail. Pauvreté rurale ordinaire, marginaux venus chercher une vie meilleure qui n'ont trouvé qu'isolement et, dans ces espaces sauvages, fondamentalistes et miliciens se préparant à la fin du monde ou à l'arrivée au pouvoir des juifs et des francs-maçons, sont le lot quotidien de tout assistant social qui se respecte.
Pour investi qu'il soit dans son travail, Pete ne peut que constater combien son action est rarement utile et surtout à quel point sa propre vie est un échec… Alcoolique, un père avec lequel il a coupé les ponts, un frère en cavale recherché par la police et surtout une fille de quatorze ans partie avec sa mère au Texas et qui a fini par fuguer et disparaître. Sa rencontre avec Benjamin, gamin retrouvé errant dans la cour de l'école après être sorti des bois, puis avec le père de ce dernier, Jeremiah Pearl, fuyant la civilisation et surtout les représentants de l'État fédéral en attendant que l'Apocalypse vienne remettre de l'ordre dans tout cela va représenter un nouveau défi pour Pete. Peut-être aussi une forme de rédemption ou un moyen de fuir sa propre vie en se focalisant sur ces fascinants Pearl.
Yaak Valley, Montana, est incontestablement un roman riche. Smith Henderson y fait preuve d'une belle sensibilité et, si ces personnages sont confits de défauts et rarement innocents, à l'exception des enfants, il n'en demeure pas moins qu'il prend soin de les peindre avec nuance, n'évitant pas leurs travers mais ne laissant jamais de côté ce qu'ils peuvent aussi avoir de bon, et c'est certainement ce qui en fait un beau livre. Yaak Valley est une galerie de destins brisés ; d'hommes, de femmes et d'enfants qui font consciemment ou pas les mauvais choix et sont mus par un inaccessible idéal de liberté dans lequel ils espèrent se réaliser sans compter sur qui que ce soit, et c'est cela qui en fait la beauté. de cette galerie, Smith Henderson extrait Pete et sa quête désespérée de rédemption autour duquel tournent tous les autres, et Rachel, sa fille, incarnation de son échec, qui le fuit tout en revenant vers lui sans vouloir l'admettre.
C'est aussi là qu'apparaissent les défauts du roman. Smith Henderson a besoin d'expliquer. Les confessions de Rachel, la description des états d'âmes de Pete deviennent parfois envahissants, redondants, et rejettent au second plan des personnages tout aussi intéressant – les Pearl, bien entendu, mais aussi Cecil, le premier échec patent de Pete en tant qu'assistant social, et même l'agent fédéral Pinkerton – tandis que d'autres, comme le juge, Luke ou Mary sont relégués au rang de faire-valoir. de la même manière, l'arrière-plan, cette partie du Montana qui devient dans ces années 1970-1980 le refuge des milices d'extrême-droite et d'illuminés de toutes sortes, semble destiné à ne rester qu'un décor – animé, certes, mais qui ne prend jamais l'ampleur que l'on attend. Comme si parfois Smith Henderson semblait dépassé par la richesse de l'histoire qui s'écrit sous sa plume ou si cette histoire se trouvait limitée par l'écriture de son auteur.
Alors il ne s'agit pas de dire que Yaak Valley, Montana est un mauvais livre. Répétons-le, il s'agit d'un beau roman, parfois bouleversant, et certains passages sont amenés à rester gravés dans l'esprit du lecteur. Pour autant, peut-être aussi parce qu'il peine à dépasser ce que d'autres – et on pense nécessairement à Ron Rash – ont déjà fait bien mieux, il n'est pas le chef-d'oeuvre annoncé ici ou là, à commencer par les critiques dithyrambiques que l'éditeur cite sur la couverture. Reste donc une oeuvre qui, sans être foncièrement originale ni dénuée de défauts, a pour elle d'être sincère.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Pas facile de mêler les 3 histoires que contient ce livre en ayant le même attrait pour chacune d'entre elle. On a l'histoire du héros (assez normal), les histoires des gens qu'il rencontre dans son boulot et l'histoire de la fille du héros. Avec une nette préférence pour les histoires des enfants dont le héros s'occupe dans le cadre de son métier d'assistant social, j'ai quand même apprécié le reste. Une belle claque à la fin, et du bon temps passé avec chaque personnage, aussi intrigant soit-il (qui n'aime pas une bonne petite théorie du complot de temps en temps ?).

Quoi qu'il en soit, Masse Critique m'a permis de lire pendant des heures, et d'accompagner Pete dans ses déboires.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Belfond, pour m'avoir permis de découvrir gracieusement cet ouvrage.

Pete, assistant social, n'a pas une existence des plus facile. En instance de divorce, avec une fille qui a fugué, ce dernier tente de se consacrer aux dossiers sociaux douloureux dont il est chargé dans son travail, lorsqu'il n'essaie pas de noyer son chagrin et sa solitude dans l'alcool... Parmi ces dossiers, il y a celui de Cécil, un adolescent semblant avoir des troubles mentaux; ou encore Benjamin, un jeune garçon habitant dans la forêt, à la santé fragile. Pete va donc tâcher de remettre de l'ordre dans sa vie privée, et va tenter d'aider au maximum les familles dans la difficulté, qu'il va rencontrer tout du long des 600 pages de ce livre.

Pour ce qui est des personnages, Pete en est le principal. Sa vie de solitaire et son emploi difficile lui octroient une vie morose, sans une once de bonheur. Il est tout de même en parti responsable de ce qui lui arrive, à cause de son comportement alcoolique, de ses mauvaises fréquentations, et des mauvaises décisions qu'il a pris durant son ancienne vie conjugale... Il a donc été difficile pour moi de m'identifier et de m'attacher à ce dernier, que je n'ai pas apprécié plus que cela.
Benjamin, le jeune garçon, est très débrouillard, mais a une piètre santé. Il est difficile pour Pete de lui faire cracher le morceau sur sa famille et sur son habitat, mais il est bien décidé à ne pas lâcher le bout de gras comme ça...
Jeremiah est le père de Benjamin. Tout aussi silencieux, mystérieux, il vit en marge de la société, chose qu'il vomit plus que tout au monde. Son emportement facile, son comportement étrange et sa violence en fond une cible activement crainte mais recherchée.
Enfin,vient les nombreux personnages secondaires tels que Cécil, un adolescent dérangé et violent, ou encore Rachel la fille de Pete, qui enchaine les déboires, quitte à très très mal finir... mais aussi Mary, une jeune femme au passé tragique, mais au présent sulfureux etc...

Pete va donc tâcher d'aider tout ce beau monde tout en essayant de résoudre la disparition de sa fille Rachel. Bien que le personnage principal ne m'ait pas conquise, j'ai beaucoup apprécié les autres personnages "secondaires". Profonds, humains, on suit leur quotidien misérable et leur exclusion sociale. J'ai beaucoup apprécié Benjamin et la petite Katie notamment, qui ne méritent pas ce qui leur arrive. Inutile ici de s'attendre à un livre joyeux. On assiste à la misère aux confins de la société, le rejet des autres, la difficulté de s'en sortir. On y aborde également des sujets difficiles, tels que l'addiction, la prostitution, le vol, la pauvreté, l'extrémisme religieux etc...
Quand à l'écriture de l'auteur, je l'ai bien appréciée. Très détaillée, je me suis parfaitement bien visualisée le Montana, grâce aux nombreuses descriptions.
Néanmoins, je ne peux m'empêcher de remarquer de nombreuses longueurs dans ces quasi 600pages. Beaucoup de descriptions, de longs chapitres, des histoires entremêlées (il faut lire ce livre rapidement sous peine d'en oublier certains éléments importants, ou de se mélanger les pinceaux).

En conclusion, cet ouvrage nous donne l'image de l'exclusion sociale dans le Montana dans les années 1980. Bien que l'écriture de l'ouvrage soit bonne, et que le suspense entourant Jeremiah m'a permis d'arriver au bout des 600pages, je n'ai pu m'empêcher d'avoir trouvé le temps long. Malgré de bons personnages secondaires, je ne me suis pas attachée suffisamment à Pete, protagoniste principal, pour me sentir pleinement immergée dans l'histoire. C'est un premier roman d'un très bon niveau, mais qui méritait peut-être quelques raccourcissements et une fin moins ouverte. Quoi qu'il en soit, bonne lecture ! Quand à moi, je me dirige vers quelque chose de plus léger en cette fin de vacances imminente !
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Cette lecture ne m'a pas enchantée outre-mesure.
Nous suivons ici Pete, assistant social dans le Montana, réellement impliqué dans son travail, cherchant à aider les enfants qu'il rencontre, s'attachant à eux.
Mais Pete se débat lui-même avec des problèmes personnels : une fille adolescente en fugue, des rapports conflictuels avec son père, le contrôleur judiciaire de son frère à ses trousses, une certaine addiction à l'alcool...
Smith Henderson livre une peinture sans fard de cet aspect peu reluisant de l'Amérique, des laissés pour compte, du peu de moyens dont dispose les travailleurs sociaux pour leur venir en aide, mais également du manque d'envie de les aider.
Cependant, malgré cet aspect intéressant, il m'a manqué un fil conducteur pour pouvoir vraiment entrer dans le roman et suivre avec plaisir les errances de Pete.
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Retour de lecture du poche du mois pour le
#picaboriverbookclub

Yaak Valley Montana
Smith HENDERSON

Yaak Valley Montana.
C?est là que vit et exerce Peter Snow comme travailleur social pour les familles.
Il rencontre des familles en difficultés pour placer leurs enfants dans des familles d?accueil.
En parallèle de la vie de Pete nous allons suivre le parcours de Cécil ( adolescent très perturbé par les abus que sa mère a commis sur lui), celui de Benjamin qui vit dans la forêt avec son père Jeremiah ( une sorte de
fondamentaliste qui pense que le monde va au chaos et que seul l?or sera une monnaie d?échange et qui va lier son destin à celui de Pete), celui de Mary ( conquête étrange de Pete).
Et du côté personnel de Pete nous nous inquièterons pour sa fille Rachel, son frère Luke et même son ex-femme Beth.
Des destins croisés et liés dans un contexte assez sombre.

Un roman que j?ai bien aimé même si je n?ai pas ressenti d?intérêt réel pour les personnages.
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