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Citations sur Mourir n'est pas de mise (5)

les averses n'étaient pas tristes, les danses et les chants beaucoup plus naturels, les enfants dormaient parfois sur des nattes. L'ile ne suscitant chez eux aucun effroi rien n'y était abimé.A Brel, elle rappela les gravures de Gustave Doré qui illustraient l'ile mystérieuse.
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Il y avait tant de personnes qui ne voyaient pas ou ne voulaient pas voir qu’il était loin déjà. Et qu’il avait le dos tourné. C’était peut-être la seule chose qui ne mentait pas sur la photo. Il n’avait pas imaginé, depuis qu’il avait annoncé son retrait de la scène, qu’on le presserait autant dans l’espoir de lui arracher des regrets. Il fallait vraiment ne pas le connaître pour se le figurer déjà nostalgique ou incertain de son choix.
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Je t'écris sur le pont,à la lueur d'une lampe à pétrole. Il fait doux. La terre bruisse et respire. Un moment rare et merveilleux, trop formidable pour un homme seul. Envie de t'écrire. Acte rare et important pour moi. J'ai tant d'amitié et de respect pour toi que les mots me semblent insolents et que, de toujours, j'ai préféré le silence. Mais me reste l'envie de dire aux hommes que j'aime, que je les aime. Et je t'aime.
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Peu après leur arrivée, un enfant avait abordé Brel pour lui dire qu’il l’avait rencontré dans un livre. La nouvelle s’était vite répandue parmi les Marquisiens qu’un chanteur célèbre était venu jusque dans leur île. Ses chansons leur étaient parfaitement inconnues ; ils écoutaient plus volontiers du tamouré, des danses tahitiennes que des musiques venues d’ailleurs, à l’exception notable de Tino Rossi.
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Quand l’Askoy s’éloigna des quais du port d’Anvers, le temps n’était pas clair, les eaux épaisses de l’Escaut n’étaient pas calmes, juillet ne tenait pas les promesses d’un bel été.
Il avait décidé qu’il fallait faire des choses dangereuses, des choses qui effraient la plupart des gens, des choses qu’on ne sait pas encore faire. Pour les ressentir, ces choses, il s’était embarqué dans un tour du monde.
C’était un mercredi de 1974, sur les six heures. Alexandre Soljenitsyne était expulsé d’URSS parce qu’il avait publié L’Archipel du Goulag, Emmanuelle et Les Valseuses projetaient le sexe partout où il était inconvenant de le pratiquer tandis que le vent de l’Histoire emportait Nixon et les colonels grecs.
Il avait quarante-cinq ans.
Il partait.
À la vérité, il avait tout précipité, sitôt sorti du tournage de L’Emmerdeur. L’année précédente, il avait loué un voilier et un skipper pour un tour de Corse avec ses trois filles avant de s’embarquer sur le Korrig, un bateau-école, pour la grande traversée de la mer océane.
« Il faut savoir retourner à l’école », avait-il dit.
Il s’était laissé tout expliquer des manœuvres d’entrée et de sortie dans les ports, des marées, des phares, des cordages, des voiles, des instruments de navigation. Sous la lune et le vent, il avait voulu écrire ce bonheur si nouveau à Lino Ventura. À son retour, pour se perfectionner et obtenir son brevet de capitaine au grand cabotage, il avait continué à prendre des cours à l’École royale de la marine d’Ostende. Puis il avait parcouru les côtes de la Manche et de la mer du Nord à la recherche du bateau qui le porterait, lui et ses rêves. Si nombreux. Insondables.
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