Au revoir, jeune humain. J’espère que tu réussiras. Mais, quoi qu’il advienne… nous réussirons quand même.
Lorsqu’il presserait la détente, le marteleur commencerait à lancer son appel. Quelque part dans le sable, un faiseur entendrait et viendrait. Paul savait qu’avec les tiges à hameçons il pouvait chevaucher un anneau de vers géant. En effet, aussi longtemps que l’anneau était maintenu par l’hameçon et que sa face interne était soumise au souffle abrasif du sable, le ver ne replongerait pas dans le désert. Il lovait son corps gigantesque afin d’élever aussi haut que possible le segment ouvert.
Je suis un cavalier des sables, se dit Paul
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi.
Pour garder Arrakis, il faut prendre des décisions qui peuvent vous coûter le respect de vous même.
Les fremens avaient au degré suprême cette qualité que les anciens appelaient le "spannungsbogen" et qui est le délai que l'on s'impose soi-même entre le désir que l'on éprouve pour une chose et le geste que l'on fait pour se l'approprier.
Extrait de la sagesse de Muad'Dib
Par la princesse Irulan.
- Stilgar a dit que la cérémonie avait eu lieu et que tu étais un ami de Jamis. (Elle lui jeta un regard.) Il dit que tu as donné ton humidité au mort. Est-ce vrai ?
- Oui.
- C'est plus que je ne ferais, plus que je puis faire
- Tu ne le pleures pas ?
- Lorsque viendra le temps de pleurer, je le pleurerai.
Si les voeux étaient des poissons, nous lancerions tous des filets.
Ce sont ceux qui peuvent détruire une chose qui la contrôlent vraiment.
Calmez votre peine, nous avons des diversions pour cela. Trois biens qui réchauffent le cœur : l'eau, l'herbe verte, et la beauté de la femme.
Ici-bas, Gurney Halleck, nous vivons par tolérance. Et Arrakis est notre ennemi...