Dans la nuit de son esprit, le Jardin s'imposa soudain comme une lumière, un point de repère au bout de son long voyage montrant le seul séjour possible pour lui entre l'origine et la mort.
Des busards, suivant les courants du vent, semblaient danser ces pas anciens et lents faisant tournoyer des couples qui ne se touchaient jamais.
Le soleil déjà bas jetait entre les feuilles une lumière douce que le vent déplaçait, formant de minces échelles qui permettaient aux rêves de s’évader.
C’est un peu le chant final, l’envolée de ce jardin. Un hymne à la vie.
Le jardin, prolongement végétal de Patrick, (…) faisait l’amour [à Élaine] plus poétiquement qu’un homme, la laissant libre et heureuse.
Toute passion n’est pas forcément amoureuse. Il me semble que l’important est de savoir goûter la douceur de la vie.
L’indolence, la sueur, la gaité, le désespoir, la violence, la tendresse. Le sud.