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Connaissez-vous le syndrome de Stendhal ?
Il s'agit d'une maladie psychosomatique qui provoque des vertiges et hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d'oeuvres d'art.
C'est ce qui va arriver à Fred, le nouveau gardien du musée du centre Pompidou, confronté de plein fouet à des urinoirs, des chaises emballées de cellophane ou des blocs de ciment brut exposés au même titre que des tableaux ou des statues classiques.
Libre à chacun de se faire sa propre idée quant à ce qui relève de l'art, du cochon ou du foutage de gueule, cette bande dessinée nous fait découvrir ce musée, ceux qui le fréquentent et nous permet de réfléchir tranquillement à ce qui est beau ou pas, à ce qui donne à réfléchir ou à ressentir, à ce qui peut être considéré comme une oeuvre d'art ou pas.
Bien qu'originale, cette bande dessinée ne m'a pas vraiment marquée, je m'y suis même un peu ennuyée, les théories et autres propos fumeux sur l'art moderne ne n'ont finalement pas vraiment intéressés et les affres du pauvre Fred m'ont laissé de marbre.
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Le syndrome De Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d'oeuvres d'art. C'est le cas de notre héros rentier qui n'a jamais travaillé et qui trouve son premier emploi à 35 ans comme gardien de musée. Visiblement, on n'aura pas trop envie de le plaindre.

C'est une vraie bd réservée en priorité aux bobos qui n'ont pas vraiment de problèmes dans la vie. Il en faut également pour satisfaire les exigences du marché. Dire que j'ai détesté cette bd sur l'art moderne serait un doux euphémisme. Tout le propos très bavard me révulse à commencer par cette maladie de riches. Les dessins sont typiquement dans la ligne claire. Tout est fait pour magnifier l'art contemporain et notamment le Centre Pompidou.
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Duc, pourtant dépourvu de moyens financiers alors que s'annonce son mariage fort couteux, Frédéric se voit contraint de travailler pour la première de sa vie.
Il se trouve un emploi de gardien au musée d'art contemporain du Centre Pompidou. Ignorant des codes des mondes du travail, de l'art et plus largement de la vie en société, Frédéric développe une relation étrange, addictive, créative, pour ne pas dire pathologique avec les oeuvres qu'il est censé surveiller.
A la fois ironique et fantasque, cet album nous entraine dans des mondes où la réalité commune n'est que peu de chose face aux représentations sociales ou aux puissances de la création contemporaine, fusse-t-elle absconse.
En dépit des ses couleurs froides, souvent sombres, il se dégage de ce récit une douce et salutaire ironie.
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Les notes sur Babelio m'ont un peu interpellée, mais j'avais de l'espoir puisqu'il y avait peu de lecteurs. le titre et la couverture de ce roman graphique m'attiraient, je voulais me faire mon opinion.

Fred Delachaise, trentenaire, arrive au Centre Pompidou pour son premier jour de travail en tant qu'agent d'accueil. Rapidement, on apprend qu'il est duc, ruiné, et que c'est ce qui le conduit ici pour son premier emploi. Sa petite amie apparaît vénale et insupportable. Très vite, il se met à ressentir des sensations étranges face aux oeuvres d'art contemporaines. Au début du livre, on trouve la liste des oeuvres d'art qui y sont évoquées.

Je m'attendais à une toute autre histoire. le milieu muséal est un secteur qui ne m'est pas inconnu. J'espérais découvrir un personnage plus réel, davantage ancré dans la réalité. L'intrigue manque (à mon goût) de profondeur, de poésie, de crédibilité. Tout m'a semblé caricatural, tiré par les cheveux, rien ne m'a fait sourire. Je n'ai pas saisi où cela voulait nous mener...
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Un gardien de musée enivré par les oeuvres.
Un jeune héritier aristocrate sur le déclin, Frédéric Delachaise, se retrouve obligé de travailler pour la première fois de sa vie. Il atterrit au musée national d'Art Moderne et contemporain comme gardien ; un univers auquel il ne comprend rien. Accumulant les bourdes - il retire de son emballage la Wrapped Chair, imaginée en 1961 par Christo-, il est bientôt atteint d'hallucinations et d'un étrange syndrome provoqué par les oeuvres qui l'entourent. Il se met à entendre le cri du pape sur sa chaise électrique signée Francis Bacon, s'entretien avec un portrait de Lucien Freud et joue avec ces sculptures humaines en slip après que Wim Delvoye lui a tatoué le dos.
Une bande dessinée drôle et poétique sur les effets inattendus de l'art.

Critique Beaux-Arts magazine mars 2017
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Je ne savais rien du syndrome De Stendhal avant de découvrir cette BD. Dommage je l'aurai sans doute lu avec un autre regard. Frédéric Delachaise, héros bien involontaire de cette aventure, se retrouve gardien dans un musée. Lui qui n'a jamais travaillé à 35 ans, ne connait rien à l'art et prépare son mariage avec une femme qui ne s'intéresse qu'à son titre ...
L'ensemble commence par un quiproquo, on avance dans l'histoire sans tout comprendre mais peu à peu on se laisse conduire dans cet univers loufoque où cet homme n'est pas banal et par moment presque drôle s'il n'était pas victime de malaises étranges.
Immersion dans ce musée d'art contemporain, cet album un peu farfelu détonne par son ton mais l'ensemble est plutôt agréable à lire.
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À 35 ans révolus, Frédéric Delachaise se trouve dans l'obligation de travailler pour la première fois de sa vie. Quand il entre comme gardien de musée au Centre Pompidou, il découvre un univers dont il ignore tout et auquel il ne comprend rien. Il regarde tout d'abord les oeuvres qu'il doit surveiller avec mépris. Mais, jour après jour, insidieusement, un étrange phénomène va se produire... Et Fred va bientôt devenir captivé par l'art contemporain. Littéralement. Victime du syndrome De Stendhal, Fred est ainsi capable de se projeter mentalement à l'intérieur des oeuvres qu'il regarde. Une plongée au coeur de la création qui aura pour effet de lui ouvrir les yeux sur l'art, et sur sa propre existence.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Et si l'Art pouvait rendre malade, véritablement, cliniquement ? C'est une partie du postulat que l'on retrouve dans la bande dessinée le Syndrome de Stendhal publiée chez Glénat, avec Aurélie Herrou au scénario en compagnie du dessinateur espagnol Sagar. L'histoire d'un Monsieur Tout-le-monde devenu gardien de musée contre son gré et qui va très vite voir son rapport à l'Art être complètement bouleversé … Lettres it be vous en dit un peu plus.

# La bande-annonce
Ne sous-estimez pas le pouvoir de l'art !
À 35 ans révolus, Frédéric Delachaise se trouve dans l'obligation de travailler pour la première fois de sa vie. Quand il entre comme gardien de musée au Centre Pompidou, il découvre un univers dont il ignore tout et auquel il ne comprend rien. Il regarde tout d'abord les oeuvres qu'il doit surveiller avec mépris. Mais, jour après jour, insidieusement, un étrange phénomène va se produire... Et Fred va bientôt devenir captivé par l'art contemporain. Littéralement.
Victime du syndrome de Stendhal, Fred est ainsi capable de se projeter mentalement à l'intérieur des oeuvres qu'il regarde. Une plongée au coeur de la création qui aura pour effet de lui ouvrir les yeux sur l'art, et sur sa propre existence.

# L'avis de Lettres it be

Frédéric Delachaise est un peu le François Pignon au coeur de cette histoire. Un Monsieur Tout-le-monde qui peine à joindre les deux bouts et se trouve obligé d'accepter un emploi de gardien de musée au célèbre Centre Georges Pompidou (du moins dans un endroit qui s'y apparente en de nombreux points). Sauf que le fameux « syndrome de Stendhal » va venir toquer à la porte de l'esprit de notre bon vieux Fred' Delachaise et renverser, à tout jamais, son rapport à l'art …

Le « syndrome de Stendhal », cela ne vous dit rien ? Il s'agit ni plus ni moins que d'un syndrome tout à fait réel qui peut causer, lors d'une exposition prolongée à une « surcharge d'oeuvres d'art », une brève accélération du rythme cardiaque, des vertiges, des hallucinations dans les cas les plus extrêmes.

Aurélie Herrou signe avec cet ouvrage son tout premier scénario de bande dessinée. Un ouvrage qui emprunte aux différents goûts de son auteure, mais surtout un ouvrage à la croisée des chemins entre une volonté personnelle de celle qui a longtemps oeuvré du côté du Septième Art et de cette volonté du Centre Georges Pompidou de fêter en fanfare et en phylactères son quarantième anniversaire. Ce Syndrome de Stendhal est donc le fruit d'un long travail de recherche mené par Aurélie Herrou, des recherches attentives sous l'oeil avisé du Centre Pompidou et directement guidées par des spécialistes de l'Art. Tout cela en vue d'arriver à un roman graphique plutôt léger sur le ton, mais profond dans les questionnements engendrés. En effet, Frédéric Delachaise apparaît comme la synthèse du rapport général entretenu avec l'art contemporain, un rapport désintéressé voire critique quant à la perte de sens des oeuvres modernes. Mais le syndrome de Stendhal rebat les cartes et c'est toute une vision qui est bouleversée. D'un regard désabusé, Fred' Delachaise va passer à une immersion personnelle dans chaque oeuvre. Et si nous avions tous un Fred' Delachaise qui sommeille en nous ?

La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Avec cette BD, je ne m'attendais à rien.
Malgré le fait que l'art contemporain n'est pas la période que j'apprécie (peu importe le type d'art : en musique je préfère l'interpréter), j'ai apprécié cette oeuvre.
En lisant les avis, j'ai eu l'impression de n'avoir rien mémorisé au texte et tout se passe tellement vite. Pourtant, j'ai apprécié ma lecture.
C'est un one shot qui m'a transporté au centre George Pompidou.
Une BD avec des dessins intrigants que j'ai beaucoup aimé. Des scènes parfois drôles et poussés au maximum de ridicules.
Parfois, je me suis rendue compte que je n'ai pas compris ce qu'il se passait, d'autre fois, je me suis rendue compte que j'étais absorbée dans ma lecture.
Je suppose que ça m'a parlé comme histoire car c'est des coins que j'ai visité et des sentiments que j'ai eu.
A partir du moment où on étudie la question de l'art, on comprend que ce n'est pas une réponse simple qui s'offre à nous.

Finalement, j'ai beaucoup de mots pour décrire le ressenti que j'ai eu en lisant cette histoire. Là, où, un simple émoji d'un.e bibliothécaire m'a donné envie de le lire...
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Frédéric, duc fauché et futur marié, doit trouver son premier job à 35 ans. Il est embauché au Centre Pompidou en tant que gardien de salle. Guère sensible à l'art visuel, il apprivoise peu à peu ce nouvel environnement qui au fil des jours s'anime sous ses yeux. Les oeuvres deviennent musique, les personnages lui parlent, Frédéric se révèle être frappé du syndrome De Stendhal

Coup de coeur pour cette BD extraordinaire. le syndrome De Stendhal est un vrai syndrome. Certaines personnes peuvent souffrir d'accélération du rythme cardiaque, d'angoisse ou d'hallucinations lorsqu'elles sont immergées dans un lieu rempli d'oeuvres.
Cette BD est aussi une invitation à la réflexion sur l'art. En quoi une pièce d'art est-elle une oeuvre ?
Le tout raconté avec légèreté, humour mais passion.
Et j'ai découvert le Centre Pompidou dans lequel je n'ai toujours pas mis les pieds.
Encore un petit bijou de BD consacré à l'art !
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