Laurie Moran, tome 4 : La reine du bal

Like my mother used to say, measure twice, cut once.

I don't want to judge you or anything, but other mothers dont talk about murder at the dinner table.

Oh God, how I've missed him.

Chaque fois que nous commençons une nouvelle émission, je donnerais tout pour savoir qui est le coupable. Côtoyer tous ces gens jour après jour, sans savoir de qui on doit se méfier… » Elle eut un frisson. « Ça me fiche la trouille. »

Ils me haïssaient, continua-t-il, crachant ses mots. Ils me méprisaient. Me dédaignaient. Me honnissaient. Prenez tous les synonymes du dictionnaire. Ils me regardaient comme un sous-homme. J’ai tout essayé pour obtenir leur approbation. Le moindre commentaire – vous portez une jolie robe, il fait beau aujourd’hui – me valait de leur part un ricanement ou un regard exaspéré.

Je dirais qu’elle était heureuse – réellement, sincèrement heureuse – de se forger sa propre identité. Mais ses enfants critiquaient tout. Ils voulaient la garder sous cloche. Ils refusaient de la voir changer, et je faisais partie du changement. Nous envisagions sérieusement de nous marier. J’avais déjà acheté une bague. Mais elle n’était pas prête à l’annoncer à sa famille. Virginia croyait qu’une fois Punch sur les rails, ses enfants finiraient par m’accepter. C’est pourquoi elle n’a rien dit à personne.

Malgré le nombre important de crimes non élucidés dans ce pays, beaucoup ne correspondaient pas aux critères requis pour les enquêtes de Suspicion. Certains cas restaient trop inexpliqués – pas de suspects, suppositions aléatoires. D’autres étaient pratiquement résolus, et la police attendait simplement une preuve tangible.

Oh, comme je voudrais que ma famille accepte la décision que je finirai par prendre, pensa-t-elle, légèrement agacée. Ils ont leur vie et sont à l’abri du besoin. Fichez-moi la paix et laissez-moi vivre comme je l’entends.

 Ils me haïssaient, continua-t-il, crachant ses mots. Ils me méprisaient. Me dédaignaient. Me honnissaient. Prenez tous les synonymes du dictionnaire. Ils me regardaient comme un sous-homme. J’ai tout essayé pour obtenir leur approbation. Le moindre commentaire – vous portez une jolie robe, il fait beau aujourd’hui – me valait de leur part un ricanement ou un regard exaspéré.

– Je veux que vous sachiez que je ne prends aucun plaisir à accuser qui que ce soit. Je n’ai aucune animosité envers quiconque, que l’inverse soit vrai ou non.