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Critique de Aline1102


Après "Beach Music" de Pat Conroy, je reste dans les relations familiales compliquées.

"The Nix" (son titre en V.O.) m'a tout d'abord attirée car c'est un roman recommandé par John Irving, un auteur que j'apprécie particulièrement. Et je compte bien suivre toutes les recommandations de Mr Irving à l'avenir, car j'ai vraiment adoré cette lecture.

Nous y faisons connaissance avec Samuel Andresen-Anderson, un écrivain (un peu raté) devenu professeur d'université et adepte des jeux vidéos en ligne. Samuel a été très marqué par un événement ayant eu lieu dans son enfance : sa mère, Faye, a quitté le domicile conjugal lorsqu'il avait 10 ans.

Au début du roman, j'avoue avoir eu du mal avec le personnage de Faye. Puisque les premières pages de l'histoire sont surtout centrées sur l'histoire de Samuel, on a tendance à rapidement juger Faye comme étant une "mauvaise mère".
Mais certains événements vont lancer Samuel sur les traces du passé de sa mère et nous permettre d'en apprendre plus sur la jeunesse de Faye. Les détails sur sa vie chez ses parents et sur sa scolarité dans un petit lycée du Midwest, prouvent à quel point être une jeune fille dans les années 60 était compliqué. Cette jeunesse dans une société qui ne permettait pas encore aux femmes de s'affirmer hors du mariage et de la maternité a, bien entendu, eu des conséquences sur le caractère de Faye, tout comme le caractère taciturne de son père.

Au fil des pages, donc, on comprend mieux les motivations de cette jeune femme qui a quitté son mari et son fils pour tenter de se trouver elle-même.

J'ai particulièrement apprécié la fin du roman. Tout n'est pas bien qui finit bien et on est loin du conte de fées, puisque les personnages de Nathan Hill sont profondément humains et qu'ils ont donc, comme nous tous, des défauts et des faiblesses. Mais chacun semble avoir envie d'avancer et de s'ouvrir aux autres. Une belle leçon d'optimisme !
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