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Critique de saomalgar
A Crique, au CDI du lycée, les élèves du club lecture, accompagnés de leur professeure documentaliste, préparent des vidéos pour le concours de fin d'année de critiques de livres.
C'est alors qu'ils tombent nez à nez avec Edna Madocadan tenant dans ses mains "Ulysse" de James Joyce.
La rencontre est explosive entre Edna, la fille bizarre, rejetée, harcelée, et les "gosses de riches", imbus d'eux-mêmes, méprisants qui ne voient pas ce qu'Edna pourrait bien comprendre à ce chef d'oeuvre de la littérature.
le scénario imparable de Florence Hinckel, grâce aux allers-retours entre le passé, via un documentaire à la Blair witch project d'un fan d'Edna, et le présent, psychologique et sanglant, à la Carrie de Stephen King, permet au lecteur de comprendre le mécanisme du harcèlement et l'autodéfense du corps d'Edna.
Mais qu'y peut-elle, Edna, de ne pas être née riche et à l'aise dans ce microcosme, en toute circonstance ? Rien. Et c'est toute cette injustice qui fait déborder sa rage et rend les situations extraordinaires, à la limite du fantastique.
Un prouesse technique et littéraire tant au niveau du scénario que de l'écriture qui permet au personnage d'Edna de prendre vie sous nous yeux, à la fois très réaliste mais aussi fantasmagorique. Edna serait comme une représentante de tous les opprimés, les humiliés, finalement adorés a posteriori.
C'est alors qu'ils tombent nez à nez avec Edna Madocadan tenant dans ses mains "Ulysse" de James Joyce.
La rencontre est explosive entre Edna, la fille bizarre, rejetée, harcelée, et les "gosses de riches", imbus d'eux-mêmes, méprisants qui ne voient pas ce qu'Edna pourrait bien comprendre à ce chef d'oeuvre de la littérature.
le scénario imparable de Florence Hinckel, grâce aux allers-retours entre le passé, via un documentaire à la Blair witch project d'un fan d'Edna, et le présent, psychologique et sanglant, à la Carrie de Stephen King, permet au lecteur de comprendre le mécanisme du harcèlement et l'autodéfense du corps d'Edna.
Mais qu'y peut-elle, Edna, de ne pas être née riche et à l'aise dans ce microcosme, en toute circonstance ? Rien. Et c'est toute cette injustice qui fait déborder sa rage et rend les situations extraordinaires, à la limite du fantastique.
Un prouesse technique et littéraire tant au niveau du scénario que de l'écriture qui permet au personnage d'Edna de prendre vie sous nous yeux, à la fois très réaliste mais aussi fantasmagorique. Edna serait comme une représentante de tous les opprimés, les humiliés, finalement adorés a posteriori.
