Le Fitz est de retour et après une autre séparation déchirante avec ses amis les plus fidèles file courir la prairie avec son ami Nighteyes. Quelques bonnes rigolades provoquées par mon imagination parfois bien décalée ponctuée de souvenirs d'une excellente et pas très politiquement correcte fausse pub de
Les Nuls... le Fitz galope dans la prairie, roulant, joueur, imprégné des attitudes de Nighteyes... Royal Rabin.
Hum. Je ne devrais pas me moquer d'un héros qui en bave suffisamment comme ça, rongé par le doute, le regret et la vengeance, poursuivi inlassablement par les larbins de Regal, souffrant de solitude et de paranoïa justifiée, déchiré par divers buts difficiles à planifier...
Ce n'est pas mal tout ça. Une belle description de la nature, de certains animaux, quelques nouveaux personnages qui titillent la curiosité, et les introductions de chaque chapitre, moins répétitives et contées comme
L Histoire des Six Duchies et des personnages essentiels, permettant tant bien que mal de suivre ce qu'il se passe là où Fitz ne se trouve pas et ce qu'il n'entre-aperçoit pas par l'intermédiaire de rêves guidés par ses dons.
Je reste plutôt naïve quant à l'avenir de certains aspects de sa quête bien que certains sont aussi prévisibles à plusieurs kilomètres qu'un camion chargé de troncs d'arbres sur une interstate américaine, inflexiblement droite. Cette histoire de Burrich qui va filer un coup de main à Molly pour un temps notamment, hein. Y'a bien baleine sous gravillon là.
De même la petite barde qui s'accroche à Fitz pour une histoire qui la ferait entrer dans
L Histoire est tout aussi suspecte.
Malgré le peu de mentions de la contrée au-delà des montagnes, elle me tient aussi curieuse qu'impatiente de la découvrir, comme un rappel de la terre par-delà le mur de Game of Thrones. Mais avant cela, j'espère voir Fitz séjourner quelque temps dans le royaume des montagnes que j'avais beaucoup aimé. Et aussi le voir découvrir d'autres Old Blood People et maîtriser un peu plus son lien avec les animaux.
Quelques rebondissements et le côté pervers de ses vieux ennemis que l'on retrouve presque avec plaisir, Will One-Eye (haha) et ses acolytes... C'est tranquillement mené tout ça, mais pas pour me déplaire. Encore une fois, la tension va monter progressivement et s'épaissir de nouveaux détails, enrichissant une histoire ma foi bien plaisante.
À la suite!