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Cela faisait presque un an que je n'avais pas ouvert un tome de la saga de l'assassin royal. Et je dois dire que je m'y suis replongé avec plaisir.
Retrouver Fitz, Oeil de Nuit, le Fou etc s'est fait sans effort particulier et tous les événements du 1er cycle se sont remis en ordre rapidement dans ma mémoire. de plus, je dois reconnaître qu'avoir enfin un FitzChevalerie plus mature ne me déplaît pas du tout, bien au contraire.
La seule réserve que je formule vient du choix, encore une fois, de scinder le tome original de la version US en deux tomes ici en France. du coup la structure de l'histoire s'en trouve modifiée. Dans ce tome 7, prêt des deux premiers tiers du livre sont consacrés au récit des 15 années qui séparent les deux cycles. Certes ça reste intéressant, mais lorsque - enfin - l'action se met en marche et bien on arrive à la fin du livre et on n'a plus qu'à acheter le suivant pour vraiment commencer la nouvelle intrigue.
Je peux comprendre que vendre des pavés de 700 pages soit peut être risqué pour un éditeur, mais personnellement j'ai l'impression de me faire arnaquer quand je dois acheter deux livres à la place d'un seul.
Mais bon cela ne retire rien au talent de Robin Hobb qui n'est pas responsable de cela.
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Quel plaisir de retrouver l'univers de l'Assassin royal! Je replonge littéralement dans les royaumes des Six Duchés pour y retrouver un Fitz Chevalerie mature, solitaire, loin de tout ce qui a fait son malheur et sa condition. Mais les liens ne sont pas tous rompus et quelques visites raviveront vite sa verve assassine pour se lancer dans une enquête engageant la sécurité et l'avenir des royaumes, sans doute même de sa propre famille.
L'écriture de Robin Hobb est toujours aussi magique, fine et envoûtante. de situations tout à fait banales, elle construit un univers de fantasy complet, cohérent et se permet même d'interroger le lecteur sur sa propre condition. Car il est impossible de lire un roman de l'Assassin royal sans se poser soi même des questions, sans se remettre en question. Et c'est là que résident la force et la justesse de son écriture et donc de son récit car au delà de l'histoire qu'elle nous raconte, c'est bien l'histoire de chacun d'entre nous qu'elle nous permet de voir comme à travers un miroir.
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Après une longue période en compagnie des Aventuriers de la mer c'est avec bonheur que je renoue enfin avec Fitz pour ses nouvelles aventures. En effet, malgré tout mon intérêt pour les pérégrinations des marchands de Terrilville, je n'ai jamais ressenti la même affection et le même attachement pour ces personnages que pour Fitz, que l'on a suivi de l'enfance à l'âge adulte dans le premier cycle de l'Assassin Royal.
Comme j'écoute les ouvrages de Robin Hobb en audiolivres, j'ai de plus retrouvé avec plaisir la voix du talentueux narrateur du premier cycle, Sylvain Agaësse, qui nous réimmerge immédiatement dans les Six-Duchés.
Quinze ans ont passé et Fitz, âgé de 35 ans, vit maintenant modestement dans une chaumière avec pour seule compagnie son fidèle Oeil-de-nuit et Heur, l'adolescent qu'il a adopté. Seules les visites ponctuelles d'Astérie font un lien avec son ancienne vie. le roman commence ainsi en douceur et nous laisse le temps de connaître un peu le nouveau quotidien de Fitz avant que l'arrivée de plusieurs de ses vieux amis - particulièrement le Fou, que j'ai également été ravie de retrouver - ne vienne bouleverser de nouveau sa vie.
Si certains critiquent la lenteur de ce début, j'ai au contraire été heureuse que Robin Hobb prenne le temps de nous faire replonger tranquillement dans les Six-Duchés et dans la tête de Fitz, la fin de ce tome promettant par ailleurs de futurs rebondissements où le Vif devrait avoir une place très importante.
On ne déplorera, comme toujours, que la fin abrupte, due au choix éditorial français de découper en plusieurs tomes les ouvrages de la série (celui-ci correspond donc en réalité à la première moitié du premier tome en VO).
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J'avais bien aimé le premier cycle de l'Assassin Royal (tome 1 à 6), et j'avais adoré les Aventuriers de la mer. A tel point que j'appréhendais de retrouver Fitz qui, par contraste, me paraissait finalement un peu monotone.

J'ai laissé passer quelques mois et me voici replongé au coeur des Six duchés, et dès les premières pages tournées la magie opère immédiatement. Ce premier tome n'est pas riche en action mais on le savoure avec la joie de retrouver les personnages, de savoir ce qu'ils sont devenus 15 ans plus tard. L'intrigue se mets progressivement en place et son orientation augure une aventure palpitante.

Un vrai plaisir de replonger dans cette série.
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Quinze années se sont écoulées depuis que FitzChevalerie et ses (rares vrais) amis ont terminé leur mission royale. Traumatisé, fatigué, lassé de tout, et par dessus tout, mort pour la plupart de ceux qui l'ont connu, le "bâtard au Vif" a tiré un trait sur sa vie d'assassin royal. Il a réalisé son rêve d'enfant : prendre les rênes de son destin, et mène une existence simple, à l'écart de la société. Pour les rares personnes qu'il croise lorsqu'il va vendre de l'encre sur les marchés, il n'est plus Fitz mais Tom Blaireau. Seuls un jeune orphelin et son vieux loup Oeil-de-Nuit partagent son quotidien, et les liens ténus qu'il garde avec son passé se résument aux visites occasionnelles de la ménestrelle Astérie Chant d'Oiseau. Hors du temps, loin de la cour, il a presque réussi à enfouir ses douleurs les plus lancinantes : d'une part le fait que Molly et Burrich aient fondé une famille, d'autre part l'idée qu'il ne connaîtrait jamais sa fille.

Un jour pourtant, la venue de son ancien mentor Umbre Tombétoile, vient lui rappeler que les bonheurs simples ne siéent pas à son destin de Loinvoyant. Selon les dires du maître empoisonneur, on aurait de nouveau besoin de lui à la cour de Castelcerf, non plus pour jouer les assassins mais en tant que formateur : le prince Devoir est en âge d'apprendre l'Art. Fitz refuse en bloc de suivre le vieil homme ; mais ce dernier ne repart pas bredouille pour autant. Il a semé une graine de doute dans le coeur son disciple.

En effet, dès le départ d'Umbre, Fitz se retrouve seul à cogiter dans sa chaumière déserte : doit-il être fier de cette vie simple qu'il s'est choisi, ou se lamenter sur ce qu'il aurait pu être si tout n'avait pas été biaisé dès sa naissance ? le temps des questions existentielles est revenu, même s'il tente toujours d'oublier la longue liste de ratages que fut sa vie d'avant : né avec une étiquette de bâtard ; élevé à la cour dans le secret, non pas pour lui-même mais pour commettre des meurtres à la place de la famille royale : placé chez un maître d'Art désireux de le faire échouer ; pas assez noble pour accéder au trône mais trop pour épouser une fille du peuple : porteur du très mal vu don du Vif ; sauveur de sa lignée, puisque le roi Vérité devenu impuissant a juste utilisé son jeune corps, tranquille ! pour féconder la reine ; mais néanmoins menacé de mort ; par conséquent, "officiellement" mort pour les être qui lui sont chers ; condamné à voir sa femme refaire sa vie avec l'homme qui l'a élevé, à savoir que sa fille ne le connaîtra jamais et que l'un de leurs enfants porte son nom en souvenir de lui... Non, pourquoi remuer la merde ? La semi-noblesse de son sang ne lui a attiré que des problèmes et il n'est plus un Loinvoyant, si tant est qu'il l'ait jamais été ! En fin de compte, le taciturne Tom Blaireau ne s'en sort pas si mal. Et pourtant... Fitz sait au fond de lui qu'il va céder à l'appel de la cour, à un moment ou à un autre ; cette idée le révulse et pique sa curiosité en même temps.

Oeil-de-Nuit ne peut pas pleinement partager son trouble, lui qui a toujours perçu les humains comme une entrave à leur fraternité : il se considère comme sa seule vraie famille à présent, et n'a-t-il pas raison ? Umbre et Astérie sont bien aimables mais ils ne viennent le voir que lorsqu'ils ont une idée derrière la tête. Quant au jeune Heur, il est parti à la découverte de Castelcerf avec la ménestrelle, justement. Il faut bien que ce petit voie du monde ! Si le Bâtard a choisi la vie d'ermite, il n'entend pas l'imposer à celui qu'il considère comme son fils d'adoption. de toute façon, l'orphelin ne le connaît que sous l'identité de Tom Blaireau (paye ta relation père-fils bien malsaine) et n'aurait guère pu le comprendre.

Parce que les liens du sang n'ont plus de sens pour lui, parce qu'il a trop de secrets pour ceux qu'il aime et de méfiance envers eux, parce que son amante le déçoit, Fitz mise tout sur son lien de Vif avec son loup. C'est le coeur serré qu'il le voit vieillir, et qu'il sent l'animal se détacher peu à peu de lui, lucide quant à son état de santé et trop fier pour se laisser chouchouter comme un chien infirme par son frère bipède. On se souvient qu'à une époque, ce don de communication avec les animaux a sauvé la vie de l'empoisonneur, mais elle peut à présent lui coûter sa tête ; car il semblerait qu'à Castelcerf, tout le monde soit très remonté contre les "vifiers". Les dénonciations vont bon train, et le prince Devoir lui-même est soupçonné d'être trop proche de sa chatte de chasse (oui oui...). Raison de plus pour ne pas quitter sa campagne... Et pourtant...
Lien : http://pulco-suivezlepapillo..
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Quinze ans... Fitz a 35 ans, je n'en reviens toujours pas ! Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il vieillit, idem pour Oeil-de-Lune qui a quelques moments de faiblesse dans ce tome (qui me laisse présager le pire pour le prochain...).

Je suis malgré tout toujours aussi contente de retrouver les personnages récurrents, la nouvelle génération se met en place et renouvelle l'intrigue à Castelcerf.

Le rythme est assez lent puisque l'on revient sur ces fameuses quinze années d'exil, sur ce qu'il s'est passé du côté de Fitz mais aussi l'évolution des Six-Duchés. Cela s'accélère dans la dernière partie, ce qui promet un prochain tome riche en événements comme Robin Hobb sait le faire.
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Quel plaisir de retrouver Fitz et Oeil-de-nuit, de revoir Astérie, Kettricken, Umbre, et surtout le Fou et tous les mystères qui l'entourent !! Fitz a bien changé depuis les premiers tomes de la saga, et on a parfois envie de le secouer pour qu'il retrouve l'impétuosité de sa jeunesse. Mais ses réflexions et ses doutes sont toujours aussi présents, et on retrouve avec délice la plume de Robin Hobb. Son talent pour nous propulser dans la tête de Fitz est toujours là, et c'est tant mieux ! C'est presque comme si on n'avait jamais quitté Fitz, et on le retrouve comme si on l'avait laissé il y a quelques jours. Et pourtant, quinze ans ont passé depuis le tome 6 !

La personnalité de Fitz a beaucoup évolué et sa relation avec les autres et avec Oeil-de-Nuit est très différente. Robin Hobb nous remet doucement dans le bain en nous brossant un tableau assez large de ce qu'a vécu Fitz durant ces quinze années, et en introduisant un nouvel élément dans sa vie tranquille qui le poussera à retourner à Castelcerf, pour « sauver le monde une fois de plus ».

Ne vous attendez pas à de l'action, celle-ci fait défaut dans ce tome. Malgré cela, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages et j'apprécie toujours autant le style de l'auteure.
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Encore une fois j'ai adoré me retrouver dans cet univers. Je les écoute en audio depuis le tome 4 et c'est un pur bonheur d'écouter cette histoire lue par un narrateur exceptionnel ; Sylvain Agaësse.
On est 15 ans après la fin de la première époque. Fitz vit reclus avec Oeil de nuit, il ne se passe plus grand chose dans sa vie, il s'est rangé et coule des jours tranquilles avec son loup.
Jusqu'à ce qu'il reçoive la visite d'Umbre, et du fou. On a besoin de lui à Castelcerf, son Vif pourrait aider à retrouver le prince Devoir, le fils de Kettrichen et de Vérité.  Celui-ci a disparu et on comprend qu'il se passe quelque chose de grave.
Ce tome est très lent, comme d'habitude, Robin Hobb prend le temp de nous plonger dans cette deuxième époque. On est dans la tête de Fitz qui vit sous le pseudonyme de Tom Blaireau. Va-t-il succomber aux habiles manoeuvres d'Umbre et du Fou (qui lui aussi a une nouvelle identité d'ailleurs) ?
On a qu'une envie c'est qu'il cède à l'appel du devoir pour repartir vers de nouvelles aventures.
J'ai adoré ce tome, qui est très introductif mais ultra intéressant. J'absorbe et je me nourris de chaque nouvelle information, chaque personnage. 
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Quel plaisir de replonger dans les aventures de L'Assassin Royal!
L'auteur prend son temps pour nous conter l'histoire et c'est tant mieux! Je me délecte de l'atmosphère qu'a instaurée Robin Hobb au fil des tomes. On retrouve donc Fitz et Oeil de nuit 15 ans après le premier cycle, vivant en retrait dans une petite chaumière au milieu des bois et coulant des jours simples et sans histoire en compagnie du fils adoptif de Fitz. Des événements vont les amener à quitter leur vie paisible pour reprendre la route vers Castelcerf.
Dans ce tome, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'action, mais l'histoire n'en est pas moins intéressante et addictive. Si on cherche une série bourrée d'action, ce n'est pas vers L'Assassin Royal qu'il faut se tourner. L'intrigue est prenante et nous entraîne dans la profondeur des personnages.
Comme pour la plupart des tomes, le découpage éditorial français est ridicule. La fin n'en est pas vraiment une (contrairement à l'édition originale) et on ressent bien que le but est uniquement commercial. Cela ne me gêne pas plus que ça étant donné que je suis en possession de la suite mais j'imagine que lors de sa sortie, les lecteurs ont dû restés sur leur faim.
Bref, j'ai vraiment adoré me replonger dans cet univers et je ne peux que vous conseiller de faire de même si vous ne connaissez pas encore la série.
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Fitz ,15 ans après les événements du tome 6 ,c'est pas le Fitz que j'avais envie de retrouver : celui qui mène une existence paisible à l'écart de tout dérangement ...j'ai trouvé de ce fait ce tome un peu long parce que je n'ai jamais autant aimé l'assassin royal que lorsqu'il est en action . Pour autant ,quel bonheur de le retrouver parce qu'il m'avait manqué ! Donc suite immédiate dans le tome 8 !
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