L'Assassin royal, tome 7 : Le Prophète blanc

"Après l'avoir laissée longuement infuser, j'en remplis nos deux chopes et la sucrai avec du miel ; je songeai un instant me rendre au potager cueillir de la menthe"

Voilà qui résume parfaitement ce volume 7 et l'évolution prise par la série depuis les tomes 5 et 6.

Les 3 ou 4 premiers tomes de l'assassin royal sont pourtant vraiment addictifs.
Avant que le premier cycle ne s'étire en longueur et alimente la frustration du lecteur dans le final.

Épisode après épisode, les défauts latents et présents à l'état germinal dès le début de la série s'exacerbent. Plutôt que de se bonifier, la série s'enlise. le tome 6 était déjà une gageure.

Les travers de Fitz semblent aller en s'aggravant. Son indécision, ses regrets. Sa rigidité morale. Que de pages pour presque rien.

De la Fantasy ? Un peu en écho aux préoccupations mercantiles, très pénibles à suivre des Vestrit de Terrilville, on ressent ici bien lourdement les contingences matérielles du héros, et on s'évade finalement très peu à suivre ses états d'âmes devant son indigence et son incapacité à payer des études dignes de ce nom à son fils adoptif.

On y revient pourtant inexplicablement avec un plaisir un peu honteux.

Quel immense plaisir de lecture j'ai pris avec ce tome ! Me replonger dans l'univers de Robin Hobb, et voir ma lecture ponctuée de petites références aux Aventuriers de la mer, était une véritable délectation littéraire !

Retrouver Fitz et tous ses compagnons de route m'a fait tellement chaud au coeur ! Avant d'ouvrir ce livre, je n'avais pas réalisé à quel point ils m'avaient manqué, et combien je mourrais d'envie de savoir ce qu'ils étaient devenus ! J'ai eu l'impression de retrouver de vieux amis, et découvrir ce qu'ils avaient des quinze années que Robin Hobb a fait passer entre les tomes 6 et 7 m'a passionnée !

Il ne se passe pas énormément de choses dans ce tome en terme d'action pure, mais cela ne m'a pas dérangé pour autant, bien au contraire. Robin Hobb sait exploiter la profondeur de ses personnages pour servir ses histoires, et il était impossible de ne pas dédier 400 pages aux quinze années de leurs vies respectives. Ce tome sert clairement d'introduction à la nouvelle intrigue de cour imaginée par l'auteure, qu'il me tarde de lire !

Chaque livre de Robin Hobb est un vrai plaisir, un petit bonbon de fantasy, riche et pleine d'émotion, dont je ne saurais plus me passer aujourd'hui.
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Vous l'aurez compris, ce livre intervient avec un bond en avant de 15 ans dans l'histoire. L'idéal est faire une petite pause entre ces deux parties non pas par lassitude, mais pour souffler un peu car vous verrez qu'une entamer ce nouveau tome, vous aurez envie d'enchaîner jusqu'au 13. Nous retrouvons nos amis bien sure beaucoup plus expérimenté et qui ont bien mûri et apporte une intrigue intéressante pour la suite des événements.

Un lecteur de cette saga qualifie ce tome et le suivant de pause-souffle, ou parenthèse. C'est on ne peut plus exact, les trois quart du livre complète la fin du précédent tome d'une façon à mon sens inutile et peu intéressante. Ce qui me fait peur pour le nouveau tome (raison pour laquelle je me relis toute la saga je rappelle), qu'il soit un entre-deux. Mais plutôt que de m'écrier contre un bouquin qui ne m'a rien fait je vais plutôt dégainer sur le respect du lecteur de fantastique. (Et du lecteur tout court).

Voici donc mes dix commandements de l'éditeur (sauf que j'en ai que huit, je suis en flemme et ai envie de retourner bouquiner) (ou autre):

1- L'orthographe, la grammaire dans le livre et les noms en quat' de couv' tu n'écorcheras pas
2- Nan mais en fait point deux : des relecteurs compétents anti coquille et fautes tu engageras (et paiera correctement)
3- Traduire des bestsellers (et moyens ou petits sellers) tu ne tarderas pas (bref tu feras ton boulot de prospection correctement) (dans TOUS les pays)
4- Toute la série tu traduiras et éditeras (rapidement) même si ça ne se vend pas
5- Un traducteur dans le style d'écriture de l'écrivain originel tu choisiras (et fais gaffe pour la traduction des titres, car vu ce que ça donne, on a parfois pas envie de poursuivre la lecture)
6- de traducteurs en cours de saga tu ne changeras pas
7- Découper un gros tome originel en trois petits tomes pour la VF tu ne feras pas
8- La couverture (pas de dessins tout moisis du slip) (et le livre en lui-même) tu soigneras

Premier livre du deuxième cycle de l'assassin royal.
Une réintroduction dans cet univers qui se fait en douceur, peut-être même un peu trop.

Personnellement, c'est celui que j'aime le moins.

Une énorme partie est sans grande action et puis à la fin Robin Hobb avec le talent qu'on lui connait, parviens à nous intéresser.

Évidemment qu'on veut connaitre la suite. 

Premier tome du deuxième cycle de la série. On se trouve 15 années plus tard, et Fitz a bien vieilli. Son loup aussi. Il garde des contacts réguliers avec Umbre et Astérie (la ménestrelle) et adopte un enfant (Heur). Quand on lit le début de ce tome, on a l'impression d'avoir affaire à un vieillard alors qu'il n'a que la trentaine ! Je pense que l'auteure l'a fait exprès afin de nous montrer les conséquences de ce qu'il a mis dans le dragon (ses douleurs, ses souvenirs), dans le tome précédent.

L'histoire commence alors que le fou vient rendre visite à Fitz car la reine Kettricken a besoin de lui (le prince Devoir a disparu). Fitz devient alors, et jusqu'à la fin de la série ou presque, Tom Blaireau (alias dû à sa mèche blanche), serviteur au service de Sire Doré (alias du Fou).

Le Prophète blanc et la Secte maudite reprennent la poursuite du prince Devoir et la défense de celui-ci contre les Pie (groupe extrémiste ayant le Vif et voulant se venger de la lignée des Loinvoyant).

Un tome de transition où il ne se passe pas grand chose, certes. Mais un décor enchanteur, des légendes, une atmosphère magique et les bases d'une intrigue solidement posées. L'auteur surfe un peu sur son succès, mais peut-on vraiment lui en vouloir?

Un livre qui débute un nouveau cycle. Assez long à se remettre en route. Mais très contente au final de reprendre cette série avec Fitz.
Je suis contente de retrouver les personnages du cycle 1. le fou notamment, Umbre et la reine ! Je suis aussi assez contente que l'histoire se dirige vers le vif.
J'aimais beaucoup cet aspect de cet univers et qu'on le développe ainsi m'intrigue beaucoup !
Devoir, fils de Fitz, aurait ce don ou ce maléfice. Est-ce qu'on essaye de faire en sorte que le vif soit mieux perçu ou au contraire veut-on nuire au trône ??
Attendons !

Après deux voire trois mois de pause, je me suis décidée à entamer le deuxième cycle de l'Assassin Royal. Je dois avouer que Fitz me manquait grandement et que j'avais hâte de le découvrir plus vieux... [...]
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Fitz Chevalerie, après une période de tranquille retraite, est à nouveau sollicité par la couronne.
Loin des complots et assassinats de sa jeunesse, on requiert cette fois ses qualités de professeur pour enseigner au jeune prince la magie des Loinvoyant dont il est le dernier dépositaire. Au delà de cette magie, Fitz tiendra un rôle important auprès du jeune homme : conseiller, professeur, ami, confident et garde du corps...
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