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Je m'attendais à entrer enfin dans l'action avec ce deuxième tome mais Robin Hobb en décide autrement et continue à explorer les états d'âme de Fitz par le biais des relations père/fille.
Fitz, après le décès de Molly se retrouve en charge de l'éducation de sa fille Abeille âgée de neuf ans qui est pour le moins une enfant à part, petite pour son âge, même selon les critères généralement admis.
Pour son entourage il s'agit d'une enfant lente et limitée alors qu'elle est en réalité surdouée, dotée de facultés singulières et d'un naturel farouche, seule sa mère pouvait en fait communiquer avec elle.
Il va donc s'agir aussi de relations fille/père, car la narration va se partager un chapitre sur deux entre le père et la fille, deux êtres qui vont apprendre à se connaître avec beaucoup de difficultés car la dissimulation est viscérale chez les Loinvoyants, les chiens ne font pas des chats...
Nous sommes bien dans le genre fantasy mais... Pas vraiment dans l'action, loin s'en faut, et pourtant c'est passionnant car l'auteur sait y faire pour nous brosser une ambiance et nous rendre ses personnages terriblement attachants.
Il y a tout de même une intrigue assez ambiguë qui se profile, le fou donne de ses nouvelles et une menace indéfinie semble se matérialiser jusqu'à la scène finale du dernier chapitre qui nous annonce enfin de l'action.
Deux premiers tomes d'introduction donc selon mon ressenti, il fallait oser mais pour le coup l'auteur aura pris le temps de "planter" son décor avec précision, le mystère reste entier et mon intérêt va grandissant.
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Là, à l'instant précis ou j'écris : je déteste Robin Hobb !! Mais a un tel point vous ne pouvez pas imaginer.

J'ai dévoré ce tome 2, ma curiosité a été plus forte que tout.. et je me retrouve frustrée parce que je n'ai pas de réponse, pas une, juste une tonne de questions sur la suite probable ou improbable de ce roman.

L'histoire est prenante, mais elle a malgré tout des défauts. Fitz perd un peu de son mordant mais sans doute pour mieux revenir dans la suite de ses aventures.
Si d'un côté j'ai apprécié les chapitres alternant les pensées de Fitz et de sa fille, j'ai aussi trouvé trop de répétition d'un personnage à l'autre.. et c'est dommage parce que cela freine considérablement l'action.
Mais il faut reconnaitre que malgré tout l'auteure reste maîtresse de ses personnages. l'amitié que l'on voue a Fitz depuis le premier tome de l'assassin royal est indéfectible, et l'introduction de nouveaus personnages rend cette amitié encore plus forte.. parce que le self control de Fitz est a toute épreuve.. car personnellement cela ferait bien longtemps que j'aurais mis une rouste a Evite. (par exemple)

J'ai passé un super moment de lecture, même si je reste frustrée il est bien évident que j'attends le tome 3 avec une frénétique impatience... et en même temps je suis désespérée parce que Robin Hobb va encore très certainement nous faire un cycle en 15 tomes (que je dévorerais comme il se doit, bien sûr !)
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Waouh ! Alors ce tome là, pour être addictif, il est addictif.
J'ai adoré. On s'attache à Abeille. Cette petite fille est lumineuse, intelligente, et on a envie de la protéger. Elle n'est pas comme les autres, et tant mieux...
Ce tome se lit à la vitesse de l'éclair.
Et que de sentiments ! Personnellement, j'ai adoré le personnage d'Abeille. Tellement énigmatique, tellement pure. Fitz/Tom se révèle dans son rôle de père/loup.
En revanche, j'ai détesté FitzVigilent et Evite.
Dans ce tome, les personnages sont bien mieux présentés que dans les autres tomes, on ressent leur bonté, leur gentillesse, leur bravoure, leur déférence ou leur indifférence, leurs qualités profondes ou leurs défauts. J'ai trouvé ce tome plus personnel, plus profond.
J'ai tellement hâte de lire la suite...
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Boudiou, ou est l'histoire ? J'ai beau chercher la trame, je ne la vois pas, si ce n'est la vie quotidienne des gens de Flétribois. Bon j'ai beau adoré Robin Hobb mais la franchement elle joue avec mes nerfs. Et moi comme une burne je me laisse prendre, et vas-y que je te tourne les pages à la vitesse de la lumière. Oh allez encore un petit chapitre avant d'éteindre ! P'têt que je vais enfin retrouver le Fou ! Sûr avec lui l'histoire va prendre une dimension de haut vol. Ah oui enfin le voilà ! Je le vois … c'est lui là ! Hélas non ce n'est qu'une jeune fille qui lui ressemble. OK partons pour le marché pour assister à de micros-événements. Suivons Abeille dans les couloirs sombres de Flétribois. Retrouvons demoiselle Evite et son arrogance.
Mais qui y a-t-il dans l'écriture de l'auteur pour qu'elle soit à ce point hypnotique ? Pour que jamais je ne me lasse malgré la non-action. Pour que je reste captivé d'un bout à l'autre de l'ouvrage et dès que la fin approche je me précipite déjà sur le suivant. Pour que je me fonde dans cet univers ou n'existe pas les machines, les moyens de communication qui font la grandeur du notre. Tiens c'est p'têt ça en fait ! P'têt en moi sommeil une vie ou la technologie ne règne pas en maître !
Allez vite le numéro trois : Robin Hobb c'est pire que le chocolat !
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Suite et fin du premier tome marquant le début d'une nouvelle série mettant en scène le héros de « L'Assassin royal ». L'auteur semble avoir désormais opté pour une alternance de narration entre Fitz qui essaie tant bien que mal de se dépatouiller dans son rôle de père, et Abeille, qui tente difficilement de trouver sa place au sein de la demeure de Flétribois. Et compte tenu de sa frêle allure et de son caractère renfermé, la chose n'est pas aisée... Si j'avais eu un peu de mal à m'attacher au personnage de la petite Abeille dans le volume précédent, ce n'est désormais plus le cas ici. Difficile en effet de ne pas se prendre d'affection pour la fillette dont on suit l'évolution avec intérêt, qu'il s'agisse de ses progrès en matière de sociabilité ou de ses explorations dans les murs secrets de la demeure de Flétribois. Outre Fitz et sa fille, on retrouve évidement Umbre, Ketricken, le Fou, Oeil de Nuit..., autant de personnages avec lesquelles tous les lecteurs des précédents tomes de « L'assassin royal » ont déjà fait un sacré bout de chemin et qu'on ne retrouve pas sans une certaine émotion. La sensation est la même que lorsqu'on retombe sur de vieux amis après une longue absence : on hésite un peu gauchement au début avant de se laisser gagner par un agréable sentiment de familiarité à mesure que les souvenirs refont peu à peu surface. Reviennent alors à notre mémoire les bons moments partagés ou les épreuves surmontées ensemble, et on finit alors par se défaire de toute réserve pour savourer pleinement le confort et le bien-être procurés par ces retrouvailles. C'est exactement ce qui se passe ici, et c'est avec un plaisir intact que l'on replonge dans l'univers des Six-Duché aux côtés d'un des héros les plus attachants qu'il m'ait été donné de découvrir.

Comme c'était déjà le cas dans le « tome » précédent, l'essentiel du récit se consacre avant tout au quotidien du père et de la fille : leurs incompréhensions, leurs tentatives pour les surmonter et tous les petits tracas d'un quotidien ordinaire, des réparations à effectuer dans la maison aux problèmes vestimentaires en passant par les rapports avec le personnel, les tensions entre les différents membres du domaine... La frustration est grande, du moins au début, de ne voir aucun événement capital survenir afin de mettre en branle l'action. On sent bien que c'est là, tout près, que quelque chose de terrible va finir par arriver mais chaque fois l'auteur désamorce la situation au dernier moment, et ce que l'on prenait pour une révélation cruciale ou un événement clé s'avèrent finalement n'avoir que peu de conséquences immédiates. On finit alors peu à peu par se laisser gagner par l'ambiance « conviviale » du récit et par apprécier aux côtés des personnages cette sorte de retraite plus ou moins sereine. Et c'est évidemment juste à ce moment qu'arrive enfin le drame qu'on attendait avec impatience et qu'on souhaiterait maintenant qu'il n'ait jamais eu lieu. On assiste notamment avec consternation et émotion au retour d'un personnage phare de la série qu'on attendait depuis maintenant un moment (étant donné le titre choisi pour cette troisième série, le suspens n'est pas bien grand mais cela fait malgré tout son petit effet). le chapitre final nous laisse quant à lui sonné tant les choses s'enchaînent désormais à toute vitesse, mais aussi et surtout désespérément avide de connaître la suite.

Robin Hobb nous transporte encore une fois avec une aisance incroyable dans son univers duquel j'ai toujours personnellement beaucoup de difficultés à m'extirper. Les derniers mots du roman viennent de la plume même de Fitz qui déclare : « Rien ne m'a prévenu en cette belle journée que la période la plus sombre de mon existence venait de s'ouvrir. » Et quand on sait par quoi notre héros est déjà passé, on se dit qu'on a bien de soucis à se faire... La suite, vite !
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J'ai adoré cette deuxième partie ! Fitz doit apprendre à vivre seul avec sa fille et les débuts sont difficiles. A peine trouve -t-il ses marques qu'il doit accueillir un e protégée d'Umbre, Evite, qui est un personnage détestable ! Puis FitzVigilant, tout en devant gérer la mort d'une messagère d'une fou ....Oui pas mal d'actions et de rebondissements alors qu'il voulait s'occuper tranquillement d'Abeille. Celle-ci se révèle un personnage étonnant, très attachant, qui semble cacher pas mal de facultés. Elle est entrainée dans les problèmes de son père, doit gérer cette nouvelle relation avec lui ainsi que les premiers sentiments de jalousie. Je l'adore vraiment et j'en voulais à Fitz de ne pas toujours être à la hauteur....Cette fin est terrible, Phoenicia m'avait dit que j'allais vouloir enchainer avec le tome suivant et c'est en effet indispensable, d'autant que je n'arrive pas à quitter les personnages .
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Merci aux éditions Pygmalion et Babelio pour leur confiance dans ce partenariat Masse Critique sur l'imaginaire.

Que dire de plus que la quatrième de couverture..
J'ai été un peu déçue par ce roman. La construction alternant les points de vue ralenti l'action, alors qu'on est loin d'un film de Tarantino. Cela donne l'impression de tourner en rond. Alors oui il y a des mystères, des assassinats, des rêves brumeux , etc. Mais l'écriture et la construction de ce roman m'ont vraiment rebutée.

La faute au trop grand succès de la série L'Assassin Royal ?
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Un tome 2 très prenant, ce qui m'a bien surprise. le cycle de l'Assassin Royal est selon moi teintée d'une certaine longueur. Ce tome 2 ne fait pas exception, l'enjeu arrivant sur les derniers chapitres. En dépit de cela, je ne peux nier avoir pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Les chapitres se lisent vite, s'enchaînent bien. J'avais toujours envie d'aller plus loin. L'autrice alterne les points de vue narratifs, les partageant entre Fitz et Abeille. On découvre ainsi leur personnalité. Ce que j'apprécie, c'est cette volonté de ne pas en faire des héros parfaits. Il faut reconnaître que Fitz a un petit côté geignard et d'auto apitoiement un peu agaçant. Mais ça fait partie du personnage. Quant à Abeille, on a une petite fille que l'agitation dérange, en deuil de sa maman et surtout qui aspire à avoir de l'attention, déclenchant en elle des élans de jalousie. Cela les rend humains. le deuil est bien traité. On sent la perte de Molly, ce qu'elle peut représenter pour nos deux protagonistes. On sent aussi et surtout cette relation père-fille qui se tisse, s'enrichit, s'approfondit. Une relation très émouvante, il faut bien l'avouer. Cela permet aussi de mettre plus en lumière les particularités d'Abeille, personnage que j'apprécie bien plus que celui de Fitz.
Je me languissais du Fou en revanche, me demandant quand il allait enfin arriver dans l'intrigue et surtout quel serait le but, l'enjeu. Au final, il y a certains jalons que l'autrice nous laisse découvrir par nous-mêmes, ne rendant pas la fin inouïe en terme de découverte mais pour autant très haletante. Avec une telle fin, sûr que je ne vais pas attendre des mois avant de me jeter sur le tome 3, de découvrir cet univers si riche que l'autrice modèle de cycle en cycle.
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La Fille de l'Assassin clôt cette introduction (en deux parties) au nouveau cycle le Fou et l'Assassin. le fil rouge est essentiellement consacré aux relations entre Fitz et Abeille qui doivent apprendre à accepter leur nouvelle vie à Flétribois, bientôt impactée par l'entrée en scène de deux personnages assez insupportables : Évite et FitzVigilant. Tout ce qu'il faut savoir tient dans ses quelques lignes. La quatrième de couverture de l'ouvrage donne un programme plus alléchant mais révèle une grande partie de l'intrigue…

A priori, le rythme ne parait pas très haletant et pourtant, quelques péripéties viennent épicer le récit. le récit demeure donc plaisant, surtout pour les nostalgiques, bien que certaines longueurs peuvent avoir raison des moins motivés. le lecteur est pourtant le seul qui est à la première place et le seul apte à émettre des conjectures, notamment sur l'avenir de la petite Abeille.

Il est toutefois dommage de constater qu'une nouvelle fois Robin Hobb tombe dans un des ses grands travers : bousculer le dénouement de ses intrigues. S'il est ici trop tôt pour parler de fin (car après plus de 700 pages nous n'avons droit qu'aux premiers jalons de l'intrigue), le rythme du dernier tiers de l'ouvrage est bien trop rapide au regard de ce qui précède. L'événement final est quant à lui surprenant et frustrant à la fois. Veut-on nous inciter à lire la suite en insérant une « fin » de saison digne d'une série télé ?

Fitz, préoccupé par son chagrin, l'arrivée de nouvelles têtes, la gestion de son domaine, ses manuscrits semble oublier l'essentiel. Difficile de croire qu'un personnage tel que lui ne fasse pas de lien entre sa fille et les Blancs, semble ignorer ses tâtonnements de Vif, oublie aussi facilement la disparition d'une messagère… Ses écrits laissant progressivement la place à ceux d'Abeille, de légitimes interrogations ne peuvent qu'être posées. Les pistes ouvertes vont amener l'auteure à faire des choix difficiles : les adeptes seront-ils convaincus par cette nouvelle orientation ? La route risque d'être sinueuse et le pari risqué…
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Si à la fin du tome précédent, on avait laissé Abeille, la petite fille de Fitz, perdue dans les couloirs secrets de Flétribois ,ce n'est rien à côté de ce qui lui arrive à la fin de ce volume. D'où notre intérêt accru pour la suite probable à venir.
Et pourtant, pendant un bon tiers du livre, on tourne un peu en rond.
Ceci dit, ce n'est pas désagréable de contempler Fitz dans son rôle de père désarmé, lui qui a combattu des dragons et bien d'autres ennemis tout au long de sa vie mouvementée.
Mais voilà que des événements imprévus viennent mettre en péril ses bonnes intentions paternelles. Et tout s'accélère, et le voilà reparti dans des galères bien malgré lui.
Ah ! Il n'est pas facile d'être un descendant de la lignée des Lonvoyant !
Mais il ne doit pas être facile non plus d'être dans la tête de Robin hobb et de toujours trouver à prolonger cette histoire parfois un peu tirée par les cheveux, il faut bien l'avouer. Mais elle a l'art de nous faire nous y replonger sans hésitation.
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