Les Cités des Anciens, Tome 1 : Dragons et serpents

Cette nouvelle saga a pour point de départ la fin des aventuriers de la mer. Les marchands du désert des pluies se sont engagés à prendre soin des oeufs de dragons, en échange de la protection de Tintaglia, grande dragonne bleue qui a aidé les serpents à remonter le fleuve. Mais les oeufs arrivent à maturité et les jeunes dragons sont bourrés de malformations. Les marchands tentent d'éloigner ces résidents encombrants.
Peu d'action. Ce premier tome est une mise en place, avec de nouveaux personnages. le décor est planté. Reste à espérer que cette nouvelle saga soit à la hauteur de "l'assassin royal" ou "les aventuriers de la mer". Passons au tome deux.

Après une longue pause Robin Hobb, me revoilà dans l'univers du Désert des Pluies et de ses dragons. L'auteure va devoir s'employer car pour l'instant je ne suis pas convaincue. Ce premier tome introductif alterne entre passages très intéressants et très ennuyeux. Je retrouve le même écueil que lors de ma lecture des Aventuriers de la Mer, les passages "dragons" sont mauvais et ralentissent le récit. Là où les passages dont les humains sont les héros sont beaucoup plus intéressants. le roman se réveille un peu à la toute fin du premier tome, et le fait d'avoir recroisé d'anciens personnages n'y est pas pour rien. Comme à chaque fois, le charcutage des éditions françaises dessert complètement l'oeuvre de Robin Hobb, ce qui explique sans doute cet avis semi convaincu. J'espère vraiment que le second tome m'emballera plus.

- Pas de spoilers -

Dans le monde que nous connaissons déjà par l'Assassin Royal et les Aventuriers de la mer, la Cité des Anciens débute après la fin du 2° cycle de l'Assassin. Je recommande d'avoir au moins lu les aventures de Fitz.

J'ai eu grand plaisir à retrouver la plume de Robin Hobb et au milieu du livre, le mauvais goût laissé par Ki et Vandien avait disparu.
N'attendez cependant rien de trépidant ou de passionnant. Ce tome est un long, lent prologue pour les trois protagonistes. Tout aurait tenu en deux fois moins de pages.

Un des défauts de l'auteur se retrouve ici : elle se répète beaucoup et pas seulement en phrases mais en scènes entières comme si elle ne faisait pas confiance au lecteur pour assimiler ou retenir des informations très simples (il n'y rien vraiment rien de difficile à comprendre ici). C'est agaçant.

Dans un autre registre, les envies de littérature sentimentale de Hobb transpirent dès qu'elle se consacre à la fille de marchands de Terrilville. Qu'elle prenne un autre nom de plume et évacue cette envie ailleurs, car cela nuit à un roman de Fantasy dans lequel la Fantasy est davantage un prétexte qu'un but.

Grosse déception personnelle : je déteste vraiment les dragons créés par Hobb.

J'ai bon espoir que le tome 2 lance le véritable récit et il attend dans ma pile à lire (assez loin). Tant que je ne l'aurai pas lu, je ne me hasarderai pas à recommander la lecture de ce roman.

Challenge ABC 2014/2015
Challenge Variétés 2015
Catégorie : Un livre d'un auteur que vous n'avez jamais lu

Je connaissais Robin Hobb de réputation autant pour ses romans concernant les dragons que pour sa saga de "L"assassin Royal". le premier tome des "Cités des Anciens" sera moins point de départ avec cette auteur. C'est un peu par dépit que j'ai choisi ce roman (parmi un choix restreint) mais le dépit n'est pas nécessairement synonyme d'ennui ou de lecture désagréable mais parfois de sympathique découverte !

Après une petite visite de courtoisie chez Wikipedia, je réalise que je ne me suis pas lancé dans l'univers de Robin Hobb par une approche des plus logiques ou évidente. En effet, son univers s'étend sur plusieurs sagas dont celle-ci est le cycle le plus récent. A vrai dire, j'ai tout de suite ressenti cette sensation que j'étais censé connaître cet univers sans pour autant que ma méconnaissance de celui-ci ne m'écarte complètement. Robin Hobb n'introduit que succinctement cette histoire et ce monde, probablement par égard pour ses lecteurs assidus. Mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure, bien au contraire. Ma lecture n'en a été que plus légère et mon envie d'en savoir plus que plus grande.

De ma première incursion dans le Désert des Pluies, je retiendrais un tome axé sur la différence et le rejet. Cela se vérifie tout d'abord avec les dragons : nouveau-nés chétifs, difformes, dépendants, décevants en tout point et autant rejetés par les humains que par la reine dragonne Tintaglia. Thymara, elle, est une jeune fille qui aurait due être éliminée dès la naissance à cause de ses différences morphologiques mais qui fut sauvée par son père. Désormais méprisée de son peuple et souffrant l'amertume de sa mère. S'ajoute Alise, une jeune femme passionnée par les dragons au point de collecter tous les écrits à leur sujet mais enfermée dans un mariage qui tient plus d'un échange de service que du véritable amour. Maltraitée par son époux qui ne voit en elle qu'un utérus lui garantissant la fortune familiale, elle se réfugie dans ses études en autodidacte. Dans une moindre mesure, Sédric partage un amour qu'il ne peut vivre au grand jour de peur du déshonneur que cela engendrerait pour son amant.
De nombreux personnages qui par un destin forgé sous la plume de Robin Hobb s'extrairont peu à peu de leur carcan pour embrasser un futur où l'inconnu règne en maître mais où leurs différences, jusqu'alors dénigrées , pourraient se révéler plus précieuses que jamais (enfin... peut-être pas pour Sédric.).

Sceptique au début par cette lecture, je me suis rapidement pris au jeu, je me suis attaché à des personnages comme Thymara et Alise, je me suis pris de passion pour les évènements… bref une bonne surprise ! Ce n'est certes pas le roman fantasy de l'année (au-delà du fait qu'il date un peu) mais il est divertissant. Je vais voyager encore un peu sur les vivenefs et poursuivre cette saga. Et qui sait, peut-être qu'un jour je m'attaquerais aux récits antérieurs de cet univers.

Petite note supplémentaire : j'ai beaucoup apprécié la mythologie autour des dragons. Je crois bien que c'est la première fois que je lis quelque chose d'aussi structuré, complexe et riche pour ces créatures. Des idées originales s'ajoutent aux plus classiques pour nous proposer des créatures un peu dépoussiérées. C'est toujours sympa à découvrir !

On retrouve dans ce tome tout le style de Robin Hobb qui sait décrire à merveille un environnement, des personnages et une atmosphère.

On découvre ces serpents qui se battent pour remonter le fleuve et s'encoconner et peu à peu, Robin Hobb nous décrit ce monde et ses facettes.

Quelle désillusion quand naissent les dragons qui ne sont que des infirmes qui doivent être nourris et savent à peine marcher.

On suit aussi Thymara et sa vie dans sa famille et Alise, la vielle fille qui se trouve un mari qui l'ignore.

En pratique, Robin Hobb nous décrit une superbe tranche de vie dans ce monde si particulier, mais au final, après avoir refermé le livre, si on se demande ce qu'il s'est passé, la réponse est rien ou si peu en 318 pages. Certes les dragons sont nés, Alise s'est mariée et a entrepris son voyage pour rencontrer les dragons, mais ni Thymara, ni Alise ne les ont encore rencontres. Même pour un premier tome, c'est léger comme action.

C'était un des défauts du Soldat-Chamane où Robin Hobb nous baladait dans son monde pendant 300 pages sans grande action très souvent.

La version originale faisait 512 pages et groupait, semble-t-il les 2 premiers tomes de la version française.. C'est dommage que l'éditeur pour des raisons purement mercantiles s'amuse a tronçonner les oeuvres de cette façon.

J'attends la parution du tome 2 en poche pour savoir si je continue cette série ou pas.

Ce premier tome est très court et, après l'avoir terminé, on peut penser qu'il ne s'est pas passé beaucoup de choses. Il permet principalement d'introduire les différents personnages et les intrigues, avant une aventure qui devrait être bien plus palpitante par la suite.

Ce premier roman de cette nouvelle saga de Robin Hobb se déroule dans un univers qu'elle connaît bien et dont elle estime pouvoir encore raconter des péripéties. le récit installe l'histoire, le décor et surtout les personnages. Hormis cette première quête un peu lente, le récit a le mérite de nous faire découvrir chaque personnage d'une façon très complète. Ils en deviennent ainsi très attachants et compris dans leurs démarches qu'ils entreprennent.

L'écriture de Robin Hobb est son principal atout dans ce premier roman de sa nouvelle saga. L'histoire pourrait repousser les lecteurs de lire le deuxième tome, mais son style très fluide et sans fioriture, le récit assez simple ne présentant pas de lourdeur, font de ce roman un premier tome d'un niveau assez moyen mais qui se lit très bien et avec beaucoup de rapidité et de facilité.

L'histoire et les personnages sont installés, espérons que le deuxième tome sera plus vif et agrémenté d'un peu plus d'actions.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

Traduit de l'anglais comme d'habitude par Arnaud Mousnier-Lompré, nous retrouvons les fondamentaux de l'univers de Robin Hobb. Les lecteurs de l'Assassins Royal ou des Aventuriers de la mer seront dans leur éléments, les nouveaux-venus y entreront sur le champ. Jeunes gens et adultes rêveurs, ne boudez pas votre plaisir à passer des heures avec des dragons et leurs mystères.
Un cataclysme a bouleversé le monde autour du fleuve à l'eau acide. de Terrilville à Trehaug, au coeur du Désert des Pluies, les traces d'une ancienne civilisation font l'objet de toutes les conversations. Des objets curieux ou utiles sont retrouvés, les Marchands les négocient apportant un peu de vie au coeur du Désert de Pluie.
Le Dragon Tintaglia, né d'un oeuf retrouvé au coeur des décombres d'une ancienne cité, noue un accord avec les humains. Les serpents venus de la mer seront escortés loin en amont pour se transformer en Dragons. le monde tel qu'il est connu va basculer. Qui sont donc les Anciens ? Les Dragons sont-ils une menace ou des alliés ?
Le premier volume pose les bases d'une grande aventure à la recherche de Kelsingra, la cité oubliée des Dragons et des Anciens, loin en amont. Seront de la partie la vivenef Mataf faîte de bois-sorcier, son capitaine Leftrin, et son équipage ; l'exploratrice Alise et son ami Sédric ; les gardiens de Dragons choisis parmi les parias, ceux que le feluve a marqué de son signe par des écailles ou des griffes avec en tête d'affiche Thymara et son copain Tatou ; et bien sur les dragons Sintara, Kalo, Sestican….et Mercor à la mémoire atavique si précise Je vous connais tous ! Tous !Et je pleure ce que vous êtes parce que je me souviens de ce que vous étiez et de ce que vous deviez devenir.

Lien : http://quidhodieagisti.over-..

Un premier tome plaisant à lire, facile d'accès mais une platitude difficile a surmonter, j'espère que le second tome sera mieux.

Des serpents géants terminent leur migration et arrivent sur le lieu où ils doivent procéder à leur transformation en dragon. Malheureusement, une fois sortie de leur cocon, ils découvrent qu'ils ne sauront jamais de grands et beaux dragons car ils sont difformes.
Pareillement à leur histoire, on découvre également les péripéties de 2 autres personnages principaux : une jeune fille (Thymara) et une jeune femme (Alise).

J'admets avoir eu un peu de mal à me plonger dans l'histoire. C'est la première fois que je lis un roman de Hobb, ceci peut peut-être l'expliquer. Car si j'ai bien compris c'est la suite de précédentes sagas.

Cependant, passé les 50 premières pages, j'ai réussi à intégrer ce nouveau monde et à l'apprécier. Les descriptions sont suffisamment complètes sans en être trop lourdes. Je regrette juste que les chapitres soient si longs, (difficile de lire si on a que15 min devant soit).

Par ailleurs, ce livre ne se suffit pas à lui même. Il est indispensable de lire les autres livres. A la fin de celui-ci, je dirai que le décor et l'introduction de l'histoire ont été posé. Je m'en vais donc de ce pas commencer le tome 2.