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Citations sur Le Pays de la nuit (30)

Après que Mirdath, ma Belle, m’eut laissé seul en ce monde, je connus les tourments de l’angoisse et un chagrin profond et douloureux dû au besoin de la revoir, à un point qu’aucun mot ne permettra jamais d’exprimer. Car, en vérité, ayant vu le monde à travers son doux amour et sa présence, et connu toutes les joies et les bonheurs de la vie, j’étais plongé dans une telle solitude que le simple fait d’y penser m’atterrait.
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Nous étions donc réunis, et l’amour semblait avoir signé une trêve avec la Mort, afin que nous ne fussions pas dérangés. Une douce somnolence se répandit dans mon cœur tourmenté qui n’avait connu que les affres du chagrin pendant toutes ces heures épuisantes.
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J’ai gardé gravée dans mon esprit l’imagede ma Belle vêtue de sa robe de mariée, aussi élancée et charmante qu’aurait pu l’être l’Amour dans l’aube de la vie, ainsi que la beauté de ses yeux à l’incommensurable douceur malgré l’espièglerie de son caractère ; la cambrure de ses petits pieds, la splendeur de ses cheveux, la grâce légèrement friponne de ses mouvements, et la séduction de sa bouche, comme si une enfant et une femme souriaient sur le même visage. Et ceci n’est rien de plus qu’une esquisse sommaire de la beauté de mon aimée.
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J’observai les jeunes gens qui l’entouraient, rongé par la jalousie et la tristesse, et je faillis m’avancer pour leur prendre Mirdath, pour l’inviter à faire une promenade en ma compagnie dans les bois, comme quelque temps plus tôt, lorsqu’elle donnait l’impression d’avoir pour moi de tendres sentiments. Mais, à quoi bon ? Je n’étais pas celui à qui elle avait donné son cœur, c’était une évidence, et je me contentai de la contempler en sachant qu’elle aimait un autre que moi.
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Sincèrement, lady Mirdath ne m’avait pas traité avec équité.

Néanmoins, mes sentiments pour elle subissaient une lente métamorphose et je découvrais en moi une douceur, une tendresse et une compréhension qui m’avaient jusqu’alors fait défaut. L’amour et la douleur forgent le caractère d’un homme et, à la fin de cette période d’isolement, je repris mes promenades en faisant montre d’un peu plus de compréhension. Mais la Belle Mirdath restait invisible, même si elle dut un certain soir se trouver à proximité étant donné qu’un des chiens sortit du bois pour venir me renifler en remuant la queue.
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C’était la preuve que je comptais bien peu à ses yeux, car elle n’aurait jamais humilié ainsi une personne qu’elle aimait. Elle ne m’aurait pas traité de malappris en m’accusant de brutalité envers un être plus faible que moi. Il est facile d’imaginer ce que je ressentis alors.
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Les chiens qui l’accompagnaient revenaient parfois vers moi en quête d’une caresse, mais je les chassais sans mot dire et elle ne se douta de rien ; elle continua de fredonner une chanson d’amour tout au long du chemin. Je n’aurais pu dire si je lui inspirais de l’amour mais il était indéniable qu’elle avait de l’affection pour moi.
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Elles marchaient d’un bon pas, comme persuadées que j’étais un sadique dont elles avaient tout lieu de se méfier, seules dans la nuit. Elles atteignirent ainsi le pré communal éclairé par des torches, un lieu où se tenait un grand bal avec un violoneux itinérant et de la bière à profusion.
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Elle semblait prendre un malin plaisir à me tourmenter, comme pour découvrir ce que j’étais capable d’endurer et jusqu’où elle pouvait aller sans me mettre en colère.
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« Pour que ce soit l’amour, il faut que l’esprit vive en une sainteté naturelle avec l’être aimé et que les corps prennent un plaisir tendre et simple, toujours auréolé d’un mystère délicieux… Honte à celui qui n’engendre pas, et que toute chose soit saine et bienséante, fondée sur une élévation absolue de l’entente ; que l’homme soit un héros et un enfant devant la femme ; et que la femme soit pour l’Homme une sainte lumière de l’esprit et une compagne absolue de même qu’une heureuse possession… Ainsi doit être l’amour humain. »
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