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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable. La lecture en est aisée. le sujet était porteur, et aurait pu donner quelque chose de puissant. Seulement voilà, cela manque de souffle, de profondeur. L'auteur n'a pas réussi à me toucher par cette histoire banale au départ, et à laquelle il pas, malgré une écriture soignée, réussi à lui donné un petit supplément d'âme.
La fin est laissée à l'appréciation du lecteur, qui se sent un peu seul, après le point d'interrogation final.
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Pour abréger sa pitoyable vie noyée dans l'alcool, la noyade, la vraie, semble être l'épilogue parfait. Ainsi pense le narrateur. L'eau n'est décidément pas son amie, le suicide est manqué. Un changement radical s'impose. Il devient ouvrier agricole. Pas à pas, il part à la reconquête de lui-même. Sa renaissance est en fait un retour... à sa femme, à ses enfants.
Et à son métier d'écrivain.
Au vu de cette quatrième de couverture, j'attendais beaucoup de ce livre. Trop peut-être. Myléna n'en peut plus de l'alcoolisme de son mari. Ecrivain de métier, il n'arrive plus à écrire une ligne mais juste à boire du matin au soir. Les finances vont mal : pas de livre, pas de rentrée d'argent. Sa femme lui pose un ultimatum : elle le quitte s'il n'arrête pas de boire. Il trouve du travail en tant que simple ouvrier dans les vignes. Repentance il y aura et il gagnera contre l'alcool…
Arrêter de boire est un combat de longue haleine et difficile. Un chemin parsemé de chutes et de tentations. Tomber, se relever, avoir la volonté, fléchir, baisser les bras puis se ressaisir. J'ai trouvé que ce chemin était très peu décrit. La souffrance, le manque sont abordés mais trop peu. Juste une page au plus pour décrire cet enfer. Il se rend compte du mal que ses enfants ont enduré et demande pardon. L'accepteront-ils ? Nous n'avons pas la réponse. Je m'attendais à être bouleversée, submergée d'émotions... ça n'a pas été le cas.
Un rendez-vous raté.
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Pour faire un bon roman, chacun à sa recette, ses astuces, ses secrets.
Eric Holder pourrait tenir une restauration rapide tant son style est épuré mais efficace.
Néanmoins, on reste un peu sur sa faim.

Dans Bella Ciao, il aborde le sujet périlleux mais brûlant de l'alcoolisme. L'idée était fertile : un homme vivant au rythme de ses pulsions depuis des décennies se retrouve seul face à ses responsabilités. Sa femme le met dehors, gentiment, et il découvre par hasard le dur métier de salarié viticole aux côtés d'hommes bruts et bourrus jusqu'à la caricature. Il doit reconquérir sa belle, ses enfants, se reconstruire, etc.
Finalement, l'addiction à l'alcool n'est qu'en arrière plan alors qu'il aurait pu, aurait du, être le coeur et l'âme du roman.

Puis il y a le style. On accroche ou on s'ennuie de ses phrases percutantes mais qui manquent de volupté, de formes, de courbes, de rondeurs, de profondeurs, de beauté.
Je me suis ennuyée avec les mots, j'ai trouvé l'histoire somme toute assez banale.

Eric Holder quitte mon chemin de lectrice. Il ne le recroisera probablement jamais.
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