The Swordsman, tome 1

Au premier coup d'oeil on se rend compte que comme dans bon nombre de manhwas, le dessin est séduisant. On pourra je pense être satisfait des graphismes, du trait précis, des décors soignés, des arrières plans sobres.

Les combats sont réalistes et magnifiques, très détaillés, dynamiques, tout en offrant le bonheur de la tactique. Les personnages sont vraiment attractifs et leur character design n'est pas interchangeable. du bon travail.

Ensuite, et cela fait bien plaisir, nous avons l'occasion de plonger dans l'histoire de la Corée. Les notes aident bien le lecteur à s'en sortir, car il faut s'adapter à la transcription phonique et sortir de nos habitudes forgées par le manga japonais. Personnellement, j'en étais à mon troisième manhwa seulement après The Breaker et Ares, alors ce détail a eu toute son importance, d'autant plus qu'avec The Swordsman, nous avons affaire à un contenu historique étoffé.

Le scénariste a également soigné ses intrigues politiques, ce qui a eu le don de me séduire. Et ce qui ne gâte rien, c'est que le story telling nous livre une très agréable montée en puissance dans l'action.

Enfin, le héros (ainsi que d'autres personnages) a cette caractéristique qui me plaît beaucoup: il est parti d'en bas, il n'est rien aux yeux de la société. Et il va marquer l'histoire. Classique, mais pour le coup, rondement mené. Et last but not least, les femmes sont loin d'être des potiches.

Chaque volume qui suit sera une ode à l'art martial, développant l'utilisation d'une technique et d'une arme. Nous avons un tour complet de ce qui se fait de mieux en la matière à l'époque. Vous trouverez d'ailleurs sur chaque quatrième de couv' de l'édition Vf un visuel et une présentation rapide de l'arme mise à l'honneur dans le volume. Question couvertures, d'ailleurs, Booken avait fait dans la sobriété, comme souvent, mais cela a le mérite d'être assez classe et de nous procurer un bel objet livre. [Pour combien de temps d'ailleurs, cet objet livre sera-t-il accessible, puisque, bien malheureusement, Booken est dans la tourmente [euphémisme] ?]

Edition et Box :

La box est très jolie, et c'est un peu Noël quand on ouvre une box. La série est finie en 9 tomes. Cela fait plaisir d'avoir des articles liés à la série.
Le prix de la box est 49.95€, mon côté rationnel a immédiatement remarqué qu'il y avait 9 tomes comparé à d'autres, normal vu que la série fait 9 tomes, mais c'est peut être un prix standard, si la série avait eu 11 tomes, peut être qu'ils auraient aussi fait ainsi. Cela reste un prix unitaire correct de 5.55€.
L'avantage des box étant souvent d'avoir un prix plus sympa.
Mais bonne nouvelle aussi, vu qu'il y a un moment d'accalmie dans les sorties, c'est peut-être le moment ou jamais où se lancer.

Série éditée d'abord par Booken, reprise par Meian.

A se noter : Inspiré de faits réels, The Swordsman retrace l'histoire du plus grand bretteur que la Corée ait connu : Baek Dongsu lors de l'âge d'or des arts martiaux du Joseon.

Le manhwa (il est coréen) est dans le sens de lecture français.

Nous avons le droit à un petit mot du scénariste et du dessinateur. Dès l'ouverture, je suis tombée sous le charme du graphisme. Et à la fin, un nouveau mot comme une lettre pour nous qui m'a fait sourire.
L'édition est très agréable, le papier épais et blanc comme j'aime
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