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3,5

sur 43 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman traite un sujet difficile. le rôle de parents est loin d'être simple, d'autant plus avec une société qui n'est que leurre. Tout prône l'argent facile, les conquêtes faciles, tout est édulcoré, aseptisé.. Les émissions de télévision ne sont que paraître et mensonge. Voila sur quoi se base la génération actuelle.
Comment, avec un tel décalage générationnel, les parents arrivent à éduquer des adolescents. D'autant plus dans une cité Parisienne.

Voila les bases de ce roman, 2 adolescents "racailles" voir pire dealer et 2 parents qui ont abandonné. L'un a quitté le milieu familiale et l'autre est en dépression et suicidaire.
Le père se décide enfin a réagir.

Ce roman se lit facilement. J'ai pu retrouver quelques rappels du début du blog (d'ailleurs j'en suis pas très loin...tout reste à faire encore !) car dans ce roman le fameux père se lance dans un blog qui va lui permettre de lâcher la pression. le problème c'est que tout s'enchaîne et la situation va le dépasser.
Situation qui à mes yeux n'est pas crédible.

Ce qui est dommage, c'est que du coup les parties "Blog" me font plus penser à un semblant de documentaire. Et nous installe une barrière entre le personnage de Stéphane et nous. Tout est cliché (enfin toujours à mon goût!).

Personnellement, il manque un petit quelque chose. Je n'ai pas été embarqué par ma lecture. Je me suis vue lire ...
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Il va être difficile pour moi de faire une critique qui ne soit pas assassine d' « Un père en colère »... Certes, je suis assez difficile et imperméable quand il s'agit de lire un roman très fortement ancré dans le quotidien… Pourtant, je me suis laissée tenter par le sujet: un père qui se révolte face à la dérive de ses deux enfants. Malheureusement, cette lecture ne m'a pas convaincue. Elle ne m'a rien apporté, sinon de nombreux doutes sur son intérêt…

« Un père en colère » c'est donc l'histoire de Stéphane et sa femme, complètement désemparés face au comportement de leurs deux enfants, Léa et Fred. Ces deux jeunes adultes squattent la maison de leur mère en banlieue parisienne et passent leur temps à se droguer, à dealer et à fréquenter des jeunes peu recommandables. Les parents ont peur d'eux et un jour, leur mère, à bout de nerfs, flanque sa voiture contre un mur. Stéphane réalise alors qu'il doit faire bouger les choses, et se lance dans la rédaction d'un blog. Malheureusement, le sort va s'acharner sur la petite famille et Stéphane va devoir se battre contre des medias affamés, qui veulent à tout prix s'approprier son histoire…

Bon, il fait avouer que ce roman se lit bien, et vite, grâce aux courts chapitres et à l'écriture assez incisive de l'auteur. Heureusement d'ailleurs, car sinon, j'aurais interrompu ma lecture… Premier problème, où est la colère évoquée dans le titre ? J'ai pris en grippe dès le début Stéphane tant j'avais envie de le secouer, de lui hurler : « Réagis ! ». Les deux parents constatent sans cesse que leurs enfants sont en danger, mais ne font rien. La seule réaction du père est de se lancer dans un blog… Une réaction des plus lâches pour moi… Se cacher derrière un pc pour s'épancher… En quoi cela va-t-il interrompre la descente aux enfers de ses gosses ? Stéphane constate sans cesse les défauts de notre société, et reproduit pourtant l'un d'eux : se réfugier derrière un écran comme des millions d'autres, au lieu d'affronter la réalité.

D'ailleurs, en parlant de société actuelle, je n'ai pas apprécié que tout soit mis sur son dos. Certes, les temps sont durs, il y a des problèmes dans les banlieues mais… et l'éducation des parents là-dedans ? On ne jette pas un enfant en pâture dans le monde dès sa naissance, que je sache ? Il a bien des parents pour l'accompagner, lui apprendre ce qui est bien, ce qui est mal, non ? Ou alors, si la société corrompt tous nos enfants, il faut tout de suite arrêter d'en faire car ça devient bien trop dangereux pour tout le monde.

« Un père en colère » grossit trop le trait, pour tout. Les témoignages des parents en détresse sur le blog de Stéphane sont remplis de clichés, la ville est diabolisée, ainsi que les médias. Pour ces derniers, l'auteur n'a pas tort, mais accentue tout. La tirade d'un présentateur qui introduit Stéphane et le problème des jeunes est trop « clinquante », clichesque. Aucune TV ne se lâcherait à ce point. Et puis, après tout, Stéphane n'avait qu'à réagir, au lieu de continuer à se faire humilier…

Jusqu'à la fin, le roman va loin dans ce qui arrive à la famille, qui décidément, connaît drame sur drame… Et ça me rappelle un petit côté sensationnel dans le choix d'évènements aussi extrêmes… Et n'est-ce pas ce que l'auteur reproche aux medias justement, l'attrait du sensationnel ?

Aucune sympathie pour les personnages d' « Un père en colère », qui se regardent tous couler les uns les autres, sans jamais réagir. A choisir, le fils, Fred, est peut-être le personnage le plus humain, le plus vivant.
Le roman annonce des problèmes de société que tout le monde connaît bien, sans apporter rien d'autre, ni profondeur du côté des personnages, ni piste pour faire bouger les choses. Juste un côté choquant, trop « gros », presque gratuit, qui évidemment, remue le lecteur.

Ouvrage reçu grâce à Babelio et les éditions Max Milo, merci à eux !
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Ce roman témoignage évoque une tragédie moderne : celle de l'éducation ratée de deux jeunes de bonne famille vivant en banlieue où ils sont devenus délinquants et revendeurs de drogues. Ainsi résumé, on dirait un parfait cliché mais en réalité, ce récit est basé sur des faits détaillés, vécus et racontés par un père désespéré sur son blog où il se dit incompris, seul et totalement dépassé par ce qui lui arrive.
D'un côté il y a les parents, Stéphane, ingénieur, et Nathalie, enseignante. de l'autre leurs deux enfants, Fred et Léa, enrichis par la vente de drogues mais vivant toujours dans la maison familiale où ils imposent leurs lois.
le récit commence avec la tentative de suicide de la mère très déprimée par la situation et le cri de colère du père, vite repris par les médias. Il essaie de comprendre les erreurs commises pour recommencer sur de meilleures bases avec ses enfants mais si une bonne partie de l'opinion le comprend et le soutient, la presse, elle, et les institutions, tendent à banaliser de tels drames familiaux en commençant par les juger plutôt rares.
A la question d'un journaliste: Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous?, l'auteur a répondu:
Jamais la société n'a été autant l'ennemi des parents et des valeurs humanistes.
Le livre est agréable à lire même si j'ai souvent senti de la colère, moi aussi, en constatant le manque d'autorité général autour de ces enfants et la dangereuse bienveillance des institutions qui ne font que s'en laver les mains en réalité du problème de ces enfants dangereusement manipulateurs et des parents abandonnés à leur sort parce que déclarés responsables de trop de laxisme. Constat du fiasco d'une génération trop optimiste en somme que ce livre et espoir dans un changement de mentalité éducative.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Merci à Babelio Masse critiques et aux éditions Maxmilo de m'avoir offert ce livre.

L'histoire est celle d'une famille déchirée. Stéphane est séparé de Nathalie, mère dépressive. Ce sont les parents de Fred et Léa, deux adolescents, trafiquants de drogue.

En lisant le titre et le quatrième de couverture, je m'attendais à une histoire dynamique d'un père en colère, prêt à tout pour reprendre le contrôle de sa vie et reconstruire une famille détruite.

Je ne dois pas avoir la même définition du mot colère que l'auteur. Pour moi, la colère s'exprime par des réactions plus ou moins violentes, des cris ou des emportements. Dans le livre, Stéphane est sans doute en colère mais il est surtout triste et dépité. le livre aurait dû s'intituler un père malheureux, seul.

Je n'ai pas beaucoup aimé le livre. La colère, c'est moi qui l'ai ressentie. J'avais bien envie de secouer Stéphane et Nathalie. Comment devenir victime de ses propres enfants, comment sombrer dans le non-dialogue ? Evidemment, je vis sans doute dans le monde des bisounours où tout le monde est gentil et tout le monde est beau. Je ne connais pas la vie dans les cité. Je n'ai pas le droit de juger. Mais cette histoire n'est pas très crédible.

Le style d'écriture n'est pas non plus très recherché.

Ce livre ne m'a pas émue. Les personnages ne sont pas attachants, les situations ne sont pas assez travaillées. L'auteur aurait dû, peut-être, exploiter un peu plus les sentiments de ses personnages. Stéphane subit sa vie comme une fatalité.
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Tout d'abord, j'ai trouvé ce roman très bien écrit. L'auteur nous fait rentrer avec talent dans ce monde misérable, avec ses personnages tous plus pathétiques les uns que les autres... Mais voilà le problème, c'est que je n'ai éprouvé absolument aucune compassion pour ceux-là. Les parents essayant de se convaincre que ce n'est pas de leur faute si leurs enfants sont comme cela, je leur annonce sans trembler, c'est uniquement de leur faute si leurs gosses sont comme cela.
Entre un père qui visiblement n'a jamais tenu son rôle, une mère égoïste au point d'embarquer sa famille dans un environnement aussi hostile pour combler très certainement son complexe d'avoir vécu dans le luxe. Ces enfants n'étaient vraiment pas aidés...
De plus, effectivement tout est très exagéré, tous les clichés possible tombent sur ces deux adolescents.
J'ai assez peu apprécié également (peut être que je me sens trop visé) la haine assez incroyable contre la sociologie et ses disciples.
On se plaint beaucoup dans ce livre, on affirme que ce n'est pas la faute des parents, ni des jeunes eux-même, mais décidément on ne donne pas réellement de véritable coupable, on se contente de pleurer.
Le père en colère est surtout le père pleurnichard qui n'a eu le courage de crier que lorsqu'il était caché derrière son ordinateur et n'a pas assumé ensuite ses propos dans le monde réel.
Cela dit, pour rendre ses personnages aussi réels et agaçants (pour moi), l'auteur a un vrai talent que je salue encore.
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