Nos bouches se rejoignent encore et je l'embrasse ainsi qu'elle le mérite. Avc ardeur, respect, émotion.
Elle se remet à remuer sur moi, je ne vois plus qu'elle.
Je ferme les yeux et je ne vois plus qu'elle.
Je soulève les hanches pour me déshabiller moi-même, telle la putain que je suis devenue pour lui.
Car n’est-ce pas la définition d’une putain ? Celle qui accepte tout pour en tirer un profit personnel ? Même si le profit que j’en tire a quelque chose de désintéressé qui ne doit vraiment rapporter qu’à mon frère, ça ne change rien au fait que je suis en train d’avoir un rapport sexuel avec lui en échange de quelque chose. Ce qui… par définition… fait de moi une putain.
Sa putain.
Et son regard possessif me confirme que c’est tout ce qu’il attend de moi.
Je ne vois que toi, Sloan. Tu comptes plus que mon travail, plus que le bien ou le mal, plus que tout.
La seule fille avec qui j'y vais doucement, c'est Sloan.
Mais l'amour a besoin de respect pour survivre. Et tu n'en éprouves aucun pour lui .
Il y a tant de choses en lui que je voudrais changer si je le pouvais mais, pour le moment, je n'ai que lui, alors je m'en accommode.
Je te déteste, Asa. Je te déteste tant. Quand tu voulais coucher avec moi, je pleurais. Quand tu venais te coucher le soir, je priais pour que tu ne me touches pas. Quand tu m’embrassais, je me disais que la mort devait avoir meilleur goût que toi.
Je préfère délirer et sortir avec toi qu’avoir toute ma tete et sortir avec une autre.
Lea tourments coulent de ses lèvres comme les paroles aléatoires qui coulent de ses doigts. J’essaie de les attraper, de les bloquées entre mes poings; si seulement je pouvais tous les capturer.
Je ne vois que toi Sloan. Tu comptes plus que mon travail, plus que le bien ou le mal, plus que tout.