Citations sur La photo qui tue : Neuf histoires à vous glacer le sang (15)
– Tout est différent à la campagne, affirmait la grand-mère de Gary. Tu vis au rythme des saisons. Tu ne te sens pas bousculé par le temps qui passe. Tu peux imaginer ce qu’était la vie avant que l’homme gâte tout avec son tintamarre et ses machines. A la campagne, tu peux encore sentir la magie des choses. Le pouvoir de Mère Nature. Il est tout autour de toi. Vivant. En attente…
Elle eut tout juste le temps de s'apercevoir que ce n'était pas Marlin qui l'empoignait, mais son père. Sa mère se tenait sur le seuil, les yeux agrandis pas l'effroi. Isabel sentit ses forces s'écouler d'elle comme l'eau de la baignoire. L'eau qui, bien entendu, était redevenue limpide. Et les asticots avaient disparu. D'ailleurs avaient-ils jamais été là? Quelle importance? Isabel se mit à rire. Elle riait encore, une demi-heure plus tard, quand la sirène de l'ambulance envahit la pièce.
C’était un homme, et l’un des plus laids que j’aie jamais vus. Le seul fait de le regarder, dans le creux de ma main, me fit remonter un frisson dans le bras jusque dans la nuque.
Quel était le premier signe de la folie ? Se parler à soi-même. Et le second signe ? Se répondre.
- Je suis rentré dans un bibliobus, explique-t-il.
- Je suppose que vous n'avez pas eu le temps de lire !
Bien entendu il est quand même venu ; Sinon pourquoi serait-il mon meilleur ami ?
Mon histoire commence avec la mort d’un homme que je n’ai jamais rencontré
Avec son gros ventre blanc qui traînait presque par terre
Les asticots tournoyaient dans une danse folle sur le sol