Ah une série avec un policier récurent !
Ah mince, dans son pays, la Norvège, c'est le huitième livre mais chez nous seulement le deuxième car l'intégrale n'a pas passé nos frontières !
Allez, je me lance quand même dans cette enquête de William Westing.
Et on le découvre dans de beaux draps puisque ce dernier est accusé d'avoir falsifié des preuves dans une affaire vieille de 17 ans. Le présumé coupable l'est il vraiment ?
On appréciera le tandem constitué de Westing et de Line, sa fille, journalise d'investigations. Tendre duo. Les héros sont bien dessinés et paraissent réels. Une belle humanité dans leurs rapports aux autres. Il doit être plaisant de les retrouver d'un livre à l'autre pour connaître leur évolution.
Un polar dépaysant, plutôt classique, à conseiller aux amateurs de romans policiers pas trop noirs.
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Avec Fermé pour l'hiver, premier volume, nous avions fait la connaissance de Wisting, responsable enquêteur dans la police norvégienne, et de Line, sa fille journaliste, envoyée sur les affaires criminelles ; tous deux s'entendent, s'épaulent, prennent soin l'un de l'autre.
Cette fois-ci, Les chiens de chasse, deuxième volume tout juste traduit en français, voit Wisting et Line engagés chacun dans une affaire différente. Du moins jusqu'au milieu du livre.
On passe de très bons moments avec eux. Le suspens est intense, mais l'atmosphère est calme, l'écrivain s'attachant aux gestes habituels, professionnels ou familiers, des deux personnages principaux, au point qu'il est facile de s'identifier à eux. Et puis, comme dans Fermé pour l'hiver, Jorn Lier Horst nous offre une description très précise du travail des équipes d'enquêteurs, des tâches administratives dont on parle peu d'habitude, de la manière dont progresse le raisonnement des policiers, de leurs erreurs. Un froid dans le dos nous prend lorsque nous lisons par exemple qu'"il était impossible pour des enquêteurs de rester objectifs dès lors qu'ils avaient un soupçon". Ce qui mène à condamner quelquefois des innocents... en ayant la conviction qu'ils sont coupables.
C'est tout le dilemme de ce livre.
A plus pour la suite, le livre fait 463 pages, et je n'ai pas envie de les parcourir trop vite ! La solution de l'énigme attire, l'intrigue étant très bien menée, sans un instant d'ennui, mais la découvrir sera en même temps quitter cette Norvège sombre à la mer houleuse, où les feux de cheminée rassurent.
Suite de ma critique : finalement, je n'ai pas pu résister au suspens, et j'ai "avalé" la seconde partie. Plus le livre avance, et plus l'intrigue s'intensifie, s'affole même. Nos questionnements et notre angoisse suivent. Le coeur du lecteur bat plus vite, des découvertes inattendues ouvrent de nouvelles pistes, la chasse à l'homme devient très risquée. Avec habileté, l'auteur fait naître chez le lecteur des soupçons concernant plusieurs personnages.
Tout ne rentrera pas complètement dans l'ordre pour Wisting, policier exemplaire : la morale sera sauve, mais il paiera au niveau personnel le prix de son engagement professionnel.
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L'enquêteur Wisting avait, il y a 17ans résolu une enquête pour enlèvement et meurtre d'une jeune femme. Après sa penne purgée, Rudolf Haglund sort de prison. Son avocat découvre et affirme qu'il a été condamné trop vite sur des preuves trouvées un peu trop facilement.
Alors s'engage des recherches et une réouverture de l'enquête pour falsification des preuves avec tout le remue ménage que cela engendre avec les médias face à Wisting.
Line, la fille de Wisting, journaliste possède une grande capacité à analyser les enquêtes va aider son père dans la quête de la vérité.
Wisting va douter de lui, des autres, des preuves... et s'engage dans la réouverture de cette enquête face à un nouvel enlèvement.
Ne faut-il pas se jeter littéralement sans réfléchir sur la première preuve qui semble si évidente ?
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Deuxième lecture, d'affilée qui plus est, pour suivre cette fois-ci William Wisting sur moins d'une semaine; le journal dans lequel travaille sa fille, doit faire paraître un article dans lequel W. Wisting apparaît comme un policier capable de falsifier des preuves pour condamner un homme. L'enquête remonte à 17 ans en arrière, et Line fait tout pour trouver un article qui lui permettrait de faire la Une de son journal et retarder celui qui accuse son père. Cela lui permet d'intervenir sur une scène de crime....et de participer à une enquête déterminante.
Là encore, la lecture est plaisante, même si certains faits restent de l'ordre de la fiction, mais c'est à cela que sert ce type de roman!
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Je n'ai pas compris ce livre. (Pourquoi veut-il rouvrir l'enquête alors qu'il est le coupable ? Pourquoi le chef de la police crée un faux indice ?
Merci de me l'expliquer. )
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C'est bizarrement assez lent et un peu mou. Mais au final c'est assez agréable et cela passe tout seul.
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