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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Indelbed est un jeune garçon orphelin de mère, délaissé par Kaikobad, son père, alcoolique, lui-même déconsidéré par sa famille, le clan Khan Rahman qui va, contre toute attente, alors que son géniteur tombe dans le coma, qu'il est voué à un destin beaucoup plus prestigieux que celui auquel il s'attendait : Kaikobad est, en effet, rien de moins que l'émissaire d'un Djinn...

Et bien voilà un roman comme je les apprécie, totalement déjanté, qui joue de manière intelligente avec les religions et les croyances culturelles d'un pays, ici le Bangladesh, pour mieux leur donner un nouveau souffle, entre roman d'initiation et d'aventures, de science-fiction, de réflexions philosophiques qui se cachent sous une surface de prime abord légère et humoristique.

Je lirai bien volontiers l'autre roman de l'auteur disponible aux éditions Agullo.
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Un gros roman fantasy venu du Bangladesh - et ce n'est pas un détail anodin - qui parle d'une guerre des mondes en mêlant la légende des Djinns à notre monde moderne, en passant par des questions de génétique et de philosophie, n'étant pas basique "bien / mal", une histoire complexe et bien menée qui fait frémir et sourire. Mon bémol : je déteste lire plus de 500 pages pour m'apercevoir que la fin n'est que le début d'une suite d'aventures...
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Ce mois-ci, aux éditions Agullo, on retrouve avec plaisir l'auteur Saad Z. Hossain qui nous offrait en 2017 son merveilleux Bagdad, la grande évasion.
C'était le premier Agullo que je lisais et j'avais vraiment été enthousiaste.
L'auteur parle de son peuple, de ses légendes, de ses croyances, avec humour et un brin de folie.
Dans Djinn City on retrouve ce style jubilatoire, drôle et attachant.
L'auteur nous relate ici la mythologie arabe peuplée de Djinns, créatures egocentriques aux mauvais caractères. Ils sont colériques, jaloux, égoïstes, violents et menteurs. Mais par-dessus tout, ils sont prétentieux et détestent tous ceux qui ne sont pas de sang pur. Parce que c'est bien de ça dont l'auteur veut nous parler, de racisme. Dans le roman, ce n'est pas une question de couleur mais une question d'espèce. Au travers des Djinns, des dragons, des goules, des wirms, des humains, à coup de magie, de voyages dans des engins sortis d'une imagination débridée, l'auteur nous entraîne dans une course folle vers une vérité, une évidence tout en dénonçant tout ce qui se rapporte au totalitarisme tout comme à la rigidité des esprits conservateurs ou à certaines formes d'extrémisme.
Le personnage central de Djinn City c'est Indelbed. Il a dix ans quand son père Kaikobad tombe dans un mystérieux sommeil profond. le clan des Kanh Rahman se resserre autour de lui et lui apprend que Kaikobad est un émissaire des djinns, une sorte d'ambassadeur ou de porte-parole, et que sa mère, morte en couche, était un Djinn. Enlevé par un autre émissaire, jeté dans une fosse à meurtres d'un puissant Djinn, le jeune garçon va devoir apprendre à survivre aux wirms et à Givaras, eux aussi coincés dans la fosse pendant que son cousin tentera de rallier à sa cause de très vieux djinns afin de le sauver.
Ce roman est vraiment étonnant et entraine le lecteur dans un autre monde bourré d'humour. Quoi de mieux ces temps ci qu'un peu de rêve, le sourire aux lèvres ?
Quand, en plus, le message délivré est un des plus beaux messages d'humanité ? Parce que la morale de cette histoire c'est bien que nous sommes tous des métis et que s'il n'y avait plus de races, il n'y aurait sans doute plus de guerres.
Pour ma part, je suis définitivement conquise par le style et l'humour de Saad Z. Hossain.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Lu dans le cadre de Masse critique.Les éditions Agullo ont un sacré flair pour dénicher des pépites aux quatre coins du monde.Après mon premier polar slovaque (Il était une fois dans l'est de Arpad Soltesz) voilà qu'il me propose mon premier écrivain du Bangladesh ! Et avec bonheur là encore. La Terre est habitée par les hommes et par les Djinns . Les Djinns puissants mais un peu décadents se camouflent sous des formes diverses souvent incongrues (un banc de poissons !) ,pour les hommes , les Djinns sont des superstitions . Mais contact il y a , par certaines familles humaines qui servent de médiateurs : les Emissaires comme les Khan Rahman dans le roman . Il y a aussi contact plus intime comme en atteste Indelbed l'un des héros du roman , métis de Djinn et d'humain. Les Djinns sont conservateurs et procéduriers , les humains sont fertiles, ils prolifèrent , polluent , envahissent .Au point de donner le blues aux Djinns. Et le blues Djinn est redoutable ! Certains ont conçu le projet d'éradiquer cette espèce parasite ! le récit de la lutte pour la survie de l'humanité menée est par un petit groupe de Djinns pro-humain et une famille d'émissaires est la matière de ce roman dans lequel confluent humour , fantastique , science -fiction , foisonnant de trouvailles plus imaginatives les unes que les autres. On y découvre également le Bangladesh , ses très riches et ses ultra pauvres , ses coutumes, ses trafics. Un vrai grand plaisir de lecture. Et on attend la suite.
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