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Jean-François Le Ruyet (Traducteur)
EAN : 9791095718857
568 pages
Agullo (08/10/2020)
3.73/5   35 notes
Résumé :
" Quelle est la chose que nous avons apprise en trois cents ans ? Ne pas forniquer avec les djinns. "

Il est le fils du Dr Kaikobad, ivrogne et mouton noir de l'illustre clan Khan Rahman. De sa mère, il ne sait qu'une chose : elle est morte en lui donnant naissance. Mais quand son père tombe dans un étrange coma, le jeune Indelbed découvre le secret de ses origines et le vrai métier de Kaikobad : émissaire auprès du monde des djinns, êtres fantastique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Au début de Djinn City nous est présenté Indelbed, un jeune garçon de dix ans dont le père, ivrogne notoire, est le docteur Kaikobad ou docteur B C Khan Rahman et dont la mère est morte en lui donnant naissance. le jour où Rais, cousin d'Indelbed révèle la non-scolarisation de celui-ci à la famille, l'affaire est aussitôt portée devant le grand-oncle Sikkim. Et quand Kaikobad va tomber dans un étrange coma, sa tante July va prendre l'affaire en main. Bientôt Indelbed découvre que sa mère était une djinn et son père un adepte de l'occultisme, un magicien et qu'il était émissaire auprès du monde des djinns.

Comme vous aurez compris, nous allons rentrer dans un monde imaginaire, un monde fantastique avec des djinns qui règnent sur terre en toute discrétion, se partageant entre Marids, Efrits et Goules, avec des nephilims, des êtres mi-humains mi-djinns...

Aventures peuplées de dragons, de vaisseaux spatiaux, de sous-marins russes, nombreuses manigances, manipulations génétiques et aussi des réflexions politiques avec opposition entre les créationnistes et les évolutionnistes, réflexions sur le changement climatique dans un pays, le Bangladesch, déjà concerné, tous ces thèmes, certains faisant écho à notre actualité composent ce roman délirant de la fantasy asiatique, réussissant une belle alchimie entre l'étrange et le merveilleux.

Je ne suis pas fan de science-fiction, ni de fantastique loin de là, et j'avoue m'être parfois mélangée un peu les pinceaux avec toutes ces créatures que je n'ai pas l'habitude de côtoyer. Pourtant, contrairement à ce que je pensais ce livre au ton décalé, ou plutôt cette brique de 568 pages ne m'a pas du tout ennuyée, bien au contraire, il m'a emportée dans un monde imaginaire souvent déjanté, rappelant parfois celui dans lequel nous vivons, m'obligeant à tourner les pages plus vite que je n'aurais pensé. Je suis ressortie de ce livre complètement décoiffée !

Grâce aux éditions Agullo que je remercie, j'ai découvert Saad Z. Hossain, cet auteur qui vit au Bangladesh et qui a un talent certain pour mêler drame, humour, humour noir, noirceur et aventures et un vrai talent pour l'absurde.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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C'est en 2017 que l'écrivain et journaliste Bengladais Saad Z. Hossain débarque en France avec la traduction chez Agullo Éditions de son premier roman, Bagdad, la grande évasion ! qui charme la critique et se voit repris en poche chez Folio-SF deux ans plus tard.
Son second ouvrage, Djinn City, arrive enfin dans l'Hexagone dans une traduction signée Jean-François le Ruyet et ouvre les portes d'un univers aussi magique que déjanté pour le lecteur français en quête d'aventures et d'exotisme au pays des fleuves fous !

Une histoire de Djinns
Comme son nom l'indique, Djinn City fait la part belle à une créature mythologique issu de la culture musulmane : le Djinn ! Oubliez le lointain cousin bleu d'Aladdin, les djinns de Saad Z. Hossain n'ont rien de sympathiques personnages prêts à exaucer vos moindres voeux.
Aux côtés d'Indelbed, le lecteur va rapidement comprendre que son père, le docteur Kaikobad, n'a rien d'un ivrogne pathétique. Plongé dans un coma qui semble irréversible, Kaikobad se révèle en réalité l'émissaire d'une espèce toute puissante qui règne sur la Terre depuis des éons en toute discrétion, les djinns !
Bientôt piégé par l'un d'entre eux, le puissant et impitoyable Matteras, Indelbed va devoir sacrifier bien des choses pour se libérer. Pendant ce temps, son cousin Rais se met en tête de le retrouver coûte que coûte et fait la rencontre de Barabas, un djinn porté sur la boisson et déguisé en mollah.
Émissaire par intérim, Rais va vite comprendre que Matteras et les siens ont un peu trop rapidement oublié l'histoire de leur propre peuple et de la mythique cité de Gangaridai.
Principale attraction de ce pavé d'aventures, les djinns revus et corrigés par Saad Z. Hossain sont à la fois une brillante relecture du mythe et une métaphore politique des plus audacieuses. le lecteur croise tout un tas d'êtres surnaturels aux formes souvent incongrues allant du banc de poisson au pirate des airs mais découvre par là-même toute une société et une hiérarchie diablement excitante. Les djinns — divisés en trois sous-espèces : Marid, Efrit et Goule — n'ont par exemple pas de véritable système de monnaie physique mais fonctionnent avec des devises symboliques telles que l'auctoritas et les dignitas ni de véritables rois, qu'ils exècrent au possible, lui préférant une République bruyante et querelleuse, droguée aux imbroglios judiciaires et aux lois absurdes.
Haut en couleurs, les djinns du récit reconstruisent le mythe oriental et le réactualise avec délice. Dans l'intervalle, l'auteur dissèque les liens qui unissent ce monde magique à celui des hommes avec les émissaires et les nephilims, des êtres mi-humains mi-djinns.
Et si les personnages humains ne sont pas en reste — Rais, Indelbed et Juny en tête — il faut avouer que le moteur de l'histoire reste, tout du long, la rencontre avec un monde surnaturel inattendu et passionnant.

Préoccupations politiques, philosophiques et climatiques
Malgré ses apparences de page-turner, Djinn City parvient régulièrement à se faire plus malin que son ombre en abordant tout d'abord en long en large et en travers la question politique où l'auteur bangladais oppose de façon fort amusante les créationnistes (qui pensent que les Djinns ont été façonnés par un Créateur) et les évolutionnistes (qui préfèrent penser que les Djinns ne sont que le fruit d'une évolution similaire aux humains). Bien sûr, voilà qui permet d'amener en sous-main l'opposition entre conservateurs et progressistes, entre ceux qui considèrent le djinn comme un être supérieur et ceux qui le replacent dans un monde scientifique et réaliste. Un arrière-goût religieux, politique et philosophique qui rend le récit bien plus intéressant qu'il n'y paraît. En amenant les manigances de Matteras sur le terrain de l'humanité, en utilisant des mots comme « espace vital » et « solution finale », Saad Z. Hossain joue avec notre passé pour rappeler que la méconnaissance de sa propre histoire, la haine de son prochain et un orgueil démesuré sont le plus souvent à l'origine des plus grandes catastrophes.
Plus malin encore, l'intrigue s'appuie aussi sur la menace climatique (maniée par les djinns) mais qui illustre bien la préoccupation actuelle autour des catastrophes naturelles et notamment au Bengladesh, l'un des pays au monde les plus menacés par la montée des eaux et régulièrement ravagé par les ouragans. Inutile donc de dire que quelques saillies bien placées des djinns à l'encontre d'une race humaine négligente et grouillante ne font pas de mal.

Le jeu des trônes
Ce qui ravit pourtant le plus dans Djinn City, c'est sa capacité remarquable à mêler drame, humour, noirceur et aventures.
Saad Z. Hossain n'a pas son pareil pour jongler entre les séquences de tortures et les enquêtes scientifiques impromptues (à base de génétique et de filiation ADN) tout en tirant régulièrement des sourires à son lecteur avec ces djinns volontiers bagarreurs, débauchés et versatiles.
C'est d'ailleurs la fourberie des personnages de ce roman qui donne sa cadence remarquable à l'histoire, entre les investigations menées par Rais, l'initiation de Indelbed et les manigances des uns et des autres. En rajoutant également un dernier récit parallèle, celui de Kaikobad, l'auteur achève sa fresque historique d'une histoire parallèle pleine d'héroïsme, de coup bas, de retournements de situation et de changement(s).
Finalement, c'est en détricotant les à priori et en mélangeant les races et les cultures que Djinn City parvient à s'imposer comme un moment de divertissement intelligent et fun qui ravit le lecteur jusqu'à la dernière page… et le frustre avec une fin qui n'en est pas une !
Bref… vivement la suite !

Enlevé, drôle et constamment surprenant, Djinn City mêle aventures et réflexions politiques et climatiques avec un égal bonheur. Saad Z. Hossain réussit l'exploit de faire passer un pavé de plus de 500 pages comme une lettre à la poste…et l'on en redemande !
Lien : https://justaword.fr/djinn-c..
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Djinn city est un roman à la limite du fantastique et de la science-fiction dans un Bengladesh contemporain. C'est très dépaysant et on retrouve des créatures mythiques inhabituelles remises au goût du jour.

Le début du roman est très drôle, avec des remarques caustiques et un humour ironique qui font régulièrement sourire par les images que le narrateur fait naître (“elle avait un u-boat allemand en maraude dans l'Atlantique à la place du cerveau”).

L'irruption du fantastique est de même bien trouvée et très rigolote. L'auteur ré-invente le mythe du djinn pour l'intégrer dans un monde merveilleux ou la magie est en fait une manipulation du champ créé par la matière noire de l'univers. Ce mélange merveilleux / science fiction est assez détonnant et laisse la place à l'inventivité folle de l'auteur, le tout servi par un humour féroce.

Les thèmes abordés par l'auteur sont vastes (parfois trop) : politique (creationnistes et évolutionnistes, manque d'éthique de la science et en particuliers des expériences sur les animaux, discours sur l'espace vital tenu par Matteras qui rappelle des pages sombres de l'histoire et dont un des piliers est quand même l'effet délétère des hommes sur la planète terre et son climat). Les prochains grands massacres se feront peut-être au nom de l'environnement. de même, on découvre le Bangladesh moderne : Catastrophes naturelles dont les Bengladais sont coutumiers, enfants des rues, grande fortune avec débauche de drogue.

Les personnages sont caricaturaux mais ce n'est absolument pas dérangeant pour le propos. Au contraire ! Je me suis prise d'affection pour Juny l'efficace, Raïs le dilettante et Barabas le paumé. La fin est assez dure à encaisser, surtout vu le style drolatique du livre et laisse présager un deuxième tome qui j'espère répondra aux questions laissées en suspens (sinon, la fin en queue de poisson). J'ai juste été déçue que ce ne soit pas annoncé plus tôt que ce n'était qu'un premier tome.

Quelques aspects du livre m'ont un peu moins convaincue : manque de logique par moment (pourquoi Matteras a enlevé Indelbed ?), quelques longueurs dans les aventures rocambolesques mais sont contrebalancés par l'imagination débridée et sans contraintes de l'auteur.
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Indelbed est un jeune garçon orphelin de mère, délaissé par Kaikobad, son père, alcoolique, lui-même déconsidéré par sa famille, le clan Khan Rahman qui va, contre toute attente, alors que son géniteur tombe dans le coma, qu'il est voué à un destin beaucoup plus prestigieux que celui auquel il s'attendait : Kaikobad est, en effet, rien de moins que l'émissaire d'un Djinn...

Et bien voilà un roman comme je les apprécie, totalement déjanté, qui joue de manière intelligente avec les religions et les croyances culturelles d'un pays, ici le Bangladesh, pour mieux leur donner un nouveau souffle, entre roman d'initiation et d'aventures, de science-fiction, de réflexions philosophiques qui se cachent sous une surface de prime abord légère et humoristique.

Je lirai bien volontiers l'autre roman de l'auteur disponible aux éditions Agullo.
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L'imadjinnation au pouvoir

Saad Z. Hossain est un vrai grand écrivain. Son premier livre traduit en français et édité par Agullo laissait déjà entrevoir un formidable conteur associé à un vrai styliste littéraire, qui plus est doté d'un génial sens de la mise en scène. « Djinn City » confirme tout le potentiel entrevu à la lecture de « Bagdad, la grande évasion ! ».

« Djinn City » poursuit le somptueux travail de Saad Z. Hossain, mais il ne fait pas que cela. Il parvient à rajouter de nouvelles cordes à l'arc de l'auteur. Dans ce nouveau roman, il s'attaque à tout ce que sa culture possède de mythes, de légendes, mêlant l'étrange et le merveilleux à des considérations contemporaines (et intemporelles).

A ce titre, ce roman est un livre monde, comme peuvent l'être des romans comme « Krâ » ou « Vita Nostra ». Ils sont riches mais demandent un investissement sans faille du lecteur, que ce soit pour entrer dans un univers qui le sort hors de sa zone de confort et d'habitudes, pour assimiler toutes les données fournies par l'auteur ou pour les faire siennes. Les djinns, dans leur grande mansuétude, nous le disent d'ailleurs très clairement : « Patience, dit Thot. Les histoires ont leur propre logique ». Il faut parfois savoir attendre et faire preuve de persévérance pour qu'elle nous soit révélée.

Indelbed, dont le père vient de plonger dans un coma sans fin, découvre que celui-ci était un émissaire des djinns dans notre monde. Les djinns sont des êtres prétentieux, colériques, procéduriers, mégalomanes, susceptibles, un brin égocentriques et limite racistes. Avec de tels traits de caractère, impossible pour eux d'interagir directement avec notre société. Pour vivre libre, vivons cachés… mais les interactions sont inévitables.
Indelbed, autant pour se sauver lui-même, pris dans les intrigues de djinns qu'il est, kidnappé par l'un d'entre eux et dont les intentions ne sont ni plus ni moins que la destruction de l'espèce humaine, que pour tenter de sauver son père, va devoir faire de grands sacrifices pour se libérer.

Son cousin, Rais, le seul membre de la famille d'Indelbed qui semble s'intéresser du sort de celui-ci, va de son côté endosser le rôle d'émissaire laissé vacant par Kaikobad et son fils Indelbed.

Tout l'intérêt du livre réside dans la rencontre entre deux univers : d'une part celui des humains et celui, totalement dépaysant et déroutant, des djinns, d'autre part celui du lecteur et celui, totalement dépaysant et déroutant, de l'auteur.

Mais le fait de proposer une vision détonante, drôle et décalée, de la rencontre de deux mondes que tout oppose n'empêche pas Saad Z. Hossain de livrer un récit remplit de considérations philosophiques, politiques ou climatologiques.

Le monde des djinns suit ses propres règles, assez hermétiques pour les humains, qui ne se basent, par exemple, sur aucune monnaie ou aucune économie, les échanges se basant uniquement sur du troc d'espèces ni sonnantes ni trébuchantes mais composé de dignitas et d'auctoritas immatériels qui fournissent à leurs possesseurs du pouvoir et de l'autorité. Il n'y a donc pas non plus de gouvernement djinn mais des luttes d'influences constantes au cours desquelles les dommages collatéraux potentiels n'entrent jamais en ligne de compte.

Mais derrière ces « élucubrations » magiques, tour à tour drôles et pleines d'humour ou plus sombres, l'auteur ne se prive pas de passer des messages forts. Il y a d'abord la question de l'hégémonie d'une race sur une autre, celle des djinns sur celles des êtres humains. Les djinns reprochent aux humains leur impact négatif sur leur planète et ne se privent pas d'avoir des vues sur l'espace vital qu'il leur semble nécessaire de posséder. Un tel champ lexical, où il est également question de solution finale, n'est pas innocent : il renvoie à la propre histoire de l'humanité comme pour mieux lui rappeler que la haine de l'autre associée à un sentiment de supériorité ne sont jamais étrangers à l'émergence de dictatures.

La Terre, sous l'action des djinns, est soumise à des dérèglements climatiques de plus en plus nombreux, de plus en plus violents. Mais si dans le récit de Saad Z. Hossain ce sont les djinns qui se livrent à de telles exactions climatiques, ce n'est certainement pas pour dédouaner l'humanité des abus auxquels elle se livre, au contraire. Les djinns ne manipulent le climat que pour mieux permettre à la Terre de se venger, sur les humains, de leurs négligences coupables.

Rajoutez encore deci delà des considérations sur les origines, sur les manipulations génétiques, sur l'éthique dans les sciences, sur l'impact des libéraux ou les progressistes face aux conservateurs… et vous obtenez un récit d'une richesse presque infinie que nous sommes ravis, en tant que lecteur, de savoir que l'histoire n'est pas achevée et que nous aurons droit à une suite…

- de la chair à canon. Tu sais ce que ça veut dire ?
- Ceux qui crèvent d'abord, répondit Mini-boss avec un large sourire. Pourquoi, la chair à canon ?
- Il y a une vieille maison sur la rue n° 8, dit Indelbed.
- La maison Khan Rahman.
- Tu la connais ?
- Tout le monde la connait. Une vieille baraque. Hantée.
- Et bien gardée, ajouta Indelbed.
- Police, commandos, la totale.
- Sans compter un djinn à l'intérieur.
- Copain à toi ?
- Non. Je vais le tuer.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est ma maison.
- Un djinn ne tue pas un autre djinn, on m'a dit.
- Je ne suis pas un djinn. Je suis un putain de dragon.

C'est un putain de livre !

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Sa sieste terminée, il était l'heure de son petit verre de la soirée qui coïncidait avec le crépuscule déprimant de Wari et le moment où Majordume passait le "dhup" dans toute la maison pour éloigner les moustiques ; un produit à base de fibre de noix de coco qu'on brûlait au charbon et qui dégageait une fumée toxique autant pour les humains que pour les moustiques. En théorie, les humains y résistaient plus longtemps que les moustiques et en sortaient donc victorieux.
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Indelbed sentit un poids lui plomber l'estomac, une grosse beigne en béton dans les tripes qui le plia en deux comme une feuille d'origami. Des pensées balayèrent les remparts soigneusement érigés dans sa tête, en firent voler les défenses en éclats, et il se rappela la moindre rebuffade, la moindre dérobade, la moindre petite pique, sans oublier la froideur de la solitude. Son optimisme naturel l'abandonna, laissant derrière lui un vide béant. La main du désespoir se referma sur sa gorge.
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Pour être honnête, il était si fatigué, si perclus de douleur que vivre ou mourir lui importait peu. Les personnes âgées devaient éprouver la même chose avant de tirer le rideau.
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Indelbed adorait le biryani, surtout celui qu'on servait aux mariages, cuit dans une grande jarre couverte : les saveurs du riz, de l'agneau et des patates qui mijotaient ensemble sous un feu de bois.
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Nous errons tous, perdus sur une même voie, sans caractère divin ni destin particulier, sinon ce que nous faisons de nous-mêmes, notre seule noblesse, celle que l’on affiche. Pauvres créatures à la dérive, des fantômes, en vérité, attendant qu’un vent cosmique nous efface de l’échiquier.
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