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Critique de Gaphanie
Et si ?
J'aime beaucoup ce genre d'aventure : et si ?
1984, de George Orwell : Et si le socialisme régnait sur le monde ?
Amin Maalouf : Et si les Femmes disparaissaient du monde ?
Et là, Soumission, de Michel Houellebecq, qui ne fait pas exception : et si un président musulman était élu en France, et qu'il applique la charia ?
C'est le premier roman de Houellebecq que je lis, et je ne suis pas une spécialiste de l'islam. du coup, tout m'a semblé cohérent et bien ficelé dans son intrigue. Non pas que je pense que les choses pourraient se passer réellement comme ça, mais la logique narrative, si je puis dire, se tient.
François est plus un antihéros qu'un héros, mais il m'a tout de même inspiré de la compassion. le parallèle entre sa vie et celle de l'auteur à qui il a consacré sa thèse et sa carrière universitaire, notamment leurs rapports aux femmes et à la religion, est assez troublant.
J'ai souri des portraits, quand même assez vitriolés, qu'il brosse de nos politiques : Marine le Pen, Jean-François Copé, et surtout François Bayrou, en prennent plein leur grade.
Et les réflexions, plus larges, sur l'essor et la décadence des civilisations sont aussi très intéressantes.
Un roman qui invite sans en avoir l'air le lecteur à se poser des tas de questions sur les relations hommes/femmes, la relation au travail, celle à la religion. Sur le rapport à l'alcool aussi. Sur les fondements de la société : production, accès à la reproduction...
Et pour ma part, je trouve que ce n'est jamais une perte de temps de réfléchir à ces sujets. Et que de manière générale, peut-être gagnerait-on individuellement comme collectivement à se les poser plus souvent.
J'aime beaucoup ce genre d'aventure : et si ?
1984, de George Orwell : Et si le socialisme régnait sur le monde ?
Amin Maalouf : Et si les Femmes disparaissaient du monde ?
Et là, Soumission, de Michel Houellebecq, qui ne fait pas exception : et si un président musulman était élu en France, et qu'il applique la charia ?
C'est le premier roman de Houellebecq que je lis, et je ne suis pas une spécialiste de l'islam. du coup, tout m'a semblé cohérent et bien ficelé dans son intrigue. Non pas que je pense que les choses pourraient se passer réellement comme ça, mais la logique narrative, si je puis dire, se tient.
François est plus un antihéros qu'un héros, mais il m'a tout de même inspiré de la compassion. le parallèle entre sa vie et celle de l'auteur à qui il a consacré sa thèse et sa carrière universitaire, notamment leurs rapports aux femmes et à la religion, est assez troublant.
J'ai souri des portraits, quand même assez vitriolés, qu'il brosse de nos politiques : Marine le Pen, Jean-François Copé, et surtout François Bayrou, en prennent plein leur grade.
Et les réflexions, plus larges, sur l'essor et la décadence des civilisations sont aussi très intéressantes.
Un roman qui invite sans en avoir l'air le lecteur à se poser des tas de questions sur les relations hommes/femmes, la relation au travail, celle à la religion. Sur le rapport à l'alcool aussi. Sur les fondements de la société : production, accès à la reproduction...
Et pour ma part, je trouve que ce n'est jamais une perte de temps de réfléchir à ces sujets. Et que de manière générale, peut-être gagnerait-on individuellement comme collectivement à se les poser plus souvent.
