AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,26

sur 465 notes
5
41 avis
4
23 avis
3
12 avis
2
3 avis
1
0 avis
Les quatre premiers tomes couvrent la période 1937 1947, des prémisses de la guerre à ses séquelles. Lorsque j'ai refermé le quatrième tome, clairement, pour moi, l'histoire était bouclée.
Mais nous retrouvons la famille, dix ans plus tard, à l'aube des sixties. Des naissances, des décès, de nouveaux venus, d'autres passés à la trappe. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans, trop de redites, de choses déjà vues ou évoquées. le tome inutile.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai acheté ce cinquième tome en Octobre, mais le gardais pour "une lecture plaisir", puisque j'ai adoré les quatre premiers volets. Je ne suis pas déçue. J'ai adoré retrouver tous les personnages de la famille Cazalet.
L'auteure a un véritable talent pour planter le décor et y faire évoluer les uns et les autres.
Le dernier chapitre est peut-être un peu longuet, mais franchement je recommande ces romans qui m'ont apporté beaucoup de bonheur.
Commenter  J’apprécie          50
On retrouve avec plaisir les Cazalet pour ce dernier tome, écrit bien longtemps après les autres. Et tant mieux car si la série s'était arrêtée sur le 4ème tome, il n'y aurait pas eu vraiment de fin et on resterait sur notre faim. L'auteure conclut la saga de façon convaincante. Peut-être un peu trop de souffrances et de mauvaises nouvelles dans ce tome, mais, après tout, c'est la vie.
Commenter  J’apprécie          60
Forcément, avec La Fin d'une ère, Elizabeth Jane Austen en termine avec la formidable Saga des Cazalet, que j'ai eu plaisir à dévorer.
Ce dernier tome est celui qui m'a le moins emportée, même si on retrouve le même style à l'humour British de l'autrice. J'ai tout simplement moins aimé ce que sont devenus les personnages auxquels je m'étais tant attachée (pour certains, du moins). Leurs crises de la quarantaine, crises de couples, difficultés financières, etc. Tout ça m'a un peu plombée alors que j'appréciais justement la Saga des Cazalet pour son côté rafraichissant, divertissant et toujours gai, en dépit des difficultés.
Mais je pense que j'aurai plaisir à relire la saga, y compris ce dernier volet, dans quelques années.
Commenter  J’apprécie          10
C'est le cinquième et dernier tome de la Saga des Cazalet. Une fois ce tome terminé, je suis à la fois heureuse de l'avoir lu, de connaître le destin de tous les personnages, à la fois très différents et attachants, de cette famille, mais je suis également triste de les laisser, de savoir que je ne les retrouverai plus. le travail d'Elizabeth Jane Howard est magnifique, et ce dernier tome clôture en beauté la saga en détaillant plus particulièrement la vie de la troisième génération ( Polly, Clary, Neville, Simon, Teddy), sans négliger leurs parents, nouveaux piliers de la famille ( Hugh , Edward, Rupert, Rachel). On y découvre les évolutions sociales et les nouvelles difficultés économiques des années 50 pour leur entreprise familiale qui n'a pas réussi à s'adapter aux nouvelles méthodes. J'ai vraiment beaucoup aimé cette saga, tant sur la forme, classique avec une tonalité un peu désuète mais charmante, que sur le fond !
Lien : https://deslivresetmoi72.wix..
Commenter  J’apprécie          60
(ATTENTION : j'évoque explicitement des éléments de l'intrigue)
Bilan en demi-teinte pour ce dernier tome de la saga des Cazalet.
Ayant fini le tome 4 il y a quelques temps déjà, j'ai eu au début un peu de mal à retrouver qui était qui ! Fort heureusement, il y a un arbre généalogique et un résumé du tome précédent au début de ce volume. Les passages relativement rapides d'un narrateur/point de vue à l'autre n'aident pas forcément à s'y retrouver non plus.
J'avais interprété le titre "la fin d'une ère" comme : comment va rester soudée la famille sans la figure fédératrice de la Duche ?
En fait, l'ère qui se termine est plutôt la fin du train de vie de cette famille bourgeoise, d'un point de vue social et professionnel. L'entreprise familiale s'effondre, le lecteur l'a senti venir depuis le tome précédent, avec le passage de la direction du Brig (décédé) à ses fils dont aucun n'est vraiment ravi d'être dans cette position et reconnaît ne pas y avoir vraiment plus de compétence que de goût. Les Cazalet m'ont semblé très passifs face aux signaux d'alarme de leur délitement professionnel.
Même ressenti côté coeur: les Cazalet restent pour la majorité d'entre eux des handicapés des sentiments. Hormis pour deux couples (Polly et Gérald; Hugh et Jema), les amours ne semblent pouvoir être que décevantes, tumultueuses et trompeuses, ... et là encore,par défaitisme, passivité, procrastination, viennent les problèmes et les malheurs et après : bouhouhouhou, on est dans la panade et il faut réparer ... Les personnages féminins et masculins me semblent avoir plus de défauts que de qualités. La solidarité familiale est aléatoire, les relations fraternelles et parents-enfants forcément compliquées. Quant à la question de l'inceste Neville-Juliet, elle est quand même vite expédiée (tout comme l'avait été celle de la génération précédente !) : du coup, était-ce nécessaire si le sujet n'est pas réellement traité ? du coup, Neville est ensuite passé sous silence et vite fait évoqué par l'intermédaire d'une lettre tandis qu'on découvre tout à trac à Juliet un nouvel amour... Etrange, sinon maladroit !
Ainsi, tout au long du roman, entre l'effondrement professionnel de la famille, les affres amoureuses des uns et les égarements des autres, j'ai un peu eu l'impression de voir couler le Titanic : un naufrage très, très, trop lent parfois.... pour une fin un peu expédiée et en queue de poisson ! Après la grande scène finale à Home Place, la fin est quand même ouverte, et je me suis demandée si c'était finalement le dernier volume !
Le seul moment qui m'a franchement émue, aux larmes même, est le discours d'adieux de Clary à Home Place ! j'ai aussi ressenti de l'empathie pour les nounous, préceptrice et cuisinière qui voient disparaître leur monde en même temps que la vieillesse les gagner et les diminuer. Pour le reste de l'histoire et les autres personnages, j'ai eu du mal à me sentir concernée... et j'ai même parfois été très déçue (comme pour Archie ou Rachel et Syd). Finalement, seuls Polly et Gérald et Hugh et Jémina m'ont paru relativement "normaux" et semblables à eux-mêmes dans les tomes précédents, mais ils sont finalement peu présents. On passe trop vite d'un narrateur à l'autre, c'est moins creusé qu'avant et trop dispersé.
En prenant en compte le décalage chronologique, on est quand même loin du panache des Crawley de Downton Abbey, de leur capacité d'adaptation et de leur réactivité ... Les Cazalet m'ont paru englués dans leurs traditions et habitudes, attachés et prisonniers de leur souci des apparences, si passifs face à leur déroute économique que le lecteur oublierait presque qu'ils vivent dans les années 1950 à l'époque des Trente Glorieuses ! Si l'autrice avait fait le lien avec la Décolonisation (approvisionnement du bois exotique ?) ou la mondialisation qui accélère ?
Bref, je ne regrette pas ma lecture (même si j'ai mis plutôt en avant ce qui ne m'a pas plu) mais je suis déçue par ce dernier volume.
J'ai malgré tout un brin de nostalgie à l'idée de quitter cette famille que j'ai suivi pendant quand même cinq tomes !
Commenter  J’apprécie          70
Voilà, c'est avec une pointe de tristesse que j'ai refermé le dernier tome de la saga des Cazalet.

C'est l'histoire d'une famille qui traverse une époque, de 1937 à 1959. Au départ, alors que certains personnages sont encore marqués par la première guerre mondiale, une deuxième guerre se profile à l'horizon.  L'auteur montre ensuite de quelle façon le déroulement de l'Histoire -avec un grand H- peut avoir un impact sur l'histoire – avec un petit h- et la vie privée des personnages. le dernier tome s'achève en 1959, alors le monde entre dans une nouvelle ère.

À mon avis, ce qui fait le charme principal de cette série c'est avant tout la description des petites et des grandes choses de la vie. Les portraits y sont brossés avec beaucoup de justesse.

Elizabeth Jane Howard s'attarde sur les petits détails infimes : l'habillement, la décoration des intérieurs, la nourriture… Elle décrit aussi parfaitement les liens qui relient les personnes les unes aux autres, ce qui fait que l'on a l'impression d'entrer complètement dans la vie des membres de cette famille, et de partager leur intimité, leur quotidien, leurs joies, leurs chagrins et leurs évènements personnels et familiaux -naissances, morts, amours, déceptions amoureuses, mariages, séparations, divorces…-

J'ai particulièrement aimé les scènes d'enfants, la manière dont l'auteur décrit leurs jeux, leurs chamailleries et leur fantaisie. Elle semble s'inspirer de son vécu et de son expérience et avoir une bonne connaissance de la psychologie enfantine.

J'ai un peu moins aimé le dernier tome. J'ai trouvé que l'auteur passait un peu trop vite d'un évènement à l'autre, comme si elle se dépêchait d'en finir avec le parcours de chacun. Et j'ai été un peu déçue par l'évolution de certains personnages, que je ne trouvais pas toujours très cohérente.  

Malgré ce petit bémol, j'ai dégusté cette saga avec beaucoup de plaisir. Même si elle se situe à une époque lointaine, les thèmes abordés y sont intemporels et universels. Je m'y suis retrouvée, comme s'il s'agissait de ma propre famille.
Lien : http://leslecturesdeclarinet..
Commenter  J’apprécie          71
J'ai été très déroutée par ce cinquième tome qui diffère du rythme introspectif et majoritairement féminin des romans précédents. Ici, tous les membres de la famille, ou presque, s'expriment à tour de rôle et de manière beaucoup plus rapide et moins profonde. Nous sommes moins happés dans les pensées des personnages que l'on a vu tellement évoluer pendant les 4 tomes précédents et l'on perd en émotions.

Cette lecture m'a donné l'impression que l'autrice regrettait la fin plutôt heureuse du tome précédent.

Tous les personnages féminins sont survolées, le parti pris étant de donner un peu la parole à tout le monde, au lieu de rester sur les cousines Polly, Louise et Clary, et la deuxième génération comme les frères et Rachel / Zoe / Villy.

Par contre j'ai beaucoup aimé le sujet de l'entreprise familiale comme toile de fond de tout le roman et dont découlent les liens familiaux.
L'importance de Home Place ainsi que la réflexion autour du lieu qui « fait famille » est en fait au coeur de cette saga et ce dernier tome rend hommage à la place centrale de cette maison magnifiquement bien décrite dans les détails du quotidien par Elizabeth Jane Howard sur 5 tomes.










Commenter  J’apprécie          10
C'est vraiment la fin d'une ère que nous offre Elizabeth Jane Howard avec ce cinquième tome, même si on apprécierait suivre encore la famille Cazalet pour découvrir comment elle va évoluer et ce que va devenir la jeune génération.
La roman s'ouvre sur un événement marquant, qui introduit parfaitement le thème du changement qui soufflera sur la totalité du roman : le décès de la Duche. Il couvrira ensuite les années 1956 à 1958. Les années 60 approchent, la vie évolue et on sent que la fratrie Cazalet se retrouve un peu en décalage avec l'époque historique qui s'ouvre devant elle.
Une saga que j'ai adoré donc, pour tout ce qu'elle comportait : la plume de l'auteur, les faits historiques relatés et les descriptions minutieuses des petits faits et gestes qui font le quotidien d'une famille anglaise, et bien sûr, pour l'attachement que l'on ressent à l'égard de tous les membres de la famille Cazalet, famille dont on a aussi l'impression de faire partie un petit peu. On referme alors forcément ce dernier tome avec un pincement au coeur.
Commenter  J’apprécie          111
La fin d'une ère vraiment, j'ai adoré suivre la famille Cazalet sur plusieurs générations. Les hauts comme les bas, les mariages et les enterrements… tout, vraiment tout. Et je referme ce livre un peu triste de me dire qu'on ne les reverra plus et qu'on ne peut qu'imaginer ce qu'il devient d'eux après ces dernières pages….
Commenter  J’apprécie          51




Lecteurs (1018) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1064 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}