Aucune vie n'avait véritablement été sauvée, à aucun moment dans l'histoire de l'humanité. Les vies étaient, tout au plus, prolongées. Tout avait une fin.
On ne revenait pas en arrière. Impossible. Les excuses n'étaient pas des soudures, elles étaient seulement l'aveu que quelque chose s'était brisé. Souvent, entre deux personnes.
On ne pouvait pas reprocher à un être vivant de... vivre, si?
Des années de pilotage et de pratique des ordinateurs lui avaient appris au moins une chose : il y avait toujours une machine qui déconnait. Toujours.
[...] parce qu'une vie passée dans l'enfermement devient intolérable, et alors gravir une colline, même si on se dirige vers sa propre mort, est un besoin urgent.
[...] parce qu'une vie passée dans l'enfermement devient intolérable, et alors gravir une colline, même si on se dirige vers sa mort, est un besoin urgent.
Tout ce qui leur importait c'est que les jours se ressemblaient à présent, et ils leur étaient comptés.
Aucune vie n’avait véritablement été sauvée, à aucun moment dans l’histoire de l’humanité. Les vies étaient, tout au plus, prolongées. Tout avait une fin.
Ma maison et mon peuple ont disparu, et vous voudriez que je garde espoir. Je l’ai vu, l’espoir que vous fabriquez, le ciel bleu azur que vous diffusez dans les visières pour nous forcer à exécuter vos ordres, pour qu’on se plie au nettoyage. Je l’ai vu ce mensonge, et Dieu merci, je savais que je devais m’en méfier. C’est l’emprise du nirvana. C’est comme ça que vous rendez cette vie supportable pour nous. Vous nous promettez le paradis, hein ? Mais qu’est-ce que vous connaissez de notre enfer ?
Depuis des années, je répète à qui veut l’entendre que les
étoiles sont des soleils pareils au nôtre. Mais certaines choses dépassent l’entendement.