Okko, tome 9 : Le Cycle du vide 1

Encore un grand tome dans la série Okko. Et cette fin sonne comme un début puisque nous revenons sur les temps passés au travers d'un grand flash back destiné à nous raconter la rencontre des protagonistes.
Nous en apprenons aussi beaucoup plus sur le personnage même d'Okko : sa jeunesse à l'écart de tout sentiment envers ses semblables, les secrets de ses parents. L'ambiance est un noire, mais c'est tout simplement passionnant. le trait est quant à lui toujours aussi alerte. Cette série nous offre un véritable voyage dans le Japon médiéval.

Ce cycle termine cette très bonne série et il nous narre l'origine de ce petit groupe et plus particulièrement ici l'enfance de Okko. C'est moins fantastique que certains autres tomes, le ton est grave mais l'histoire passionnante car elle vient répondre à un certain nombre de questions que le lecteur se pose depuis le début des aventures de Okko et sa bande. J'apprécie toujours autant la finesse des dessins et le choix des couleurs avec des changements selon le récit.

Cet avant dernier tome de la série annonce une fin, qui rime avec début, puisque l'auteur nous plonge dans la jeunesse de ses personnages. L'écheveau global commence à être démếlé et on y voit un peu plus clair, notamment dans les motivations et les préoccupations d'Okko. le scénario lève quelques voiles sur la petite troupe, Okko, Noshin et Noburo, leur relation, leur rencontre, leur intimité, leurs liens, leurs origines. Même si jusque là, on se pouvait se douter de quelques révélations, cela grâce aux quelques indices disséminés dans les 8 précédents volumes, la lumière se lève enfin.
J'avoue que ce tome m'a beaucoup plus puisqu'il prépare parfaitement au dernier tome et commence de refermer la gigantesque bouche ouvert dès le premier tome. Hub ne manque pas d'imagination pour inventer un passé cohérent à ses personnages, et le tout s'imbrique parfaitement dans l'ensemble. Il ne tombe pas dans le piège de nous proposer une énième chasse aux fantômes comme cela aurait été facile. Au contraire, il se consacre et se concentre sur son personnage principal, nous rappelant ainsi qu'il est le centre, le sujet essentiel de cette série éponyme, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
On pourra seulement douter du revirement presque complet de personnalité d'Okko, mais les événements qu'il vit sont suffisamment violents et traumatisants pour l'expliquer. Cela peut se tenir et c'est plus ou moins défendable selon votre degré d'empathie avec le personage.
Les graphismes sont comme toujours au top, ils portent la série autant que la qualité des textes. Et on enchaîne avec le dernier tome...

J'avais hâte de découvrir ce cycle sachant que, comme le montre la couverture, nous aurons beaucoup de réponses sur le passé d'Okko et ses compagnons.
Je ne m'attendais pas à ce que le récit soit centré sur le passé, mais ça le mérite amplement tellement il y a à apprendre, le présent ne servant qu'à conclure la série et à mettre les personnages dans un état nostalgique.
Dès le début on est surpris du retour d'un ancien personnage qu'on n'aurait pas cru revoir. Notre curiosité est alors, encore plus, piqué au vif. Et oui on est surpris de tout ce qu'on apprend et auxquels on ne s'y attend pas.
On voit l'évolution des personnages, on les comprend mieux et on les reconnait bien. Seul Noburo ce fait attendre. Leur passé est à leur image, assez sombre, rempli de violence et de colère. Noshin et Okko ont un passé très différent et le parallèle des deux permet de casser le rythme qui pourrait devenir linéaire ou trop violent. Malgré tout ça ils sont très attendrissant.
Les dessins sont toujours égaux à eux-mêmes. Beaux et détaillés, sachant nous mettre dans les ambiances voulus. Je trouve que dans ce tome le travail des couleurs est encore plus importants et travaillés (ou en tout cas on le remarque beaucoup plus). Les pages noires, les couleurs sépias pour le début de l'histoire de Noshin, le orange de plus en plus soutenu durant le récit de la vieille...
Le présent comme le passé invitent à lire très rapidement le dernier tome.

Un excellent album, il donne un nouveau souffle à la série. Je n'étais pas spécialement fan du cycle sur le feu et celui-ci est une vraie merveille. Il confirme tout le génie de la série.
Si je l'ai autant aimé, c'est en grande partie à cause du sujet, on se plonge enfin dans le passé du personnage central de la série, un de mes favoris, à savoir Okko. C'est une très bonne idée de conclusion, surtout que j'adore le concept du « vide » tel que nous l'enseigne Okko. le scénario est très prenant, palpitant et riche en rebondissements... dès les premières cases, j'ai retrouvé l'ambiance à la fois sombre et fantastique, ce côté japonisant tant dans le style des dessins que dans le vocabulaire employé. L'univers reste formidable et la colorisation est d'une grande beauté, les images ont cette particularité d'avoir un style singulier tout en suivant l'ambiance dans les couleurs. La rage est signifiée par des teintes plus rouges, par exemple.
On apprécie l'apprentissage d'Okko, loin d'être un modèle lorsqu'il était jeune, l'évolution est importante et très bien montrée.

e viens de découvrir le tome 9, et cela faisait longtemps que je n'étais pas entré dans l'univers de Hub. C'est avec grand plaisir que je retrouve les aventures de Okko.
J'ai bien envie de tous les relire, à les lire au compte-goutte on perd le fil. J'apprécie cette fois-ci de découvrir la jeunesse de Okko et de Noshin. de mieux comprendre leur cheminement pour arriver où ils en en sont à présent, quoiqu'il faille encore attendre le tome 2 du cycle.
Je dirais que c'est celui que je préfère de la série, mais je crois bien que c'est souvent ainsi, lorsque l'histoire ne commence pas avec la jeunesse des héros et qu'on la découvre après les aventures des personnages.
J'apprécie toujours autant le trait du dessin ainsi que les couleurs. C'est vraiment très stylisé japonais.
Vivement la suite.

Certainement le meilleur de toute la série, le dénouement approche et le suspens est à son comble, la suite et fin sera une délivrance.