Un titre simple, beau et surtout à l'image de ce que j'aime chez Hubert, cette forme de sincérité dans ses personnages, de les mettre dans un contexte social ou familial complexe. A l'image de ce qu'il a vécu dans avec sa famille comme il l'a confessé à plusieurs reprises dans des interviews.
Le titre est touchant par sa simplicité, beau par ses personnages et surtout captivant par son histoire.
Commenter  J’apprécie         10
Je ne vais pas m'attarder sur le billet de ce 4e et dernier tome de Miss Pas touche. Autant j'ai aimé les trois premiers tomes autant celui-là ne m'a procuré aucun plaisir mise à part les dessins qui sont toujours sympathiques à regarder. Je trouve dommage de terminer une série sur un sentiment de déception. L'intérêt de ce quatrième tome ? Je ne le vois pas. L'histoire avec Antoine tourne au ridicule, le scénario manque de crédibilité et tous les comportements excessifs.
Je vais rester sur l'impression tout à fait positive des albums précédents et oublier celui-là.
Commenter  J’apprécie         340
[Cette critique concerne les tomes 3 et 4]
Suite de la vie de Blanche qui, après avoir résolu la mort de sa soeur, doit maintenant trouver une raison de vivre, et un moyen de quitter la maison close dans laquelle elle s'était retrouvée. A nouveau, Hubert sait nourrir son récit des rapports de pouvoir en y ajoutant cette fois ceux de la famille. Son personnage, avide d'espoir et d'amour, n'arrive pas réellement à les percevoir. Comme pour le premier diptyque, la confrontation avec la vérité est une épreuve et la dureté de la fin de ce deuxième diptyque fait écho par sa dureté à la fin du premier, même s'il est moins tranchant et sanglant .
Commenter  J’apprécie         40
Oh quelle déception.
Je n'ai pas compris la logique, l'intérêt de ce second diptyque... Miss pas touche est toujours aussi naïve, se fait toujours manipulée par tout le monde et est très conventionnelle. Elle est dans son époque.... et je ne comprends pas l'intérêt d'une telle histoire. Ce personnage n'a rien d'extraordinaire.
Commenter  J’apprécie         60
Après un début de diptyque qui avait des allures de remake peu original du film «Pretty woman», ce deuxième volet permet à Blanche de renouer avec son rôle d'enquêtrice, afin de trouver des explications au dénouement surprenant du tome précédent.
Cette nouvelle enquête emmène l'héroïne du Pompadour en dehors de cet établissement dont elle semble avoir du mal à se libérer. le scénario, riche en rebondissements, est mené tambour battant, en compagnie d'une «Miss pas Touche» tentant d'abord de rejoindre le château d'Antoine avant de se rendre dans une clinique près du lac Léman. Poursuivie par le patron du Pompadour et tentant d'échapper aux pièges de la mère d'Antoine, Blanche demeure très attachante dans ce rôle périlleux d'enquêtrice. Malheureusement, au moment où l'on retrouve Antoine, je trouve qu'une partie du scénario vire au n'importe quoi. Il y a tout d'abord l'histoire du traitement de la "maladie" d'Antoine qui est un peu limite et finalement, l'attitude de la mère de Blanche en fin de tome qui manque quelque peu de crédibilité.
Au dessin, les Kerascoët ("BD Jazz", "Donjon Crépuscule") proposent à nouveau un graphisme lisible et efficace qui permet d'entretenir un décalage subtil entre le fond et la forme, et d'obtenir un mélange réussi entre la dureté de l'histoire et la légèreté des personnages et du dessin (www.kerascoet.fr).
Un deuxième diptyque agréable, alors que le précédent était excellent !
Commenter  J’apprécie         00
Suite et fin de ce deuxième diptyque aux accents plus sentimentaux et à l'histoire peut-être plus attendue.
Je n'ai pas ressenti de surprise à cette lecture mais plutôt de la tristesse, tant au niveau des personnages que des situations. Alors que le premier diptyque était un polar sur fond de richesse décadente, ce tome se fait plutôt l'écho du dépit, de la désillusion et de l'abandon.
Côté dessin, je suis toujours aussi séduite par ce trait vif, simple et expressif.
J'espère sincèrement retrouver un jour Blanche, Miss Jo et les autres hôtesses du Pompadour...on ne sait jamais!
Commenter  J’apprécie         90
J'ai déjà dit du bien de cette série, au niveau du graphisme, de la couleur, de l'ambiance, et même si c'est encore une histoire d'amour barré par les convenances sociales comme il y en a tant, j'ai vraiment adoré cette galerie de personnages, ces caractères pas si lisses, un peu cabossés et émouvants. Bravo Hubert.
Commenter  J’apprécie         100