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EAN : 9782344010648
160 pages
Glénat (01/04/2020)
4.42/5   3249 notes
Résumé :
Sans contrefaçon, je suis un garçon !
Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (447) Voir plus Ajouter une critique
4,42

sur 3249 notes
"Observez moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
Mais prenez garde à ma beauté
Mon exquise ambiguïté."
Le plus beau du quartier, Carla Bruni.
La jolie Bianca est vierge et doit se marier avec Giovanni, suite à un mariage arrangé.

Pour pouvoir découvrir la Vie, avant d'être recluse dans sa nouvelle maison, sous la férule d'un époux, Bianca va revêtir une "peau d'homme", secret de famille transmis par les femmes...

Bianca devient ainsi Lorenzo et découvre cette peau rude, son odeur, différente de la douceur de sa peau de femme. Les poils du menton, les muscles des bras et celui qui se redresse si... vite!

Sur la margelle du puits, elle/il rencontre Giovanni qui... préfère les hommes! Il va tomber amoureux de Lorenzo...

C'est une étrange double vie, Lorenzo est l'amant comblé de son époux, mais Bianca est une femme délaissée et soumise aux conventions de la société.

Bianca va rechercher une solution, à cette impasse.
Au début, jeune femme innocente, puis se révélant forte et courageuse, Bianca va devoir revendiquer sa liberté de penser et sa liberté sexuelle, dans l'Italie de la... Renaissance.

Et se heurter à Fra Angelo, son propre frère intégriste religieux.
- "Voilà ce que je fais de ton voile!" S'écrit Bianca en piétinant l'étoffe.
C'est la BD Grand prix RTL, Prix Wolinski et Landerneau 2020...
"Sans contre façon, je suis un garçon." Mylène Farmer.
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Maintenant qu'elle a 18 ans, Bianca est en âge de se marier. Si l'heureux élu est jeune, à peine quelques années de plus qu'elle, plutôt joli garçon et riche marchand, il n'en reste pas moins que ce n'est guère l'élu de son coeur, le mariage ayant tout simplement été arrangé par leurs parents respectifs. Ses deux amies, Rubina et Agostina, la trouvent chanceuse d'épouser un homme tel que Giovanni, chacune comparant avec leur propre époux. Pourtant, la jeune femme déplore le fait de ne pouvoir connaître son futur promis avant le mariage. Une idée bien saugrenue pour sa mère qui a connu la même situation, et il est, évidemment, hors de question de tout annuler. Sa marraine, pour lui changer les idées, lui propose de venir quelques jours chez elle. C'est là qu'elle lui montre un objet fort rare, peut-être unique : une peau d'homme. L'aidant à l'enfiler, Bianca devient alors Lorenzo. Après avoir appris à marcher comme un homme et travaillé sa voix, Bianca, sous les traits de Lorenzo, s'en retourne en ville, bien décidée à faire plus ample connaissance avec Giovanni...

Bianca n'en a que faire des coutumes avant le mariage. Grâce à sa marraine, elle va pouvoir, déguisée en Lorenzo, faire plus ample connaissance avec son futur époux. Et elle ne sera pas au bout de ses surprises, aussi bien concernant Giovanni que la place de la femme, des homosexuels et de l'église dans la société en pleine Renaissance Italienne. le regretté Hubert nous offre un album au scénario vraiment original qui donne à réfléchir justement sur l'(in)égalité homme/femme, sur ces hommes qui cachent leur véritable orientation sexuelle, la religion, les conventions sociales mais aussi sur l'amitié homme/femme. Un conte d'ailleurs tout à fait transposable à notre époque. Graphiquement, le trait épuré, un brin anguleux, et les couleurs rétro de Zanzim s'accordent parfaitement à ce récit.
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Cette BD a été un bon divertissement, elle est pleine d'humour et de situations qui, vues sérieusement sont plutôt dramatiques, mais que les auteurs ont su rendre cocasses en ne les prenant pas trop au sérieux.

Alors, d'abord, la qualité graphique et les couleurs choisies portent parfaitement les images d'une histoire un peu délirante, le trait de crayon est fin et témoigne de délicatesse à bon escient, que ce soit dans les expressions des visages ou les scènes d'amour, plutôt d'après l'amour, entre homme et femme, homme et homme (enfin presque). Les décors ne sont pas en reste, les dessins reproduisant très bien les bâtiments de l'époque, le mobilier, les jardins, la nature.

Et l'histoire, elle est plutôt décalée, mais finalement pas autant qu'il pourrait paraître, car elle décrit bien la condition, souvent consentie, de la femme, celle de l'homme et surtout celle de la relation sentimentale entre une vraie femme et un homosexuel contraint au mariage. Finalement, ils vont s'aimer, à leur manière, et le dénouement plutôt en happy end traduit bien l'idée générale positive malgré tout de cette histoire.

Un mauvais point pour un moinillon quasi-inquisiteur qui, hélas, me fait penser à certains membres du clergé actuel, complètement hors de l'humain et du message évangélique.
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"Peau d'homme" est un roman graphique dont les événements se déroulent en Italie, pendant la Renaissance, et qui met en scène Bianca, jeune fille de dix-huit ans sur le point de se marier. Issue d'une "bonne famille", elle est promise à Giovanni, le mariage ayant été arrangé et négocié par les deux familles concernées. Parce qu'elle regrette de ne pas pouvoir connaître son fiancé avant le jour dit, sa marraine lui révèle le secret qui unit toutes les femmes de la famille : elles possèdent une peau d'homme, qu'elles ont appelée Lorenzo et qu'elles ont revêtue tour à tour pendant leurs jeunes années. Bianca, à son tour, peut désormais se faire passer pour un homme et ainsi faire la connaissance de son futur mari dans son "milieu naturel". Mais au-delà du fait qu'elle apprendra que ce dernier est homosexuel, elle se rendra compte de la place réelle des femmes dans ce monde d'hommes. Qu'elle soit dans sa peau de femme ou dans celle de Lorenzo, Bianca s'émancipe, s'insurge, se rebelle...

Plusieurs sujets forts sont abordés sous divers angles, et notamment la condition de la femme, l'homosexualité et le fanatisme religieux. Ils sont traités par le biais de personnages aussi différents les uns que les autres, nous offrant de ce fait une vue d'ensemble. Les femmes, par exemple, sont tantôt un objet ou une marchandise (point de vue du père), tantôt un être inférieur qui n'éprouve aucun désir (point de vue du mari), tantôt un démon en jupon responsable de la débauche des hommes (point de vue religieux) ; mais elles sont aussi des femmes qui ont un corps et des idées qu'elles assument et dont elles sont fières, capables de s'affirmer et d'user de représailles dans ce monde d'hommes qui les brident. Il en est de même des homosexuels, ou plutôt des invertis comme ils sont appelés ici, obligés de se cacher, de jouer les "mâles" au grand jour, et pas mieux traités que les femmes.

On observe donc Bianca évoluer dans cette atmosphère quelque peu misogyne et intolérante, dont le fanatisme religieux est une véritable contagion, porté qui plus est par la voix d'Angelo, le frère même de Bianca. Au fur et à mesure que Bianca ouvre les yeux sur tout ce qui l'entoure, Angelo se fait de plus en plus dur envers ses sujets, qui pourtant sont de plus en nombreux. Les femmes en prennent pour leur grade, responsables de tout aux yeux de "Dieu", il en va de même pour les invertis et toutes les autres personnes qui ne rentrent pas dans le moule. Tous les citoyens "modèles" s'insurgent contre eux. Mais quand Angelo va trop loin, qu'il défend aux hommes de tromper leur femme ou de la battre, la tendance tourne enfin, il est temps d'envoyer Angelo vers une nouvelle sainte mission, celle de relever un vieux monastère, tout là-bas au fin fond de la montagne...

Évidemment, nous sommes au temps de la Renaissance, soit quelque part entre le XIVe et le XVIe siècles, et bien des progrès dans les moeurs étaient encore à accomplir à cette époque. Mais Hubert et Zanzim mettent tout de même le doigt sur des sujets encore d'actualité, et c'est certainement voulu, et c'est pour moi ce qui fait le point fort de leur histoire. La plupart des coups de gueule de Bianca sont encore à conjuguer au présent, et malheureusement certaines réflexions phallocrates et homophobes également.

Mais le ton donné, tantôt grave et colérique, tantôt sarcastique et ridicule, nous offre une lecture haute en couleur. C'est, certes quelque peu révoltant, mais également très jouissif. Les pages se tournent toutes seules. On s'attache aux personnages ou on aime à les détester. L'histoire est menée tambour battant. Un vrai régal !

Mon seul bémol vient des dessins, et plus exactement de la physionomie des personnages que j'ai trouvés peu travaillés, ou plutôt "déformés", avec des yeux trop grands, des nez trop longs ou quasiment inexistants, ou encore des expressions trop exagérées, ne les mettant pas en valeur. Je n'ai en revanche rien à dire quant à la représentation des décors, mobiliers, tenues et autres, quant aux couleurs choisies et aux traits simples des dessins, formant un tout représentatif du contexte de l'époque.

"Peau d'homme" était dans ma liste d'envies depuis déjà un certain temps, et ça fait un moment que j'attends qu'il soit disponible à la bibliothèque. Mais ça valait la peine d'attendre, je comprends le succès qui lui tourne autour et les nombreux prix reçus.
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Je ne vais pas me joindre au concert de louanges adressées à « Peau d'homme ». Je vais peut-être même être une des rares voix dissonantes dans ce cortège de dithyrambes. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé « Peau d'homme », je lui reconnais d'évidentes et indéniables qualités, mais je n'ai pas été emballée.

Sur le plan graphique, « Peau d'homme » est une totale réussite. Visuellement tout est splendide, le trait simple et direct, les couleurs éclatantes, la composition des cases, Zanzim produit un travail remarquable et j'ai très envie de m'intéresser à ses autres ouvrages.
J'ai trouvé l'argument de départ assez génial, vraiment bien trouvé. Cette idée d'une jeune femme qui revêt une peau d'homme et peut ainsi vivre un peu dans la peau d'un garçon était un point de départ qui m'enthousiasmait vraiment. Mais, la suite du scénario m'a déçue. L'intrigue est bien construite et bien menée, je le reconnais sans peine. Je ne me suis pas ennuyée, le rythme est enlevé, c'est parfois drôle. Malgré tout ça, je n'ai jamais été immergée dans le récit, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. En fait, j'aurais voulu que « Peau d'homme » raconte une autre histoire que celle-là, une histoire qui m'aurait plus parlé. Je m'étais pourtant projetée dans l'argument de départ. Quelle femme ne s'est pas un jour demandé « que ressent un homme lorsqu'il fait l'amour ? ». Quelle femme n'a pas imaginé « et si j'étais un homme le temps d'une journée, que ferais-je ? ». Peut-être est-ce parce je suis une des rares à s'être posé ces questions que j'ai été déçue par le traitement de « Peau d'homme ». A la question « que ferais-je si je passais une journée dans la peau d'un homme ? », au-delà bien évidemment de la découverte du plaisir masculin, ce qui m'intéresserait ce serait de me confronter en tant qu'homme à un regard féminin, de poser un regard masculin sur le féminin, en gros d'explorer l'altérité homme / femme autrement. Ce n'est pas du tout la voie choisie par Hubert. Ce qu'il choisit de raconter est sans doute très personnel et plutôt intéressant en soi mais je me suis sentie exclue de cet univers qui est finalement extrêmement masculin.

« Peau d'homme » est une B.D intéressante à plus d'un titre mais je n'ai pas été vraiment séduite malgré des qualités narratives certaines. Par contre, j'ai été charmée par le travail de Zanzim dont je compte bien poursuivre la découverte.

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critiques presse (9)
CNLJ
14 mai 2021
Une œuvre multi-récompensée, notamment par le Fauve des lycéens au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême 2021
Lire la critique sur le site : CNLJ
LeSoir
12 octobre 2020
Emporté par une diablerie à la veille du confinement, Hubert livre un dernier chef-d’œuvre humaniste, « Peau d’Homme », enluminé par son complice, Zanzim, qui nous en dit les envoûtements.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Elbakin.net
31 juillet 2020
Difficile de nier que beaucoup parmi nous s’interrogent sur le sens et la nature de ce que l’on appelle l’amour. Et Peau d’homme possède le grand mérite de faire réfléchir et émouvoir dans le même intervalle, sans galvauder ces questionnements.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
BoDoi
20 juillet 2020
Peau d’homme n’est peut-être pas le livre le plus approfondi ni le plus original d’Hubert. Mais il se révèle comme une farce amère et absurde qui pose des questions profondes sur le ton du vaudeville, et peut dès lors toucher un large public.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
13 juillet 2020
Un conte philosophique qui aborde la question des genres -masculin et féminin- et le poids des conventions qui pèsent sur nos sociétés depuis des temps antédiluviens sans qu’on n’en comprenne plus ni l’origine, ni le sens, mais qui recouvrent des vrais enjeux de pouvoir. Le tout exprimé avec légèreté et grâce par le dessin lumineux de Zanzim. Incontournable.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
SciFiUniverse
29 juin 2020
Peau d'Homme est un conte immersif qui pousse à la réflexion, un récit émouvant et tranchant. Le dessin est vivant, l’héroïne pétillante. Faisant fi des préjugés, Bianca cherche à faire triompher l’amour et la liberté.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Liberation
22 juin 2020
Dans l’Italie de la Renaissance, une demoiselle s’affranchit des carcans. Un conte poétique et fort sur le genre, ancré dans le parcours de ses auteurs, dont l’un est mort récemment.
Lire la critique sur le site : Liberation
BDGest
09 juin 2020
Après le prometteur Boiseleur, Hubert reste dans l'ambiance médiévale avec ce nouveau one-shot. Ce conte interroge avec talent le rapport au genre et à la sexualité, en y mêlant habilement la prégnance de la religion et la bienséante morale.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
28 février 2020
Les messages sont aussi beaux que limpides et appellent notre monde à plus de tolérance. Et ils passent d’autant mieux qu’ils sont mis en image par Zanzim, dont on reconnait immédiatement le coup de crayon. Son style épuré, ses personnages expressifs, son univers presque cartoonesque mais qui sait puiser dans des références iconographiques anciennes...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
[ à propos de son futur mari qu'elle n'a pas choisi, observé incognito ]
- Alors ?
- Très décevant !
- Comment ça ?
- Non seulement je n'ai découvert aucune affinité avec mon fiancé, mais son attitude ne m'inspire que du dégoût.
- Oh, tu as été choquée, je vois.
- Des plaisanteries égrillardes, des remarques déplacées.
- Ce sont les codes sociaux du monde des garçons, ma chérie. Nous nous faisons plus délicates que nous sommes, eux se font plus grossiers, quitte à se forcer... Il n'était pas le seul à se comporter ainsi, n'est-ce pas ?
- Non,. Je dirais plutôt... dans la moyenne.
- Voilà. Il jouait au garçon.
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J'ai un corps et je n'en ai pas honte. En soi, il n'est ni bon, ni mauvais. Ce n'est pas lui le problème; c'est ton regard qui est sale ! Pourquoi crois-tu que la vue d'un corps nu puisse faire perdre aux femmes leur tempérance ? Parce que tu les crois semblables à toi !
Si tu étais aussi saint que tu le prétends, tu ne craindrais pas la vue d'un corps, même celui d'une femme nue ! C'est ta concupiscence qui te fait voir les femmes comme des tentatrices lubriques. C'est parce que tu es obnubilé par ton propre désir que tu les veux couvertes de la tête aux pieds.
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— Toi c'est différent, tu es plus jeune. Ce n'est pas grave si on pense que tu fais la femme.
— Eh bien, si on arrêtait de considérer les femmes comme des êtres inférieurs, peut-être que ça irait mieux pour tout le monde.
— Tu n'es pas sérieux, Lorenzo, la femme a été créée inférieure à l'homme. C'est ce que dit l'Église. C'est marqué dans la Bible !
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Et alors ? J'ai un corps et je n'en ai pas honte.
En soi, il n'est ni bon, ni mauvais.
Ce n'est pas lui le problème :
c'est ton regard qui est sale !

Pourquoi crois-tu que la vue d'un corps nu
puisse faire perdre aux femmes leur tempérance ?
Parce que tu les crois semblables à toi !

Si tu étais aussi saint que tu le prétends,
tu ne craindrais pas la vue d'un corps,
même celui d'une femme nue !
C'est ta concupiscence qui te fait voir
les femmes comme des tentatrices lubriques.
C'est parce que tu es obnubilé par ton propre désir
que tu les veux couvertes de la tête aux pieds.
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J'ai un corps et je n'en ai pas honte. En soi, il n'est ni bon ni mauvais. Ce n'est pas lui le problème: c'est ton regard qui est sale.
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