Citations sur Le GIEC urgence climat : Le rapport incontestable exp.. (208)
L’hydrogène remplace le charbon (coke) dans le haut-fourneau pour la production de fonte puis d’acier. La Suède teste depuis 2020 le procédé à taille industrielle à Lulea (nord du pays) avec le minerai de fer de Kiruna. En France, un projet à 2,2 milliards d’euros pour une usine à Fos-sur-Mer pourrait démarrer en 2024 avec une production en 2027.
L’usage de l’hydrogène pour une fabrication de l’acier qui évite des émissions de CO2 est proche de l’offre commerciale dans certaines régions. La réduction des émissions dues à la fabrication du ciment peut se faire par substitution d’autres matériaux ou par capture et stockage du carbone des cimenteries.
L’augmentation des revenus des classes moyennes de pays émergents, principalement en Asie (Chine, Inde, Indonésie, Vietnam), et la stagnation des revenus de ces classes dans les économies développées, ont réduit les différences de revenus entre ces pays.
[Stratégie] fondée sur les « petits gestes du quotidiens » individuels - dite parfois du Colibri en référence à la légende du petit oiseau qui apporte sa minuscule contribution pour éteindre un incendie de forêt.
Les émissions de protoxyde d’azote augmentent notamment à partir de l’épandage de fumier et d’engrais azotés.
Les émissions de l’aviation et du transport maritime internationaux ne sont pas intégrées dans l’Accord de Paris.
La capture et le stockage géologique du CO2 (CSC) est une option pour réduire les émissions de sources massives liées à des usines utilisant les fossiles et à l’industrie, si un stockage géologique est disponible. Le stockage géologique peut aussi être le complément d’une capture directe du CO2 dans l’atmosphère ou à partir de biomasse. La capture du CO2 et l’injection en sous-sol sont des technologies matures pour l’industrie gazière et l’augmentation du taux de récupération du pétrole Mais les technologies sont moins matures pour l’électricité, le ciment et l’industrie chimique, alors que c’est une option majeure pour diminuer leurs émissions. La capacité de stockage géologique du CO2 est estimée à 1 000 milliards de tonnes. C’est supérieur aux besoins jusqu’en 2100 pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Mais la disponibilité régionale du stockage peut être un facteur limitant. SI le site de stockage est bien sélectionné et géré, le CO2 peut être isolé en permanence de l’atmosphère. La mise en œuvre de la CSC se heurte actuellement à des barrières technologiques, économiques, institutionnelles, environnementales et socioculturelles.
Une étude limitée aux États-Unis, à l’Union européenne, la Chine et l’Inde montre que, pour atteindre 2°C, il faudrait y éliminer deux à trois centrales à charbon de 500 MW chaque semaine durant quinze années consécutives. Une telle sortie présente un défi économique, sociale et de sécurité d’approvisionnement électrique pour les prochaines décennies. Or, entre 2015 et 2019, la puissance installée mondiale en centrales à charbon a augmenté de 146 GW.
Au total, les technologies bas-carbone ont fourni 37 % de l’électricité mondiale en 2019, dont 16 % pour l’hydraulique, 10 % pour le nucléaire, 8 % pour le solaire et l’éolien réunis, 2,4 % pour la bioénergie (bois, déchets). Le nucléaire et l’hydraulique sont des technologies déjà bien établies. Le solaire photovoltaïque et l’éolien sont désormais moins chers que l’électricité fossile dans de nombreux endroits. La faisabilité politique, économique, sociale et technique de l’énergie solaire et éolienne et du stockage de l’électricité a vigoureusement augmenté ces dernières années. […] Mais la puissance installée en charbon a aussi augmenté de 7,6 % entre 2015 et 2019.
Le secteur électrique doit parvenir au net zéro CO2 avant l’ensemble de l’économie dans les scénarios les moins coûteux financièrement.