Portrait d'une femme simple.
Zorrie est le prénom d'une femme née avec le XXe siècle, très tôt orpheline, élevée par une tante très peu douée pour cela.
A l'âge de 18 ans
Zorrie se retrouve seule sans aucune famille. Elle quitte son Indiana natal pour aller travailler dans une usine dans laquelle les femmes manipulent le radium sans aucune précaution, pour peindre des horloges. C'est l'occasion pour
Zorrie de créer ses premières et fortes relations d'amitié.
Et puis l'Indinia lui manque et elle décide d'y retourner, rencontre l'homme qui sera son mari. Ils ont une ferme, ils travaillent dur mais vivent confortablement.
La deuxième guerre mondiale lui prend son mari, elle n'a pas d'enfant et continue à tisser autour d'elle de belles relations d'amitié avec ses voisins.
Zorrie est une femme simple, ouverte aux autres, qui se questionne et questionne la vie, la religion, l'amour avec sensibilité, bon sens, intelligence.
Dans l'article qui lui est consacré dans le matricule des anges,
Laird Hunt cite la remarque de
Flaubert : «Ce n'est pas une petite affaire que d'être simple ». Ce n'est pas non plus une petite affaire que de produire un roman si beau, si lumineux et si bien écrit sur une femme de l'Amérique rurale du Midwest.
J'ai vraiment aimé ce roman, ce portrait d'une femme à la fois tout à fait normale et tout à fait exceptionnelle.
Merci à
Anne-Laure Tissut pour la traduction.
Je découvre cet auteur, j'ai hâte de le lire à nouveau.