Car les détails comme chacun le sait conduisent à la vertu et au bonheur, les généralités sont au point de vue intellectuel des maux inévitables.
Sept heures et demie d'un travail léger, nullement épuisant, et ensuite la ration de soma, les sports, la copulation sans restriction, et le Cinéma Sentant. Que pourraient-ils demander de plus?
"Chacun appartient à tous les autres"
Le meilleur de ton repos, c'est le sommeil, et tu le provoques souvent de toi même; cependant, tu crains violemment la mort qui n'est rien de plus. (p 280)
on ne peut avoir une civilisation durable sans une bonne quantité de vices aimables
Mais il faut faire l'effort nécessaire, dit-elle d'un ton sentencieux, il faut se conduire proprement. Après tout, chacun appartient à tous les autres.
- Essayez de vous rendre compte de ce que c'était que d'avoir une mère vivipare.
De nouveau, ce mot ordurier. Mais aucun d'eux ne songea, cette fois, à sourire.
- Essayez de vous imaginer ce que signifiait : "Vivre dans sa famille."
Ils essayèrent ; mais manifestement sans le moindre succès.
- Et savez-vous ce qu'était un "foyer ?"
Ils secouèrent la tête.
Il révéla l'ahurissante vérité. Pendant une très longue période avant l'époque de Notre Ford, et même au cours de quelques générations postérieures, les jeux érotiques entre enfants avaient été considérés comme anormaux (il y eut un éclat de rire) ; et non pas seulement comme anormaux, mais comme positivement immoraux (non !) ; et ils avaient, en conséquence, été rigoureusement réprimés.
Le visage de ses auditeurs prit un air d'incrédulité étonnée. Quoi, les pauvres petits gosses n'avaient pas le droit de s'amuser ?
Et c'est là qu'est le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu'on est obligé de faire. Tel est le but de tout conditionnement: faire aimer aux gens la destinations sociale à laquelle ils ne peuvent échapper.
Comme il est difficile de prendre un ton persuasif quand on crie à pleine voix !