Bearmouth

Bearmouth est une mine.
Crapouille est différent.
La révolution ?

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Alors, je ne sais pas si je suis perturbée, déçue, blasée ..

Je ne m'attendais pas à un livre dans une mine, j'ai trouvé ca intéressant mais ..
Montré en story, le livre set criblé de fautes d'orthographe, mais pourtant c'est compréhensible ! le perso principal apprend à écrire ! Mais donc, quand vous apprenez vous vous trompez ! Je trouvais cette idée sympathique, jusqu'au moment où elle a commencé à me fatiguer, certains mots étaient tellement défigurés que je n'ai même pas su les comprendre. Il apprend et pourtant je n'ai ressenti aucune évolution dans cet orthographe entre le début et la fin… C'est assez fatiguant de devoir réfléchir constamment pour simplement comprendre ce qu'on veut nous dire. Donc, c'est une bonne idée … Mais trop longue

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J'ai l'impression que trop de thème ont été abordé. On parle du statut de l'homme et de la femme (d'où le petit h à homme), de la condition des miniers, de croyance aussi, de manipulation, … Cela fait beaucoup pour un petit livre !

Par contre, j'ai trouvé certains points un peu trop gros ! Pour moi, certaines choses ne sont pas du tout « normal ». Je m'explique donc 𝘀𝗶 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗲 𝘃𝗼𝘂𝗹𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗽𝗼𝗶𝗹𝗲𝗿𝘀, 𝗮𝗹𝗹𝗲𝘇 𝗮𝘂𝘅 𝗹𝗼𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲 : Crapouille est considéré comme un « eunnuc ». Rien ne fait de lui un homme, c'est normal, Crapouille est une fille et a ses premières règles dans la mine. Pourtant la mine est interdite aux femmes, pourtant Crapouille n'a jamais vécu QUE dans la mine. Donc quand elle a été rapatriée pour y travailler, personne n'a dit que c'était une fille ? Vous vous doutez bien que dans les mines il n'y a pas énorme d'intimité, personne n'a trouvé que ses parties semblaient plus féminine que masculine ?
J'ai de gros gros doutes !

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Bien que cela soit fatiguant, ce livre se lit assez vite grâce à la courté des chapitres (je me rends compte que c'est le seul bon point que je relève depuis le début)
Autrement Crapouille a un peu de jugeote, c'est bien aussi ..

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Du coup, pour reprendre mon questionnement du départ, pour vous, blasée ? Perturbée ? Déçue ?
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Quel livre dépaysant ! L'écriture est extrêmement originale, et je salue le travail de rédaction, de traduction, de relecture et de correction ! le jeune héros, analphabète, nous raconte son histoire, avec ses mots à lui. le texte est donc rempli d'erreurs, et demande un temps d'adaptation pour s'habituer à cette lecture davantage phonétique.

L'ambiance est oppressante, et j'ai moi aussi eu l'impression d'être enfermée, sous terre, privée de la lumière du soleil. En soi, il ne se passe pas énormément de choses, car nous suivons vraiment le quotidien des mineurs, avec l'évolution de Crapouille qui ouvre les yeux et commence à se poser des questions qui dérangent. C'est une dystopie très particulière, assez prenante et atypique. À travers le scénario, on explore des thèmes comme la rébellion, la foi, l'utilisation de la religion pour éviter les vagues et garder le contrôle, et le fait de penser par soi-même. Et la manière dont vont tenter de s'en sortir les deux protagonistes est bien trouvée, intelligente et assez extraordinaire. Elle démontre avec quelle facilité on peut utiliser la foi pour manipuler et maîtriser.

Je n'ai pas eu le frisson attendu, d'où une certaine déception, car il ne s'agit pas de ce genre d'histoire. Nous sommes ici ancrés dans le réel, et non dans un récit fantastique. J'ai néanmoins passé un bon moment de lecture avec cet ouvrage élu meilleur roman young adult 2019 aux États-Unis.
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Dans la mine de Bearmouth où il a toujours vécu, Crapouille ne connaît rien d'autres que les kilomètres de tunnels, les bougies qu'il faut économiser précieusement et le travail incessant. Comme tous les hommes de son unité, et de la mine, il est là pour expier les fautes de ses aïeux avec l'espoir qu'un jour, il pourra retrouver la surface, et le soleil. En attendant, il creuse, il dort, et il apprend l'orthographe. Jusqu'au jour où arrive Desmond, un nouveau, qui risque bien d'ébranler ses certitudes…
Quel roman ! Si le thème en lui-même est classique dans le genre – l'idée d'une révolution dans un univers d'oppression – le personnage de Crapouille et le style le font clairement sortir du lot. On est tout d'abord emporté dans ce décor sinistre et sombre de la mine, où l'on découvre l'immensité d'un système basé sur la peur, les privations et la religion. Dans cet univers, Crapouille est un gamin débrouillard, futé et désireux d'apprendre à lire et à écrire, grâce à l'aide de Thomas qui l'a pris sous son aile. de fait, le récit est écrit entre fautes d'orthographes et transcriptions phonétiques, qui le rendent particulièrement puissant dans la symbolique qui est ainsi parfois évoquée, comme le Seigneur qui est transformé en « Saigneur » par Crapouille… Si la lecture peut en être tout d'abord déstabilisante, elle en devient très vite ce qui nous happe dans le récit, et nous rappelle ce qu'a pu faire Patrick Ness dans « le chaos en marche », par exemple. Entre découverte de l'identité de Crapouille et construction d'une révolution par une population asservie, Bearmouth est un roman étonnant et puissant, qui marque durablement. Une très belle découverte aux éditions De La Martinière, merci pour cette lecture dans le cadre de la Masse Critique.

J'ai été assez déçue par cette histoire dont j'avais lu et entendu moult éloges. le parti pris d'écrire avec une orthographe "fantaisiste" n'apporte rien à mes yeux au récit (sauf un inconfort de lecture même si je comprends bien l'intention : c'est un enfant qui raconte et il est en apprentissage de lecture et d'écriture). Je m'attendais à un grand souffle porteur d'une émancipation ... Que nenni : je n'ai pas décollée. Nous sommes loin des grands vents de "Combat d'Hiver" de J.C. MOURLEVAT, du "Passeur" de LOWRY, de "Les Compagnons de la Lune Rouge" de MAZARD, voire même du plus récent "Félines" de S. SERVANT.

On suit Crapouille dans les mines de Bearmouth, pour lui, il n'a que connu que ces longs tunnels. Crapouille est arrivé ici pour sa famille, pour leur envoyer le peu d'argent qu'il gagne en travaillant comme un forcené. Lui qui est arrivé ici très jeune, soi-disant eunuque, ni vraiment garçon ni vraiment fille, c'est pour ça que Thomas, un de ses camarades l'a baptisé Crapouille.

Pour son personnage, il est vraiment touchant, on le voit totalement grandir, mûrir. Il a une évolution constante. Lui qui a peur qui est renfermé sauf avec son groupe, s'ouvre et se pose beaucoup de questions sur le soi-disant maître, le seigneur. Pourquoi sont-ils tous ici ? Pourquoi ils doivent rester ici, dans ces tunnels étroits et sombres ? Il vit plein d'horribles choses, il est gentil et insouciant, mais avec ça, il laisse une part d'ombre surgir en lui...

Crapouille dans son récit nous emmène avec lui, dans son quotidien, entre le travail très dur et les leçons d'orthographes qu'il fait avec Thomas. D'ailleurs, ce livre est très spécial, il est raconté par Crapouille, donc forcément le récit contient beaucoup de fautes d'orthographe. Sur le coup, au début, j'ai eu vraiment du mal à rentrer dans l'histoire, mon cerveau buté sur les fautes, après je ne suis pas une pro en orthographe, j'en fais aussi, mais celles-ci étaient très voyantes. Surtout quand il épelle son prénom, sur le coup, j'ai rigolé. le pauvre ce n'est pas bien de se moquer, mais j'ai trouvé ça dans un sens mignon. Bien que le début ait été difficile pour moi, vu qu'il explique ce qu'il fait, qui sont ses camarades. La suite, j'étais absorbée par ma lecture, un nouvel arrivant débarque, Desmond, qui va tout chambouler dans la vie de Crapouille et ses amis. Ce qu'il croit et son quotidien sans infraction au règlement, vont être bousculé. Ce livre est très fort émotionnellement, des choses horribles se passent à Bearmouth. On se dit, mais comment des gens peuvent être traités comme ça, ce n'est pas une vie. Ils sont enfermés dans leur croyance dans le seigneur, presque comme une secte. Et ça Crapouille va le comprendre, mais comment sortir de Bearmouth vivant... Comment réussir à sauver ses amis ?!

Ce livre est à lire, il dégage énormément d'émotion, mais il y a aussi de la manipulation, de l'action, et certaines révélations qui changent certaines personnes... En bref, cette lecture est une très bonne découverte !
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L'auteur nous embarque dans une partie dramatique de notre histoire qui est si peu connu malheureusement.
Elle nous embarque dans cette histoire dramatique avec des personnages très attachants.
Au début du livre, j'ai été surprise de voir autant de fautes d'orthographe, tout en sachant que c'est fait exprès puisque c'est l'un des personnages qui raconte l'histoire et comme il fait énormément de fautes d'orthographe, en clair c'est écrit comme il parle, mais une fois cette surprise passée, on s'habitue et on ne peut plus lâcher ce livre qui nous raconte l'horreur des travailleurs dans les mines.
Je ne voudrais pas spoiler ce livre, car c'est un livre à lire, très addictif avec de l'action comme j'aime.
Un roman young adult à partir de 13 ans.
Alors, merci pour ce bon moment de lecture

Nous sommes embarqués dans les mines de Gueule d'Ours et l'on suit Crapouille qui n'a jamais rien connu d'autre que les tunnels et galeries de la mine. Ils sont la pour expier les fautes de ses aïeux en attendant un signe du "Saigneur". Apprenant l'orthographe avec son ami Thomas, le livre est écrit à la façon d'un journal intime à la première personne.

L'histoire est bonne, le décor sombre, les ouvriers sont traités en esclaves tandis que les "dirigeants" évitent et empêchent toute forme de révolte ou possible révolution.

Un petit livre accessible pour jeune adolescent et facile de compréhension. Les chapitres sont très courts, au maximum 4 pages. Les nombreuses fautes d'orthographes déroutent tout de même. Et je n'ai pas totalement réussi à m'y faire. Je tire mon chapeau pour la traduction qui n'a pas dû être simple.

Bearmouth raconte l'histoire de Crapouille qui vit à Bearmouth, Gueule d'Ours, une mine dans laquelle il travaille sans se poser de questions sur sa condition. Mais l'arrivée de Desmond, un petit nouveau qui l'intrigue, va lui permettre de tout remettre en question.

Crapouille apprend à lire et à écrire, c'est pour cela que tout le livre, écrit à la première personne, comporte de nombreuses fautes. Au début ces fautes m'ont beaucoup perturbée et j'ai cru que je n'arriverais pas à faire abstraction. Mais à ma grande surprise, au bout de quelques chapitres j'ai été plongée dans l'histoire.

Les décors sont très bien décrits, on a l'impression d'être dans une mine, dans le noir, entourés de tous ces personnages attachants (ou presque !).
Les chapitres sont courts et bien rythmés. Ils s'enchaînent facilement.
Si le récit n'est pas très surprenant dans sa construction, il reste rempli d'action, d'émotion (et de scènes parfois assez dures /!\).
Une bonne lecture !

Crapouille vit à Bearmouth depuis toujours. Il ne se souvient plus de la dernière fois il a senti le vent sur son visage ni quand il a respiré de l'air frais. Il vit au fin fond des mines, à extraire le charbon avec ses compagnons de galère. Cependant, un jour arrive Desmond. Ce nouvel arrivant est différent, Crapouille le remarque directement. Que cache-t-il ? Qui est-il ? Et surtout, ce qu'il raconte est-il vrai ? Y a-t-il un autre destin possible que celui d'être enfermé à Bearmouth ? J'ai été époustouflée par ce roman jeunesse, littéralement. Crapouille m'a ouvert les portes de son quotidien. J'ai frissonné et suffoqué dans cette ambiance lugubre, plus noire que noire. On découvre les protagonistes à la lueur des chandelles, à un embranchement de tunnels, tous plus longs et profonds les uns que les autres. Crapouille est un enfant attachant et courageux. Cet univers désenchanté, pensé de toute pièce par l'autrice m'a transporté. J'ai adoré cette histoire de la première à la dernière page sans me douter une seule seconde du dénouement ni des multiples rebondissements qui allaient survenir. Liz Hyder n'hésite pas à jouer avec nos nerfs pour attirer toute notre attention et rendre cette lecture plus que dynamique, addictive. Je ne peux que vous conseiller, vous recommander, vous obliger à plonger dans le journal intime de Crapouille. Malgré ses fautes d'orthographe et sa naïveté, ce personnage va vous toucher en plein coeur et vous allez vous battre à ses côtés pour espérer un avenir plus juste. Meilleur. Mais méfiez-vous que Bearmouth ne fasse qu'une bouchée de vous !
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Embarquez dans les tréfonds d'une mine préparant la révolte.
Crapouille a toujours vécu dans la mine de Bearmouth, il y dort, mange et travaille, cela fait plus de dix ans qu’il n𠆚 pas vu le ciel et son soleil et il ne les reverra sûrement jamais . Pourtant, ces certitudes s�ondrent lorsqu’un nouveau garçon arrive à la mine : Desmond. Ce garçon étrange apporte un vent de liberté au sein de la mine. L’heure de la révolte aurait-elle sonné ?
Un superbe roman qui nous entraine dans un pans dramatique de notre histoire. Accompagné de personnages très attachants nous découvrons cette vie hors du commun.

En commençant ma lecture j𠆚i été très déstabilisé par la narration, car celle-ci est à la première personne et comme le narrateur, Crapouille, fait de nombreuse fautes d’orthographes le texte en est aussi imprégné. Cependant, une fois cet obstacle de l’orthographe dépassé j𠆚i pu enfin me plonger dans cette histoire que j𠆚i trouvé palpitante. Nous vivons l’horreur des mines mais aussi la solidarité entre les hommes, les petits bonheurs de tous les jours,…
Il y a de nombreux personnages et l𠆚utrice à réussi à tous les faire exister, je me souviens encore des noms de tous les personnages principaux (chapeau parce que je suis vraiment nul avec les prénoms). J𠆚i tout particulièrement apprécié le personnage principal, Crapouille, qui deborde de courage, gentillesse et d’intelligence. C𠆞st un personnage vraiment bien construit (comme tous les autres) bien qu’il y est une part d’ombre qui n𠆞st pas réellement définie et dont on n’obtient aucune réponse.
Je le conseille tout particulièrement si l’histoire des mine vous intéresse (et que vous n𠆚vez peut-être pas le courage de lire Germinal) car le roman est très précis dans la description du fonctionnement des mines et nous met face à la réalité de cette partie de notre histoire . Pour ma part l’histoire des mines n’était pas quelque chose qui me parlait à l’origine, mais ce livre m𠆚 tout de même beaucoup plu grâce à toutes les valeurs qu’il partage et l’intrigue addictive
/!\ il y a une scène avec des violence s*xuelle qui est assez violente donc je le déconseille au moins de 13 ans.