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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
je ne connaissais pas cette violoniste japonaise avant de lire le roman. ce roman ressemble plus à une biographie de cette violoniste, ce sont des faits de sa vie entrecoupé par des faits historiques et des faits sur la vie du narrateur qui est parti à la recherche de ce violon, ce qui fait que j'ai eu du mal à m'adapter à la lecture au début, je ne m'attendais pas à ce style d'écriture.
Puis je m'y suis faite, même si je ne me suis pas attaché au personnage de Nejiko Suwa j'ai apprécié ma lecture. Cela m'a permis d'apprendre des faits sur Goebbels, la spoliation des oeuvres aux juifs et la vie de cette violoniste qui avait du mal à apprivoiser son violon. Je trouve dommage que l'enquête du narrateur finalement n'apporte aucune réponse définitive mais au moins c'est la vraie vie, nous n'avons pas toujours les réponses.
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Ce roman était un conseil de lecture du libraire de ma résidence de vacances. Son résumé m'a plu tout de suite donc il n'est pas resté longtemps dans ma liste de livres en attente.

Malheureusement je n'ai pas accroché. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et l'intrigue prend beaucoup trop de temps à démarrer.
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Je trouve que le résumé n'a rien à voir avec l'histoire. En effet, le livre est une biographie de Nejiko Suwa. En achetant le livre, je pensais suivre l'enquête pour retrouver le violon, au final la quête du violon n'est présent que vers la fin du livre.
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Mi figue mi raisin, tel est mon sentiment au sujet de ce livre. Certains chapitres m'ont emballée , d'autres ennuyés alors que l'écriture relevant plus du type journalistique donne du rythme et une légèreté appréciable, elle m'a permis seulement d'effleurer les sentiments de notre violoniste Nejiko. Finalement les tourments qu'elle a dû traverser ( on le suppose) sont peu abordés. Un goût de trop peu et d'inachevé...et l'auteur m'a perdu lors de ses explications un peu trop techniques, voir pointus sur les événements historiques donnant au livre l'aspect d'un documentaire plutôt qu'un roman. Mais bien évidemment cela peut convenir à certains mais je crois que je ne m'attendais pas à cela.
Malgré cela , je dois dire que cet ouvrage a été un bon compagnon lors de sa lecture.
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Le premier roman de Yoann Iacono… annoncent les éditions " J'ai lu". Sortir un premier écrit, après trois ans d'enquête, ce n'est pas rien, surtout si on s'attaque à un sujet en lien avec la spoliation des objets ayant appartenu à la population juive pendant la période nazie. L'exercice a du mérite, même si le résultat peut être en dessous des attentes de certains lecteurs.

Le sujet ; plus qu'intéressant, mêlant l'histoire à la « défense » de la musique et la culture pendant la guerre. (Et on connaît l'amour des allemands pour la musique).
Une question difficile est abordée : La musique, la culture, doit-elle être placée au-dessus des questions ou conventions politiques ? Perso, je crois que oui. La musique est un langage universel qui peut relier chacun-e , les ennemis et les amis..

La forme ; c'est ici que se pose la difficulté pour ce livre. Comment relier des extraits de lettres de la violoniste japonaise Nejiko Suwa à des faits historiques, aux résultats de l'enquête personnelle de l'auteur. Il n'est pas romancier, cela se comprend de suite. Peu d'audace pour les quelques dialogues. Toutefois, l'auteur a réussi à créer un ensemble, que j'appellerai plutôt … un documentaire .

Les faits historiques, la personnalité de Nejiko qui évolue (fade et neutre au début, mais qui s'étoffe tout de même au fil des ans), les difficultés de l'émigration, le Japon (que nous connaissons mal), les manigances des gouvernements allemand et japonais par le biais de leur ambassadeurs, la volonté des dirigeants nazi d'utiliser des musiciens, cinéastes et chanteuses pour la propagande ; tout est là.

Ce qui m'a vraiment plu est le volet purement musical; l'instrument, l'apprentissage, les difficultés y compris les différences culturelles entre le Japon, l'Allemagne et la Russie. (Une tante y est originaire). le vécu du trompettiste Félix et son amour pour le jazz ( d'où il sortait déjà, celui-là ?). Tous ces éléments sont assez convaincants voire amusants.

Dans l'ensemble, le Stradivarius de Goebbels m'a plu et on y apprend des choses. Alors où est le petit « noeud » ? Car ce livre n'est pas encore une totale réussite. le manque d'expérience du romancier pour la narration? Un manque de dialogues, même inventés ? le personnage quasi invisible de ce Félix, que l'on a de la peine à découvrir à travers les lignes, à part son expérience dans les caves à Jazz ? Un manque de « vécu » ?

Tout ça n'est pas bien grave : j'ai envie d'encourager Yoann Iacono au cas où il se lancerait dans un nouveau projet d'écriture…

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Heureusement que ce livre n'est pas trop long, je l'aurais sûrement abandonné au début sinon tant le style ne m'a pas convenu.
Si l'histoire est intéressante et les recherches l'auteur très abouties, il m'a manqué quelque chose pour que j'accroche réellement à cette histoire et surtout aux personnages. Je m'attendais peut-être trop à un roman historique et ce n'est pas ce que j'ai trouvé là…
De plus, je trouve que le style d'écriture est froid; les phrases sont courtes et il y a peu de dialogues.
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J'ai beaucoup apprécié le travail sur le contexte historique et notamment côté Japon.
Le fait que ce soit une histoire vraie permet d'approfondir le sujet sur le personnage principal et c'est une bonne chose car je suis un peu déçue de la fin, j'en attendais plus.
Ce livre se lit vite, peut-être un peu trop, j'ai eu l'impression de survoler l'intrigue et le sujet pourtant très prometteur sur les instruments spoliés pendant la guerre, un pan de l'histoire plutôt méconnu pour ma part.
Une agréable et intéressante lecture mais je suis restée sur ma faim
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C'est une bio romancée ou un roman biographique, comme on voudra, de la violoniste japonaise prodige Nejiko Suwa. A la fin des années 30 elle s'installe en France pour y parfaire sa formation. C'est là que la guerre la surprend. En 1943, afin de célébrer l'alliance des nazis avec le Japon, Goebbels lui offre un Stradivarius. D'évidence cet instrument provient du stock d'oeuvres d'art volées par les nazis lors de leurs conquêtes. Apparemment ceci n'effleure pas l'esprit de Nejiko, qui a cependant un mal fou à maîtriser l'instrument, comme si celui-ci était récalcitrant. C'est là une belle idée du romancier, suggérant ainsi que le violon, ayant une âme, se refuse à jouer dans ces conditions.
Nous suivrons Nejiko dans la suite de sa carrière de violoniste, pendant la période nazie, puis à la Libération où elle finira par rejoindre le Japon.
Il apparaît clairement, et c'est choquant, qu'elle ne se posera jamais de question quant à l'origine de l'instrument, alors qu'il provient d'un vol et d'un assassinat dans le cadre d'un génocide, et qu'elle est en quelque sorte une receleuse de haut vol. Aujourd'hui encore, les héritiers japonais de Nejiko, toujours en possession du violon, se refusent à ouvrir le dossier.
Il y a sans doute quelques maladresses de style, mais le livre soulève avec justesse les problèmes qui peuvent se poser aux musiciens – et aux artistes en général - quand ils doivent exercer leur art dans des époques terribles comme celle de la dictature nazie.
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C'est un livre qui se lit très facilement et un ton agréable. J'ai trouvé aussi le sujet intéressant, il y a des parts de l'Histoire que l'on ne connait pas forcément très bien et même les romans peuvent nous apprendre beaucoup. Après pas forcément de coup de coeur de ma part...
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Reçu en masse critique, ce roman avait tout pour me plaire, musique et guerre, j'adore !
Cependant je me suis beaucoup ennuyée et j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire au début. Je ne me suis pas attachée non plus aux personnages et c'est sûrement ce qui m'a manqué.
L'histoire sur le Japon m'a néanmoins bien plu car peu de roman relatent cette partie de l'histoire et leur part durant la guerre.
Il m'a manqué quelque chose pour ressentir des émotions comme j'aime en ressentir lors de mes lectures. C'est dommage.
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