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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
D'abord, une nouvelle fois merci à Gabrielle Danoux pour m'avoir permis de découvrir ces poèmes de Clelia Ifrim, des petites merveilles parmi lesquelles il est bon d'aller et de venir, redécouvrant quelques strophes peut-être lues trop rapidement et savourant encore la délicatesse absolue de ces textes.

Ce sont les oiseaux et l'ensemble de la nature qui structurent l'harmonie de ces poèmes, emportant le lecteur tantôt dans l'envol des grues cendrées, tantôt aux côtés de modestes moineaux. L'eau, la rosée, le soleil, les étoiles, le sel sont aussi les déterminants de tous ces textes dont le lyrisme porte des émotions à chaque page.

La ville n'est pas pour autant absente et les quelques textes qui l'évoquent traduisent ses rumeurs, tellement variées. Et si jamais la ville devient flottante, c'est le silence qui prend place que le chant de l'oiseau ne perturbe pas.

Les mots s'enchaînent au fil des strophes, ils sont tous porteurs d'un message poétique dans lequel le lecteur se laisse emporter pour des moments de pur plaisir.



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Dans ce petit recueil , il y a bien des mots à soulever pour libérer des images imprimées dans la mémoire de Clelia Ifrim . Cacher le réel pour l'oublier ? Oh que non , plutôt pour le savourer et le faire renaître en le nimbant de toutes les beautés et fascinations d'une nature sans cesse renouvelée dans un monde difficile mais heureux .C'est vraiment trés beau de parcourir une , deux , trois fois ces voyages de grues , de lumière , de couleurs , d'air .C'est apprécier et utiliser tous les éléments et vivre de leur souffle , de leur odeur , de leur goût , de leur vue . Et les godillots ? Ah , les godillots , mot que j'entendais souvent prononcer par ma grand - mère , ces objets difformes à force d'avoir voyagé , ces objets évocateurs d'un présent , d'un passé , d'un avenir et que tous les enfants ont , un jour , eu envie de s'approprier maladroitement ...
J'ai éprouvé une grande émotion en découvrant ces beaux poèmes trés forts de par leur humanité , la modestie du vivant devant les choses de la vie.
Je remercie du fond du coeur les éditions7 et mon amie Gabrielle pour la découverte de ce petit bijou de mélancolie et d'amour .Je félicite aussi Gabrielle pour sa magnifique et sensible traduction . La culture n'a pas de frontiéres ....



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Clelia Ifrim nous ouvre la porte de son univers. Pourtant, elle ne nous en donne pas toutes les clés. Bien au contraire, si ses poèmes restent tangiblement proches de son vécu (au point de nous les nous faire chausser ces "godillots"), elle n'hésite pourtant pas y répandre une fine couche de poudre magique pour en cacher les aspérités ou les aspects trop personnels.

"Que signifie lire un oiseau ?" nous dit-elle.
Lire un oiseau, c'est entrer par la porte de la douceur dans le vécu d'une auteure à la sensibilité à fleur de peau.

En effet, dans ses textes, la poétesse nous convie à un festin de mots et d'images où volètent les oiseaux dans un décor qui fleure l'oranger et la lavande.
C'est dans ces images, dans cette atmosphère poétique que Clelia Ifrim nous transmet l'expression de sa véritable intimité qui n'est pas sans quelques échos d'un monde plus rude.

Je terminerais la critique en envoyant un grand bravo à Gabrielle Danoux qui a su marier la simplicité de l'expression avec le pittoresque des métaphores.
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Je remercie Gabrielle Danoux, alias Tandarica sur Babelio, pour l'envoi de ce recueil de poèmes de Clelia Ifrim, traduit du roumain par Gabrielle Danoux.

Ce recueil a migré jusqu'à moi
sur ses ailes de papier,
origami de mots blancs
sur fond bleu d'hiver.
Mots tachetés de soleil,
mouillés de chagrins.
Chagrins nichés entre les lignes
où le silence murmure.

J'ai pensé à Thierry Metz, par la pureté des mots, leur légèreté. Une poésie flocon, où le gris se pose à demi-mots. Sans fracas. À nous de tendre l'oreille.

J'ai apprécié particulièrement ces quatre poèmes :

"Midi à la campagne". Un instant à la fois enchaîné et envolé, entre niche et ciel.

"Chemin de fer dans le brouillard" :
"Le brouillard est un mot familier,
une mousse froide,
pour le bain du matin..."

"Ciel étoilé", pour sa traînée d'étoiles, sa traînée de sang. Son message de résistance, d'espoir farouche, animal. Une légende qui relie ciel et terre.

"Le puits de Maria" est profond comme un souvenir enfoui sous un couvercle de fer. Il y a a tout près un champ de luzerne en fleurs, où l'enfant pâle mène son cheval à pas lents.

Je n'imagine pas le travail que cela peut être de traduire les images dans une autre langue, sans en perdre l'accent, l'essence. Un très beau travail.

Encore merci à Gabrielle Danoux et aux Éditions Nombre 7.



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Bonjour à toutes et tous ! Aujourd'hui nous retournons faire un petit tour en Roumanie, grâce à un recueil de poésie de Clelia IFRIM, « Les godillots de ma mère » qui est aussi le titre d'un des poèmes.

Au fil des pages, Clelia IFRIM fait défiler ses souvenirs, et les textes sont souvent les réminiscences d'une enfant ; c'est doux, c'est tendre et parfois évidemment un peu triste ou nostalgique.

Ici, tout est prétexte à un poème, à une mise en lumière, à une ode à la vie, comme par exemple la salle de classe qui sert aux apprentissages, à jouer, à manger…

Les animaux, la nature, sont extrêmement présents dans la poésie de Clelia IFRIM ; la famille y a également une place prépondérante, notamment sa maman…

Bien qu'il n'y ait pas d'illustrations, nous avons l'impression de visualiser des images, chaque mot résonne et fait surgir un élément du décor. Ici un prunier, là une grue, ici un vélo, là la cuisine de la ferme, et ainsi de suite, et des oiseaux en abondance...

La force de ce livre de poésie, c'est qu'il saura certainement aussi séduire ceux qui n'apprécient pas particulièrement les poèmes, car on a parfois aussi l'impression de lire des contes ; est-ce dû à la force d'évocation ? À la nature et à la faune omniprésentes ? Ou tout simplement au talent indéniable de l'autrice ?

Vous l'aurez deviné, il s'agit de poèmes magnifiques, que je vous conseille comme d'habitude de lire à voix haute, savourez-les et n'hésitez pas à les relire de temps en temps, pour parfois, y découvrir un nouveau sens, une nouvelle image…

Bref, un livre de poésie où la vie, les gens, la nature, les animaux et surtout les oiseaux sont omniprésents et nous entraînent dans les souvenirs de Clelia IFRIM ; à découvrir sans hésiter.

À lire confortablement installé(e) dans un canapé, en écoutant le chant des oiseaux, en dégustant des fruits accompagnés d'un verre de limonade. Bonne lecture !
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Un grand merci à Gabrielle Danoux (Tandarica) pour l'envoi de ce recueil de poèmes que j'ai beaucoup apprécié. Cela a commencé déjà par la belle couverture, une couverture qui apporte de la fraîcheur et de la sérénité avec ces oiseaux en origami qui volent dans un ciel bleu clair. On a l'impression qu'ils ont des messages à nous faire passer, des histoires à nous raconter.
A travers ce recueil de poèmes, Clelia Ifrim nous fait voyager dans son village en Roumanie. En fine observatrice, elle décrit tout ce qui se passe, la beauté de la nature dans la campagne, les animaux et surtout la vie des gens simples, avec leur bonheur et leurs malheurs. La poésie de Clelia Ifrim est belle, sensible, emphatique, émouvante, lumineuse.
Pour la force émotionnelle j'ai beaucoup aimé 'La leçon de survie', 'Les godillots de ma mère', 'Le puits de Maria', 'Libération'...
Le poème 'Objets domestiques' me tient à coeur, car il décrit la vie simple des gens de la campagne. Même s'ils sont pauvres, ils ne renoncent pas aux livres :
Couleur d'une grue cendrée anonyme,
le frémissement de la pièce s'ouvre devant moi,
Les piles de livres sont toujours là,
en strates,
sur les objets domestiques
remplaçant les étagères de la bibliothèque,
qui n'ont jamais été là ;
sur le radiateur en fonte
il y a trois states,
de livres, de magazines, des adresses,
sur une petite table de fleurs,
d'autres strates,
sur la table de chevet des meubles assortis,
achetés à crédit,
des livres originaux et inédits...

Encore merci à Gabrielle Danoux de nous faire voyager en Roumanie grâce à son travail de traduction. Merci aussi aux Nombre 7 éditions.


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« Les godillots de ma mère » de Clélia Ifrim, traduit du roumain par Gabrielle Danoux, nous plonge dans un passé aux relents d'éternité, qui raconte la vie dans la campagne roumaine, rythmée par le dur labeur, « Les chevaux aveugles de la mine de sel », les événements douloureux « le puits de Maria, La colombe des étoiles », les moments festifs du quotidien, « Jours d'été, Midi à la campagne avec les mariés, La cuisine de la ferme » et les tendres souvenirs d'enfance « Les godillots de ma mère ». L'autrice nous conte des bouts de vie aux accents envoûtants de nostalgie, jouant avec nos sens par-delà le temps. A travers ses mots, elle réussit à nous faire voir, entendre, sentir, toucher et même goûter à l'invisible. Sur le fil de la nostalgie, elle crée un univers sensoriel, qui surgit de l'espace, puis disparaît comme les oiseaux quittent le ciel, mais reste présent à tout jamais, quelque part dans notre mémoire. Un voyage émouvant, parfois cruel, au coeur des souvenirs.
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Les poèmes sensibles mais puissants de Clélia Ifrim bénéficient avec bonheur de la traduction délicate et fine de Gabrielle Danoux.
Tous les poèmes sont superbes, mais j'en ai particulièrement aimé quelques-uns, parmi lesquels je citerais Nuit de printemps, Les chevaux aveugles de la mine de sel, le puits de Maria, La marche sur les eaux ou Planetes.
Un royal poétique !

Lien : https://www.babelio.com/aute..
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