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Citations sur Les cahiers ukrainiens : Mémoires du temps de l'URSS (15)

Bientôt Poutine envahira l'Ukraine
Boum boum badaboum (page 14)
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"Des 42 millions d'Ukrainiens environ 80%, sont des paysans et de petits propriétaires terriens. La grande majorité d'entre eux n'adhère pas volontairement à la collectivisation. C'est pour cette raison qu'on les appelle Koulaks. Un Koulak est un propriétaire, mais quiconque avait ne serait-ce que deux vaches était considéré comme tel".

"Les documents l'attestent (...) par disposition de Joseph Staline les frontières de l'Ukraine ont été fermées, la circulation entre régions est interdite et les réserves de blé confisquées à des millions de paysans".

"Les conséquences sont catastrophiques. Entre 1932 et 1933, on compte qu'un quart de la population ukrainienne meurt de privations. Cette opération est appelée par Moscou Dékoulakisation".

"On observe l'ingestion de viande provenant de charognes animales, telles que chevaux, chiens, chats.. (...) On remarque une recrudescence de cas de nécrophagie et de cannibalisme".

"Les terres sont abandonnées (...) une nation riche, florissante, indépendante, considérée autrefois comme le grenier de l'Europe, est aujourd'hui réduite à la misère".
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Indépendance ou pas, les Ukrainiens de cette partie du monde se disent "Russes". C'est comme si les racines de celle qui a été l'Union soviétique, la SOVIETSKI SOÏOUZ, vivaient et palpitaient encore.

Un immense territoire habité par des pratiques et des conventions qui ont survécu, incrustations d'un passé qui ne veut pas s'éteindre.

Il suffit de gratter un peu pour entendre s'écouler, sous la discrétion soviétique, l'envie d'être écouté.

Je me suis retrouvé là, au moment où avait lieu le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin.

J'ai tendu l'oreille pour écouter les histoires et j'ai décidé de les dessiner. Je ne pouvais tout simplement pas les garder pour moi. Ce sont des histoires vraies, de personnes rencontrées par hasard dans la rue à qui il a été donné de vivre à l'étroit dans l'étreinte du rideau de fer.
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A prendre la douche dans une cabine en bois, dehors -on s'habitue à tout- la patience des paysans ukrainiens est proverbiale.
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Indépendance ou pas, les ukrainiens de cette partie du monde se disent « russes ». C’est comme si les racines de celle qui a été l’union soviétique, la sovietski soïouz, vivaient et palpitaient encore.
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Les appartements que je vois ne sont pas pour les ukrainiens. Eux, ils habitent les immenses banlieues sombres à une heure du centre. Il me dit que le marché immobilier est géré par la mafia. Deux familles qui font la pluie et le beau temps décident les prix et excluent des centaines de milliers de personnes normales.
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Deux mots sur Ania...
Elena me parle d'Ania qui, il y quelques années, s'est fait surprendre par une averse dans la ville d'Energidar, où il y avait une centrale atomique.
Une fois rentrée chez elle, elle a pris une douche et s'est mise à faire son train-train quotidien.
Puis elle est allée se coucher.
Quand elle s'est réveillée, elle était chauve. Ses cheveux sur l'oreiller. Les médecins disent que ce qu'il y avait dans l'air, et que la centrale rejetait, a réagi avec l'eau.
Elle avait 30 ans, Ania. Elena ne l'a plus revue. Elle ne sait pas si elle est encore en vie. Les gens de villes comme Energodar ou Tchernobyl ont l'interdiction de parler de ce qui s'y passe.
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"La tristesse arrive en traître, quand on affronte le sujet de l'avenir."
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"Après cette nouvelle, j'ai commencé à penser à ma vie d'une façon très différente. Je l'ai aimée à nouveau...Simple. Un geste après l'autre. Ça a son charme."
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L'Ukraine d'aujourd'hui cherche l'appui international pour que l'Holodomor soit reconnu au palais de verre de l'ONU comme génocide. La Russie, membre permanent, a droit de veto. Elle menace de l'exercer.
Nous sommes le 26 septembre 2008, l'Ukraine retire sa motion.
Reconnaissant la famine comme crime contre l'humanité : Argentine, Azerbaïdjan, Belgique, Canada, Estonie, Géorgie, Italie, Lettonie, Lituanie, Moldavie, Pologne, États-Unis, Hongrie, Vatican.
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