Une histoire entre coutumes et modernité ressemblant à un conte plein de charme et de tendresse.
Des personnages attachants et un beau message de respect de la nature.
La découverte d'une culture et de croyances dans le respect des ancêtres.
Une belle découverte.
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Une légende maorie raconte qu'une colossale baleine tatouée (Un Tohara) chevauchée par un homme est à l'origine du monde. La légende dit aussi qu'un équilibre et une communication sont nécessaires entre l'homme nouvellement créé et la nature. Or, avec « le vieillissement du monde, au fur et à mesure que l'homme négligeait sa part de divinité, il perdit aussi le pouvoir de parler aux baleines, le pouvoir de fusionner avec elles. » Les catastrophes commencèrent alors à s'enchaîner, bouleversant les équilibres.
Dans une tribu maorie de Nouvelle-Zélande, le vieux chef Koro Apirana, recherche celui qui lui succèdera parmi les jeunes garçons de la tribu. Alors que son arrière-petite fille Kahu présente en grandissant toutes les qualités et tous les signes extraordinaires qu'il attend d'un futur chef, le vieux paka (ronchon) s'obstine à regarder ailleurs, aveuglé par un patriarcat obsolète. Kahu a beau insister, aimer follement et désespérément son arrière-grand-père, rien n'y fait, le vieil homme a fermé son coeur à double-tour et se refuse à aimer cette petite fille qui n'est pas un garçon. Nani Flowers son épouse drolatique a beau brandir la menace d'un divorce, rien n'y fait. Mais c'est sans compter sur la détermination de Kahu et le Destin maori.
Ce roman écologique paru pour la première fois en 1987 est le livre néo-zélandais le plus traduit dans le monde et le 1er livre maori traduit en anglais. Il entremêle joliment le récit d'une légende maorie à celui de la vie d'une tribu contemporaine avec ses questionnements sur les changements engendrés par l'homme et sur le monde qui l'entoure. C'est un texte poétique, drôle, touchant (cette petite Kahu est adorable), un texte qui interpelle évidemment sur les terribles enjeux actuels.
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