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Witi Ihimaera (Autre)Mireille Vignol (Traducteur)
EAN : 9782367342160
108 pages
Au Vent des Iles (05/03/2020)
4.14/5   22 notes
Résumé :
1935 : Paraiti, vieille guérisseuse maori de grande renommée, sillonne la Nouvelle-Zélande avec son cheval, sa mule et son chien. Grâce à son savoir-faire ancestral et à une pharmacopée puisée dans la nature, elle soigne, soulage et sauve des vies. Mais lorsqu’une bourgeoise blanche de la ville la convoque pour l’aider à interrompre une grossesse déjà très avancée, elle se trouve face à un dilemme et à un secret terrible... un secret à l’échelle du
fossé qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Avortement !
Le 28/01/21, la Pologne vient d'interdire l'IVG. En Europe, la loi anti-avortement persiste en Andorre, à Malte et...au Vatican.


J'ai souvent réussi l'avortement, plus ou moins, mais cette fois, l'enfant veut vivre!


Quand Maraea, la domestique Maorie m'aborda, pour sa maîtresse Lady Rebecca Wickers, j'eus "l'impression que quelqu'un marchait sur ma tombe."


Lady Wickers est belle, "grande et mince, une peau poudrée à la perfection, des yeux verts tachetés d'or, de larges iris ensorcelants."
Moi, je suis Paraiti, une vielle Maorie, une faiseuse d'anges, "le visage brûlé et balafré."


Je compris que Lady Wickers est une "chabine" (une Maorie comme moi!)
à la peau claire, ce qui lui a permis d'épouser un colon, Lord Wickers.
Ce n'est pas le seul secret de Rebecca et de Maraea, sa domestique.


-"Tu as toujours eu des mains en or, ma fille. Capable de sauver des vies et de guérir". Murmure Te Teira, dans son rêve, le père de Paraiti...
J'ai finalement accepté de pratiquer l'avortement, mais à une condition!De pouvoir emporter l'enfant, s'il naissait vivant...
Certains foetus, à cause des tentatives d'avortement ratés, naissaient handicapés, comme des monstres...


"Paraiti avait vu les nombreux hommes et femmes que le "ngangara (monstrueux lézard mythique) avait dévorés, emprisonnés dans ses intestins, elle avait épaulé et tiré"...


Le livre fut adapté au cinéma en 2013, sous le titre "White lies."
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Paraiti, une maorie de soixante cinq ans est guérisseuse et sillonne les endroits reculés de l'île du nord de la Nouvelle-Zélande. En cette année 1935, elle est contactée par une jeune femme mariée qui l'a sollicite pour un avortement. Bien que le délai soit largement dépassé, la jeune Rebecca Vickers insiste. Paraiti, au gré des visites et des tête à tête avec la jeune femme et des tractations avec Maera, sa femme de chambre, met le doigt sur un secret, qui, s'il était dévoilé, entraînerait la disgrâce de la jeune femme qui perdrait également son statut dans la société néo-zélandaise.

Witi Ihimaera, avec Faux-semblant, offre le portrait d'une femme maorie magnifique, née avant la fin du dix-neuvième siècle, d'une famille de guérisseurs, elle reste balafrée, à la suite d'une attaque sauvage dont elle est victime à une douzaine d'année. Solitaire, elle se deplace avec sa mule, son cheval et son chien, de Gisborne à la baie de la pauvreté, dispensant soins, potions et conseils. C'est également une confrontation de deux femmes de la société néo-zélandaise, la maorie dont les droits ont été bafoués et déniés par les colons anglais, devenus néo-zélandais et la femme de la haute société, arrogante, fière et méprisante, même quand elle demande un service et qu'elle s'en remet complètement aux mains d'une maorie dont elle rejette la civilisation.
Faux-semblant est un court roman, à la fois poétique dans les descriptions des paysages, et politique dans l'affrontement des destins de ces deux femmes, pas si différentes au final. A lire également la postface particulièrement intéressante sur la vie de l'actrice Merle Oberon, dont s'est inspiré Witi Ihimaera.
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« Faux Semblant » (Tuakiri Huna) est un roman de Witi Ihimaera, écrivain maori, écrivant en anglas, traduit par Mireille Vignol (2020 Au Vent des Iles, 108 p.). ceci dit la couverture qui ne m'avait pas du tout attirée. L'auteur a par ailleurs publié douze romans et six recueils de nouvelles.
Globalement c'est l'histoire de Paraiti, dite la Balafrée, « celle au visage ravagé », une guérisseuse traditionnelle maorie dans les années 1930. L'auteur l'a rencontré et y a eu recours alors qu'il souffrait alors de problèmes respiratoires devant lesquels les médecins traditionnels étaient sans recours. L'histoire est replacée dans le temps à l'époque où les guérisseurs, en particulier les phytothérapeutes, étaient considérés comme hors-la-loi et pouvaient encourir amendes et emprisonnement.
Actuellement ce savoir traditionnel est enfin reconnu et une douzaine d'écoles proposent et enseignent les techniques de « mirimiri », stimulation par les massages, libération des tensions et soulagement des douleurs.
« Moi, je suis Paraiti, une vielle Maorie, une faiseuse d'anges ». Elle a « le visage brûlé et balafré » et parcours le pays avec son étalon, Ataahua, sa mule Kaihe et son chien de chasse Tiaki. « Qu'importait le temps glacial, Paraiti était décidée à entreprendre son itinérance saisonnière selon le calendrier maori — et le Nouvel An maori, Matariki, était imminent. Sans compter qu'elle tournait comme un lion en cage — elle sentait l'appel de la route ». Tel est le monde de Paraiti. « Dévouée à la santé de son peuple, elle est donneuse de vie ». Elle soigne comme elle a appris. « Son père, Te Teira, était un tohunga, guérisseur et prêtre vénéré » Et il lui arrive de soigner des cas délicats, comme celui de Ihaka, jeune homme dans la force de l'âge. Trois fractures à réduire. « Ce que je vais faire sera douloureux et mes plantes médicinales ne seront d'aucune aide. Il plaça ses mains en coupe autour de son sexe ; sa pudeur toucha Paraiti et lorsqu'elle entreprit ses manipulations de rebouteuse, elle ne put réprimer la bouffée de désir — en était-ce vraiment ? — qui la traversa discrètement. Qui aurait pu rester de marbre face à une telle beauté ? Il se mit à geindre ; la sueur perlait sur son front. « Reprenez votre place ! » ordonna Paraiti en appliquant des plantes médicinales et en massant les os et les muscles sous la peau. Pendant toute l'épreuve, Ihaka fit de son mieux pour ne pas hurler, mais quand Paraiti commença à pousser, rassembler et manipuler en s'écriant « Revenez ! Je vous dis de reprendre votre place ! », il laissa échapper un hurlement d'agonie, faillit briser le bout de bois dans sa bouche et perdit connaissance ». Finalement elle réduit les fractures, et place des attelles. « En suturant la peau, Paraiti plaça également des attelles en bois de palmier et banda la jambe de feuilles de kahakaha. Elle entonna un chant pour son aiguille, lui demanda de coudre avec tendresse et délicatesse pour ne pas balafrer les cuisses musclées d'Ihaka ».
Un jour, elle est approchée par la servante d'une riche femme blanche avec une demande spéciale de la part de sa patronne. Il s'agit de Rebecca Vickers, une femme de la bourgeoisie, qui a séjourné en Angleterre, y a trouvé un amant, en a rapporté une grossesse, évidement non désirée. « une liaison adultère lors de son séjour en Angleterre » Elle exige que la guérisseuse l'aide à avorter de toute urgence, avant que son mari s'en aperçoive. Dilemme et affrontement des cultures, dilemme moral difficile. Un dilemme qui changera sa vie.
Au-delà de cette histoire d'avortement, le roman affleure plusieurs thèmes sous-jacents à la culture maorie et ses relations avec les anglais, ou européens au sens large. C'est l'histoire d'une disparition culturelle inéluctable. Les pratiques tribales comprennent les prières traditionnelles (karakia), la sculpture (whakairo, totems), le tatouage (tā moko) et peintures corporelles (peitatanga), les mythes tribaux (whakapapa) et la médecine (mirimiri). Même si ces pratiques connaissent un renouveau culturel, la place qui leur est laissée est en constante régression. Combien connaissons-nous d'écrivains ou de poètes maoris ?
Da façon plus générale, les spoliations foncières entre Pakeha et Maoris sont terminées quand le roman débute vraiment. Mais le visage brûlé et balafré est là. le policier « lacéra le visage de Paraiti d'un coup de tison et la jeta contre un tronc d'arbre ». Résultat « Une cicatrice rouge vif traverse son visage en diagonale à partir de la tempe droite ». Elle témoigne des violences de l'époque où Paraiti était encore enfant. « Paraiti avait six ans lorsqu'elle reçut cette balafre en 1880 ». On fait également allusion au prophète Te Kooti. « Te Kooti et ses disciples faisaient toujours l'objet de poursuites ». C'est le grand héros des guerres et séditions. Avec la ségrégation et mise à l'écart des pratiques maories.
Les différences culturelles sont loin d'être abolies. Il n'y a que voir le contraste entre le visage de Paraiti « lacéré d'un coup de tison » et celui de Rebecca Wickers blanche et riche, « grande et mince, une peau poudrée à la perfection, des yeux verts tachetés d'or, de larges iris ensorcelants » et cela va en s'embellisant « En l'espace d'un mois, sa grossesse l'a embellie de manière transcendante, époustouflante ».

Il convient de faire un petit résumé des relations entre européens (pakeha) et tribus (iwi) maoris. Elles n'ont pas toujours été comme un fleuve tranquille. Comme c'est souvent le cas avec les anglais, peut-être plus que d'autres. Sans remonter à Abel Tasman, qui se fait refouler en 1642, ou James Cook et successeurs, les premiers contacts étaient presque pacifiques. L'arrivée de troupes britanniques à ce qui sera Russell dans la « Bay of Islands »), tout au Nord, là où le gouvernement anglais s'installe, change la donne. Avec le traité de Waitangi (1840), les maoris conservent terres, forêts, zones de pêche et autres taonga (trésors). Ce qui ne satisfait pas les colons. D'où des conflits. Ils débutent en 1843 avec le massacre de Wairau, dans le nord de l'ile du Sud. Les colons prenant de plus en plus leurs aises avec les terres, les conflits s'intensifient, se terminant en guerres ouvertes. Les hostilités diminuent à partir de 180 et cessent dans les années 1870. Auckland, dans l'ile du Nord, devient la capitale et les pakehas se barricadent et forment des milices. Au Sud, beaucoup de tribus se voient confisquer leurs terres. Les colonies de Canterbury et d'Otago au Sud de l'ile du Sud, deviennent les principales zones d'exportation de laine. Elles connaissent un boom économique avec plusieurs épisodes de ruées vers l'or dans l'intérieur des terres. Cet essor est favorisé par les premiers transports réfrigérés maritimes en 1882.
Les deux guerres accentuent les relations entre les deux iles et l'Angleterre, tant sur le point militaire qu'économique. Mais les fronts sont loin et les pertes sont surtout humaines, avec de maoris utilisés comme épouvantails dans les tranchées.
Dans les années 1960, la société néozélandaise devient urbaine. le mouvement des revendications foncières, reconnu publiquement à travers la création en 1975 du tribunal de Waitangi, bouscule alors l'imaginaire édulcoré de la population pakeha bercée durant des décennies par des discours idéologiquement positifs.
On pourra lire le livre passionnant de James Belich « Making Peoples: A History of the New Zealanders, from Polynesian Settlement to the End of the Nineteenth Century » (2002, University of Hawai'i Press, 497 p.)

Ceci dit, les relations s'améliorent. Arrivés vers l'an 1000 en provenance de la mythique Hawaiki, les autochtones se disaient « maori » ou « homme ordinaire », c'est-à-dire ni dieu, ni demi-dieu. Ils forment le peuple de la terre « tangata whenua », même si aujourd'hui, 85 % des 700 000 Maoris vivent en ville. La Nouvelle-Zélande regarde enfin sa double identité en face, sachant que les maoris représentent environ 15 % de la population. En effet, depuis 1975, un processus de réconciliation est en cours. Parfois c'est l'Etat qui verse de l'argent à un trust géré par une tribu pour construire une école ou restaurer village. Des supermarchés ou des chaînes de magasins doivent payer leur bail à une association indigène qui revendique la propriété du terrain. Ainsi, par exemple le traditionnel « haka » est interdit dans la publicité. Et signe des temps, le « Nelson Mail » a affiché sur sa une, le 20 novembre 2020, la conclusion de son introspection. Et ceci maori « No matou te he » et en anglais « We are Sorry », soit « Nous sommes désolés ». On le serait à moins. Ce processus est encore loin d'être le cas en Australie, la grande ile voisine. Je me souviens avoir vu au journal télévisé à Sydney, le reportage sur une cérémonie avec des aborigènes, et le premier ministre, qui s'échangeaient des poignées de mains trempées dans une boue commune. L'impression lue sur le visage du premier ministre témoignait de son gène « Quand est-ce que je pourrai me laver les mains ? ». Cela en dit beaucoup plus que les discours officiels.
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Pour commencer vais vous dire un petit bonjour en Maori en vous faisant un hongi (salut traditionnel Maori ou 2 personnes se touche nez contre nez, front contre front et échange le "ha", le souffle de vie).

Aotearoo = nom Maori de la Nouvelle Zélande "le pays du long nuage blanc".

De 1935 à 1942 en pays Maori.
Paraiti, surnommée la balafrée, a hérité des dons de guérisseur de son père et va de dispensaire en dispensaire dans les villages .

Avec ses fidèles compagnons de voyage, son âne Kaihe, son cheval Ataahua et son chien Tiaki elle se dévoue à la santé de tous avec ses plantes médicinales et son savoir faire, c'est une donneuse de vie redoutable, intelligente, drôle parfois et intrépide.

On voit la modernité envahir petit à petit le pays de ses ancêtres : chemin de fer - déboisement - constructions de maisons - de ponts et de routes.
Que de transformations dues à la "civilisation".

Beau périple avec une belle histoire à chaque halte, pour certaines inspirées de faits réels vécus par l'auteur.

Beaucoup d'humanité dans ce petit livre de 104 pages.

Faux semblant (faux sang-blanc). Une histoire liée à ce jeu de mot qui a toute sa place dans le livre.

Une belle ménagerie que formeront :
Paraiti "la balafrée", deux vieilles carnes, un cabot de chasse et Waiputa "celle qui est née des flots".

Ce roman a été adapté au cinéma en 2013 sous le titre "White Lies" (Tuakiri Huna en maori) et il y a maintenant trois fins différentes afin d'imaginer une suite.

Un petit glossaire de traductions de mots Maori à la fin du livre pour certains nécessaires, pour d'autres facilement compréhensibles au vu du texte.

Belle traduction de Mireille Vignol.
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[ Faux sang blanc ]

La vieille Paraiti est maorie et guérisseuse itinérante. On suit son périple avec son chien, sa mule et son cheval, allant d'un lieu à l'autre soigner avec son savoir ancestral. Respectée pour sa sagesse, son intelligence et ses connaissances, Paraiti est attendue dans toutes les bourgades qu'elle traverse. « Tel est le monde de Paraiti. Dévouée à la santé de son peuple, elle est donneuse de vie ». le jour où elle est approchée par la servante d'une femme blanche riche avec une demande spéciale de la part de sa patronne, elle se retrouve face à un dilemme moral difficile. Un dilemme qui changera sa vie.

« Faux-semblant » aborde des thèmes engagés à travers trois personnages féminins puissants, résolument ancrés dans la culture māori. L'histoire explore la nature de l'identité, les attitudes de la société face aux rôles des femmes, les tabous intercommunautaires, l'avortement, la maternité et la question du métissage.

Un texte bref, moins de 100 pages, mais un réel plaisir de lecture augmenté d'une postface de l'auteur qui éclaire sur la culture, la religion et la médecine Maori.

Quelques mots sur l'auteur :
Witi Ihimaera est un écrivain néo-zélandais, maori, écrivant en anglais
Premier romancier maori à être édité, Witi Ihimaera a publié douze romans, six recueils de nouvelles, écrit pour le théâtre et pour le cinéma, coproduit des films et documentaires, édité plusieurs livres sur les arts et la culture de Nouvelle-Zélande et enseigné à l'université d'Auckland. Il a reçu de nombreux prix prestigieux.

Traduit par Mireille Vignol
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Depuis que, il y a tant d’années, elle et son père ont vu le ngangara - le train qui crachait sa vapeur au milieu de la campagne-, les signes de la nouvelle civilisation n’ont cessé de proliférer sur l’ensemble du pays. Nouvelles voies de chemin de fer et construction de routes, petites ou grandes. Déboisement intensif de forêt pour permettre aux fermes de moutons et de bétail de s’agrandir. Là où se trouvait une passerelle, on franchit maintenant la rivière sur un pont à double voie. Et bien que les pistes maories continuent à exister, elles sont souvent bloquées par des fils barbelés, qui nécessitent de faire un détour pour trouver un passage.
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Les instruments chirurgicaux reposent sur une petite table. Contrairement à ses frères et sœurs guérisseurs, Paraiti évite les outils pakeha (des blancs) et privilegie les traditionnels bâtons et racloirs en bois, coquillages tranchants et éclats d’obsidienne pour sectionner, les épines pour crever les abcès et les pierres à chauffer qu’il faut placer sur le corps.
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Mais père et fille menaient une existence heureuse, la seule ombre au tableau avait été le texte de loi adopté contres les "tohunga" (charlatans).
Te Teira avait dû entrer en clandestinité.
Il avait continué à pratiquer de manière illicite et à enseigner son art à sa fille pour qu'elle puisse gagner sa vie.
Il lui avait en particulier transmis le rare don des massages maoris, la patience qu'il fallait pour travailler en profondeur, sous la peau, et pour remettre les muscles, os et tissus à leur place quand ils étaient cassés, déchirés ou déboîtés.
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- Elle sait que je suis ici. C'est grâce à vous que je peux continuer à nourrir ma famille.
Mon épouse ... elle sait que je suis un régal pour les yeux.
Alors elle m'a dit : " Tu dois offrir ta beauté en cadeau à la takuta".
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La seule ombre au tableau avait été le texte de loi adopté contre les tohunga « charlatans ». Te Teira avait dû entrer en clandestinité. Il avait continué à pratiquer de manière illicite et à enseigner son art à sa fille pour qu’elle puisse gagner sa vie. Il lui avait en particulier transmis le rare don des massages maoris, la patience qu’il fallait pour travailler en profondeur, sous la peau, et pour remettre les muscles, os et tissus à leur place quand ils étaient cassés,
déchirés ou déboîtés.
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Video de Witi Ihimaera (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Witi Ihimaera
À l'occasion de leur venue à la librairie Dialogues pour une rencontre autour de leur livre, "Escale en Polynésie" publié aux éditions Au vent des îles, Titouan et Zoé Lamazou nous ont confié plusieurs conseils de lecture !
La femme de Parihaka de Witi Ihimaera : hhttps://www.librairiedialogues.fr/livre/6737338-la-femme-de-parihaka-witi-ihimaera-au-vent-des-iles le baiser de la mangue d'Albert Wendt : https://www.librairiedialogues.fr/livre/702160-le-baiser-de-la-mangue-albert-wendt-au-vent-des-iles Diadorim de Doão Guimarães Rosa : https://www.librairiedialogues.fr/livre/999016-diadorim-joao-guimaraes-rosa-editions-10-18 Pina de Titaua Peu : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20130193-pina-titaua-peu-au-vent-des-iles Au temps des requins et des sauveurs de Kawai Strong Washburn : https://www.librairiedialogues.fr/livre/18956184-au-temps-des-requins-et-des-sauveurs-roman-kawai-strong-washburn-gallimard Manières d'être vivant de Baptiste Morizot : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16090590-mondes-sauvages-actes-sud-manieres-d-etre-vi--baptiste-morizot-actes-sud Calanques, Les entrevues de l'Aiglet de Karin Huet : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16651719-calanques-les-entrevues-de-l-aigle-karin-huet-parc-national-des-calanques-glenat-livres
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