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Critique de PatriceG


Franchement quand on vient comme moi de visionner "Coup de foudre à Notting Hill" et qu'on se farcit dans la foulée La Sirène du Mississipi de William Irish, on est en droit de se demander si le bien ne vient pas du mal, même à supposer qu'on le constate à ses dépens, et si la réalité des choses ne revient pas à la plus grande des normalités par les chemins les plus tordus ou les moins évidents, un peu comme le policier heureux de sa prise de taille qui fait les poches d'une mauvaise frappe et qu'il y découvre contre toute attente un petit coeur avec l'effigie de sa bien-aimée. Ben oui, pourquoi toujours penser que l'homme (ou la femme ici) n'a pas plus de coeur que le dernier des maquereaux (ou la dernière des trainées) , ça devient fatiguant à la longue ..

Dans ce monde de brutes d'aujourd'hui, comme les fines bulles De Perrier, se retrouver comme William Thucker sur un banc public de Londres avec sa belle allongée sur ses genoux, elle le ventre bombé, lui plongé dans la lecture d'un Henry James, comme me le suggère ma modeste imagination, ce n'est pas moins normal que le plus cher et le plus simple des bonheurs auquel on aspire légitimement, comme cette Julia (autre Julia), après des envies de meurtre et des rôles de mauvaise fille qui apprend que le bonheur auquel elle aspirait se trouve chez ou avec l'homme qui l'aime et dont elle avait juré la perte, mais là ce sera trop tard ............

Qu'est-ce qui change finalement, la route pour y parvenir. Mais rien de banal en tout cas comme une fable antique. Se donner tout ce mal de chien pour convenir que le petit bonheur existe.
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